Rétrospective Edgar G. Ulmer à la Cinémathèque Française
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Description

Après avoir participé au célèbre Les Hommes, le dimanche, coréalisé par Billy Wilder, Fred Zinnemann et Robert Siodmak, il s'exile aux États-Unis où il réalise des films destinés aux communautés ethniques, noires (Moon over Harlem en 1939) ou yiddish (Green Fields en 1937, The Light Ahead en 1939) ou à vocation édifiante (Damaged Lives sur les maladies vénériennes en 1933). Il devient un spécialiste du film à petit budget réalisé pour des compagnies indépendantes. Son sens de l'économie se transforme en une vision esthétique personnelle, non exempte de beauté lyrique et fulgurante avec des chefs-d'oeuvre comme Détour (1944), Barbe Bleue (1945), Le Bandit (1955) ou The Man from Planet X (1951).

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Publié le 18 juillet 2012
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Langue Français

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 Dossier de presse RÉTROSPECTIVE EDGAR G. ULMER du 4 juillet au 5 août 2012   Après avoir participé au célèbre Les Hommes, le dimanche, coréalisé par Billy Wilder, Fred Zinnemann et Robe rt Siodmak, il s’exile aux États-Unis où il réalise des films dest inés aux communautés ethniques, noires ( Moon over Harlem en 1939) ou yiddish ( Green Fields  en 1937, The Light Ahead  en 1939) ou à vocation édifiante ( Damaged Lives  sur les maladies vénériennes en 1933). Il devient un spécialiste du film à petit budget réalisé pour des compagnies indépendantes. Son sens de l’économie se transforme en une vision esthétique personnelle, non exempte de beauté lyrique et ful gurante avec des chefs-d’œuvre comme Détour (1944), Barbe Bleue (1945), Le Bandit (1955) ou The Man from Planet X (1951).  
 Le Chat Noir de Edgar G. Ulmer (1934) © Universal   PRÉSENTATIONS DE SÉANCE D. J. Turner présentera les premières séances de la rétrospective Damaged Lives, Cossacks in Exile Jeudi 5 juillet 19h30 et 21h45 From Nine To Nine Samedi 7 juillet 19h30  D. J. Turner  a été conservateur au National Archives of Canada, de 1974 à 2011. Historien du cinéma et restaurateur, il a supervisé de nombreuses restaurations, dont celles de Damaged Lives  (en collaboration avec Robert Gitt, à UCLA) et From Nine To Nine,  deux films d’Edgar G. Ulmer.    En partenariat media avec          
 
 CONTACT PRESSE La Cinémathèque française  Elodie Dufour Tél. : 01 71 19 33 65 / 06 86 83 65 00 / e.dufour@cinematheque.fr
UN ROMANICHEL DU STYLE par Bernard Eisenschitz
  Un romanichel du style Quand ils sortirent en France Blue Beard  ( Barbe bleue , 1944), les programmateurs de l'Action République souhaitaient le présenter parallèlement à L'Hypothèse du tableau volé , de Raúl Ruiz, et mettre Edgar G. Ulmer en rapport « avec tout un courant du cinéma moderne qui, en France, de Moulle t à Arrieta et Garrel, sait produire des films libres et personnels parce qu'ils ont assez d'imagination pour considérer posém ent les contraintes économiques et le manque de moy ens qui leur sont imposés, et les retourner à l'avantage de leur s films. » – on peut ajouter Jean-Claude Biette, auteur de ces lignes promotionnelles. Vers la fin du premier vrai film d'Ulmer,  Damaged Lives  (1933), l'héroïne à sa table de toilette se lève, ôte sa robe de chambre et passe un peignoir léger. Elle caresse le lit non défait, la caméra revient sur elle, qui s'éloigne vers la fenêtre, puis va vers le living. Elle entre, précédée par la caméra, se penche sur son mari endormi sur le divan, porte la main au visage, se retourne... Deux plans en mouvement, trois minutes de cette scène finale, accompagnée par un crescendo wagnérien, qui en comprend sept et décrit plusieurs retournements extrêmes, que seul le rapport entre continuité et découpage parvient à rendre plausibles : une tentative de suicide, débouchant sur un sauvetage et une fin en éclat de rire. Sans aucun doute, Edgar G. Ulmer est un styliste. Il ne s'adresse pas aux amateurs de cinéma bis, même s'il l'a souvent pratiqué. On a tendance à l'oublier devant le pittoresque du personnage. Tours / détours d'une carrière Son parcours est étonnant en effet : un romanichel du cinéma, pour paraphraser sa fille, qui va de lie u en lieu, invente des combinaisons de production hautement improbables, p asse de la production standard (rarement) à des ent reprises bricolées, voire d'un total amateurisme, qui plus d 'une fois se retournent contre lui, mais peuvent aussi fournir le meilleur tremplin à ses buts artistiques. Il cache ses trace s sous des hétéronymes, des doubles signatures, d’a utres noms, correspondant tantôt à une réalité, tantôt aux exigences de ses financiers ou aux obligations syndical es des pays où il travaille. Il renie des films où on le reconnaît ( The Naked Venus , signé par l’inventeur d’une tireuse optique) et s’en attribue d’autres. Ses collaborateurs aussi utilisent des ps eudonymes, qu’ils soient blacklistés écrivant sous noms d’emprunt (Julian Halevy pour The Naked Dawn ), rejetés par les syndicats (son opérateur favori, Eugen Shuftan) ou victimes des hasards des coproductions (Dalton Trumbo et Alberto Bevilacqua, premiers signataires du script de Sept contre la mort ( The Cavern ). Ses années de formation – les années 1920 – se sont déroulées sous la tutelle de Max Reinhardt, pour qui il dessine la scène  du théâtre de Josefstadt à Vienne, et de Rochus Gliese, décorateur de Murnau et réalisateur, qui lui confie le décor intérieur de l’église dans le film perdu de Murnau Die Austre ibung (L’Expulsion, 1923). Gliese ne parlait guère d'Ulmer : « C'était mon assistant », répondait-il, laconique. Un premier voyage aux États-Unis l'amène trop tard à New York pour être l'assistant de Reinhardt dans son célèbre spectacle Le Miracle, ma is il est accueilli chez Universal, studio ouvert au x immigrés germanophones, où est attestée pour le moins une mi se en scène... de théâtre. Il est ensuite assistant de Rochus Gliese sur  L'Aurore , que Murnau tourne à partir de septembre 1926. De nouveau en Europe, il est très actif : dans les pre miers mois de 1929, on le trouve sur deux petits films tournés au Maroc, en Autriche et en Hongrie. Il a entre-te mps retrouvé Gliese, lassé de l'Amérique, chez Reinhardt, puis au cinéma, pour l'entreprise coopérative qui deviendra Les Hommes, le dimanche . Gliese, qui commence le film en juillet 1929, se dé siste après quelques jours devant la pauvreté de la production, que reprennent en coréalisation Ulmer et Robert Siodmak (monteur, et parent du financier). Ulmer repart bi entôt, lui aussi ; mais sa participation, même minoritaire, n'a pas dû être négligeable, puisqu'il reste cosignataire in absentia à la sortie. Désormais, il travaille aux États-Unis, participe à des courts métrages musicaux, essaie de monter des combines. À partir de là, il importe de suivre les films : on peut en voi r beaucoup de sa filmographie officielle, et ils réservent des surprises. Cinéaste des minorités Car, à peine arrivé à Hollywood, il décampe chez les minorités juives, ukrainiennes, noires, sans connaissance intime des cultures, sans enquête (pas question de passer du t emps à apprendre le yiddish ou l'ukrainien) : à l'a rraché, à partir de formes établies de spectacle ou de littérature – européennes aussi : opéras, classiques de leurs litté ratures. Cinq ans après The Black Cat ( Le Chat noir , 1934) et sa vision de l'horreur – celle de la Grande Guerre – il passe de la fin du monde à la
 
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beauté du monde et crée un film étonnamment serein et lumineux, The Light Ahead  (1939), le plus beau de ses films yiddish, son adieu à la vieille Europe du shtetl sur le point de sombrer dans une autre catastrophe. Il a choisi le côté des opprimés et des hors-la-loi. Une réplique de The Naked Dawn ( Le Bandit , 1954) le résume sans doute. Quand Arthur Kennedy lui dit qu'il a été en prison : « Cela aussi peut être saint », répond Betta St. John. Phrase due à un scénariste sur liste noire, adaptant une nouvelle de Gorki – dont le nom de plume signifiait « amer » : bon qualificatif pour la vision que le cinéaste se fait des États-Unis. L 'idée du cinéma que poursuivra Ulmer est héritée de la conception de ses maîtres Reinhardt, Murnau, Gliese. Il sait composer un plan, créer une image, une lumière, une Stimmun g, à partir des éléments les plus concis et les plus pauvres, narrativement et économiquement. Cette conception s'organise autour de l'idée de mise en scène. À travers le rapport évolu ant sans cesse entre lumière, caméra, décor et comé diens, le récit progresse vers un point d'incandescence des êtres. Consciemment ou non, il a choisi son mode de produc tion. Les petits budgets lui ont proposé une liberté d'un autre ordre – pas toujours, il y a des limites à la misère, mais « mieux vaut la moitié d'un pain que pas de pain du tout », comme on dit d ans le rooseveltien Moon Over Harlem  (1939). « Ulmer n'a pas à s'excuser pour ce qu'il est », a écrit Myron Meisel , « et son œuvre tient par elle-même : intransigeante dans son mépris des joliesses normales de l'esthétique narrative conventionnelle. » Le théâtre du monde Ulmer se moque des béances logiques de ses scripts. La lumière inonde les visages, marquant, dans Green Fields (1937), le début d'une quête de révélation, morale plus que re ligieuse (il est strictement laïque). Ses héroïnes, brunes aux yeux intenses, révélent une pureté inattendue dans Damaged Lives, The Black Cat, Moon Over Harlem , enfin et surtout Le Bandit. Helen Beverly ( Green Fields ) passe des larmes au rire en un instant. Quand Jas cha Heifetz joue Tchaïkovski ( Carnegie Hall ), la caméra reste sur le visage de Marsha Hunt, que la musique transfigure lentement. Et Betta St. John ( Le Bandit ) lave toute la corruption qu'elle a découverte sous une douche de fortune, l'eau ruisselant sur ses épaules, ses pieds voisinant les animaux de la basse-cour. Il en va de même pour les hommes : si un escroc joué par un vieux cabot (Rol and Young) lit la Bible à des clochards du Lower East Side ( St. Benny the Dip , 1950), il ne ressent aucune révélation, mais les émeut sans s'en rendre compte, variation insolite sur le paradoxe du comédien. Car le spectacle est un révélateur. Ulmer organise son petit théâtre du monde en vase clos, spectacle dans le sp ectacle. Les marionnettes de Barbe bleue  (1944) donnent un reflet magnifié de l'action et s'y intègrent. Dans I pirati di Capri  ( Le Pirate de Capri , 1949), c'est une mascarade qui est une machination. Au premier plan de Carnegie Hall  (1947), la caméra avance sur une maquette de la sa lle de concert, en perspective forcée, vue de la rue. Une image semblable ouvre plusieurs films, ou intervient dans les p remières minutes : The Black Cat, Barbe bleue, L'Impitoyable, The Naked Dawn, Daughter of Dr Jekyll, The Man from Planet X ... C'est le « il était une fois » d'Ulmer, le signal qu'on entre dans un univers artificiel de make-believe. La splendeur du vrai, que célèbrent les plans longs, n'existe pas sans la splendeur du cadr e scénique. Le travelling avant délimite une aire d 'action dont on ne sortira plus. À l'intérieur de Carnegie Hall , une répétition est en cours. Un plan d'ensemble montre trois femmes de ménage qui entrent et avancent, accompagnées en travelling latéral, en traînées dans l'émotion de la musique. Cette fascin ation est celle d'Ulmer lui-même. Elle apparaît dans les sujets aut ant que dans l'emploi de partitions symphoniques ou néoclassiques, sans compter la citation fréquente de musiques du 19e si ècle. Mais la musicalité est aussi et surtout celle de la mise en scène. De The Black Cat à Détour en passant par Carnegie Hall , quels que soient les moyens et les opérateurs, les mêmes travellings sinueux, accompagnant le mouvement émotionnel, s'arrêtent sur un objet avec tantôt un changement de point (la main de Karloff se crispant dans une transe érotique sur une statue de nu), tantôt une ponctuation (les mains sur le clavier au début de Détour ) ou une transition (la bouteille de whisky dans le même film). Le héros de Détour (1945) exprime son humeur par des variations au piano où Brahms se transforme en boogie ; cette virtuosité lui vaut un pourboire qui lui fait honte. La jeune femme de St. Benny the Dip est une fille d'im migré qui rêve d'être cantatrice. Le maestro de Jive Junction (1943) s'étonne devant le jazz : « Mais c'est de la musique. .. peut-être. » L'héroïne de Carnegie Hall interdit la moindre concession à la musique moderne ou populaire : tout s'arrête à Tchaïkovski, la chanson de nightclub est une déché ance. La petite immigrée angélique qu'elle est au début pourrait de venir la mère abusive américaine de The Naked Venus.  Même si elle s'incline à la fin devant le jazz des big bands, elle reflète l'attitude du cinéaste. Carnegie Hall est un hommage à la conquête de l'Amérique par les immigrés et les compositeurs européens du 19e siècle. D'une culture résolument b ourgeoise, le Kulturbürger Ulmer a la nostalgie d'un art noble, q ui s'accommode par force du mercantilisme américain . Les interprètes aussi reflètent cette aspiration, femmes ou hommes : David Opatoshu ( The Light Ahead ), John Carradine ( Barbe bleue ), George Sanders ( The Strange Woman ) et Louis Hayward ( I pirati di Capri ), sans oublier le plus étrange, Tom Neal dans Détour ... on ajouterait volontiers et paradoxalement Ann Savage, dont l'interprétation survoltée dans ce dernier film n'a pas d'équivalent dans le cinéma américain. Ce perso nnage déplaisant finit par toucher, dans sa course autodestructrice parallèle à celle de son partenaire de rencontre, q ui lui adresse la plus cynique des déclarations d'a mour avant de la tuer par coïncidence.
 
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La vie est un conte C'est un prolongement logique qu'Ulmer se soit plu à raconter à ses premiers visiteurs admiratifs un p arcours rêvé, qui l'aurait vu collaborer à tous les grands films alle mands des années 1920, sans compter quelques scandi naves et américains. « Ce sont des petites choses, quelle importance pou vez-vous accorder à ça ? » s'amusait-il. (Lui ayant demandé de corriger une synthèse des propos qu'il m'avait tenus, j'ai p ris soin, depuis, de vérifier doublement les faits mentionnés dans le présent texte). Peutêtre aussi lui fallait-il se rassurer en fin de carrière. Sans succès, mais cette fantaisie a contribué à le livrer à des cinéphiles-philatélistes pour qui ne compte que l'anecdote minuscule d'une attribution. Edgar G. Ulmer a sans doute réussi son pari, sinon sa carrière. Il a rejeté la définition hollywoodienne d'un cinéma normalisé et n'a jamais renoncé à ses rêves. Mais c'est à chacun de faire son histoire du cinéma, et les vies imaginaires ne sont pas les moins passionnantes. Bernard Eisenschitz   
 Detour de Edgar G. Ulmer Coll. La Cinémathèque française – DR.  1904  Naissance à Olomouc (aujourd’hui en République tch èque) 1927  Assiste le décorateur Rochus Gliese sur le tourna ge de L’Aurore de F.W.Murnau 1933  Sortie de Damaged Lives , son premier film réalisé  aux États-Unis  1934  Réalise Le Chat noir , avec Bela Lugosi et Boris Karloff. Produit par Universal, c’est le plus grand succès de l’année pour le studio 1945  Sortie de Détour , film noir à petit budget qui sera par la suite loué par la critique 1946-48 Fort de cette reconnaissance il réalise avec des moyens plus importants les drames Le Démon de la  chair et LImpitoyable qui seront des succès. 1955  Réalise Le Bandit avec Betta St. John et Arthur Kennedy, salué par François Truffaut 1964  Réalisation du huis-clos The Cavern (Sept contre la  mort) qui sera son dernier film 1972  Mort le 30 septembre à Los Angeles    
 
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LES FILMS  
  American Matchmaker (Amerikaner Shadchen) de Edgar G. Ulmer Etats-Unis/1939/87’/VOSTF /35mm Avec Leo Fuchs , Judith Abardanel, Yudel Dubinsky. Un jeune Juif new-yorkais vient d’échouer dans sa huitième tentative de mariage. Pour s’éviter de nouvelles déceptions, il décide de ne plus rien tenter avant d’avoir rencontré la femme idéale. Film restauré par le National Center for Jewish Film me 18 juil 19h30 me 25 juil 15h00  L’Atlantide (Antinea, l’amante della città sepolta) de Edgar G. Ulmer France-Italie/1961/104/VOSTF/35mm D’après Pierre Benoit. Avec Haya Harareet, Jean-Louis Trintignant, Rad Fulton. Suite à l’accident de leur appareil, les trois passagers d’un hélicoptère errent dans le désert et découvrent la cité souterraine d’Atlantis dirigée par la reine Antinéa. di 08 juil 21h15 sa 28 juil 21h45  Le Bandit (The Naked Dawn) de Edgar G. Ulmer Etats-Unis/1955 /82’/VOSTF /35mm Avec Arthur Kennedy, Betta St John, Eugène Iglesias. Au Mexique, le bandit Santagio perd son ami, blessé pendant une opération de cambriolage. Il se réfugie alors dans une ferme appartenant à un couple. me 04 juil 20h00 - Ouverture de la rétrospective Edgar G. Ulmer je 12 juil 19h30 sa 21 juil 19h30  Barbe bleue (Bluebeard) de Edgar G. Ulmer Etats-Unis/1944 /73’/VOSTF /35mm Avec John Carradine, Jean Parker, Nils Asther. Un montreur de marionnettes, auteur d’une série de crimes, tente d’échapper à la police. me 11 juil 19h30 di 29 juil 17h00  Carnegie Hall de Edgar G. Ulmer Etats-Unis/1947 /135’/VOSTF /16mm Avec Marsha Hunt, William Prince, Frank McHugh. Une petite Irlandaise rejoint sa mère aux Etats-Unis, et travaille avec elle au Carnegie Hall comme femme de ménage. Les rencontres et évènements qui s’y passeront changeront sa vie. me 11 juil 21h15 me 25 juil 21h15  
 
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Le Chat noir (The Black Cat) de Edgar G. Ulmer Etats-Unis/1934 /66’/VOSTF /35mm Avec Boris Karloff, Bela Lugosi, David Manners. Un docteur vindicatif poursuit en Hongrie un architecte sadique et adorateur du diable, qui lui a volé sa femme et sa fille. di 08 juil 17h30 di 22 juil 17h30    Club Havana de Edgar G. Ulmer Etats-Unis/1945/61’/VOSTF /16mm Avec Tom Neal, Margaret Lindsay, Don Douglas. Un soir au club de Havana, les histoires de plusieurs personnages s’entrecroisent. di 15 juil 15h00 me 01 août 19h30  Cossacks in Exile (Zaporo zehts za dunayem) de Edgar G. Ulmer Etats-Unis/1938 /89’/VOSTF /35mm D’après l’opérette de Semyon Artemovsky. Avec Maria Sokill, Michael Shvets, Helen Orlenko. À la fin du XVIIIe siècle, les Cosaques ukrainiens opprimés par Catherine de Russie sont contraints par les cavaliers russes de traverser le Danube et de s’exiler en Turquie. je 05 juil 21h45 En présence de l’historien D.J. Turner di 22 juil 19h00  Damaged Lives de Edgar G. Ulmer Canada-Etats-Unis/1933/69’/VOSTF /35mm Avec Diane Sinclair, Lyman Williams, Cecilia Parker. Un patron insiste pour que l’un de ses employés, haut placé et en couple depuis longtemps, l’accompagne à une soirée. Mais la tentation de fréquenter d’autres filles y sera grande. je 05 juil 19h30 En présence de l’historien D.J. Turner. Film suivi de Damaged Lives - supplément di 05 août 21h15 Film suivi de Damaged Lives - supplément  Daughter of Dr. Jekyll de Edgar G. Ulmer Etats-Unis/1957/72’/VOSTF /16mm Avec John Agar, Gloria Talbot, Arthu r Shields. À l’aube de son 21 ème  anniversaire, Janet Smith emmène son fiancé dans son pays natal pour lui faire rencontrer son tuteur et obtenir l’aide de ce dernier pour se marier. di 15 juil 17h30 sa 28 juil 19h30  Le Démon de la chair (The Strange Woman) de Edgar G. Ulmer Etats-Unis/1946 /100’/VOSTF /35mm D’après Ben Ames Williams. Avec Hedy Lamarr, Georges Sanders, Louis Hayward. Une jeune fille pauvre est prête à tout pour réussir dans le monde ; jusqu’à ce que l’amour s’en mêle. sa 21 juil 21h15 di 05 août 14h30
 
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Détour de Edgar G. Ulmer Etats-Unis/1945 /67’/VOSTF /35mm D’après Martin Goldsmith. Avec Tom Neal, Ann Savage, Claudia Drake. Auto-stoppeur occasionnel, un pianiste voit sa vie bouleversée par la mort inexpliquée de son chauffeur. sa 07 juil 21h00 me 25 juil 19h30  Etrange illusion (Strange Illusion) de Edgar G. Ulmer Etats-Unis/1945 /85’/VOSTF /35mm D’après la pièce de Fritz Rotter. Avec James Lydon, Sally Eilers, Warren William. Dans une clinique psychiatrique, un adolescent réussit à prouver que son père a été assassiné par son beau-père. lu 09 juil 21h00 sa 21 juil 15h00  From Nine to Nine de Edgar G. Ulmer Canada/1936 /62’/VOSTF /35mm Avec Ruth Roland, Roland Drew, Doris Covert. Un inspecteur de police cherche à capturer une bande de voleurs de bijoux impliqués dans une affaire de meurtre. sa 07 juil 19h30 En présence de l’historien D.J. Turner. sa 28 juil 17h30  Girls in Chains de Edgar G. Ulmer Etats-Unis/1943 /70’/VOSTF /35mm Avec Arline Judge, Roger Clark, Robin Raymond. Une enseignante est licenciée parce que sa sœur est mariée au plus grand malfrat local. Elle accepte alors un petit travail dans un centre de redressement pour filles. je 05 juil 17h00 ve 03 août 19h30  Green Fields (Grine felder) de Edgar G. Ulmer et Jacob Ben-Ami Etats-Unis/1937/97’/VOSTF /35mm D’après la pièce de Peretz Hirschbein. Avec Michael Goldstein, Helen Berverly, Isidore Cashier. Un étudiant talmudique, Levi- Yitzchok, quitte la synagogue et se rend à la campagne, où il est persuadé de trouver des « Juifs authentiques ». Film restauré par le National Center for Jewish Film ve 13 juil 16h30 ve 03 août 17h00  Hannibal (Annibale) de Edgar G. Ulmer et Carlo Ludovico Bragaglia Italie-Etats-Unis/1959/98/VOSTF/35mm Avec Victor Mature, Rita Gam, Milly Vitale. Accompagné d’une armée d’éléphants, le redoutable général carthaginois Hannibal franchit les Alpes, décidé à conquérir Rome. sa 14 juil 21h00 me 01 août 21h00
 
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Her Sister’s Secret de Edgar G. Ulmer Etats-Unis/1946 /83’/VOSTF /35mm Avec Nancy Coleman, Margaret Lindsay, Philip Reed. Une jeune fille de la Nouvelle-Orléans, abandonnée par son mari, découvre qu’elle est enceinte. Elle décide de donner le bébé à sa sœur, qui est mariée mais sans enfant. ve 13 juil 19h00 je 02 août 21h15  Les Hommes, le dimanche (Menschen am Sonntag) de Robert Siodmak et Edgar G. Ulmer Allemagne/1929 /74’/INT. FR./35mm Avec Brigitte Borchert, Wolfgang von Waltershausen, Christl Ehlers. Trois Berlinois, deux hommes et une femme, passent un jour férié comme les autres dans les bois de la banlieue où afflue la foule dominicale. ve 06 juil 19h15 lu 30 juil 19h30  L’île des péchés oubliés (Isle of Forgotten Sins) de Edgar G. Ulmer Etats-Unis/1943/86’/VOSTF /35mm Avec John Carradine, Gale Sondergaard, Sidney Toler. La tenancière d’une pauvre maison close rencontre deux hommes à la recherche d’un trésor caché dans un navire englouti. Elle tente alors de faire partie de l’équipe. ve 13 juil 21h00 lu 23 juil 21h15  LImpitoyable (Ruthless) de Edgar G. Ulmer et Giuseppe Maria Scotese Etats-Unis/1948 /104’/VOSTF /35mm D’après Dayton Stoddart. Avec Zachary Scott, Louis Hayward, Diana Lynn. Le jeune Horace Vendig est en proie à une ambition effrénée. Il veut dominer Wall Street et ne recule devant rien pour y parvenir. je 12 juil 21h30 di 22 juil 21h00  L’incroyable homme invisible (The Amazing Transparent Man) de Edgar G. Ulmer Etats-Unis/1960 /58’/VOSTF /16mm Avec Douglas Kennedy, Marguerite Chapman, James Griffith. Un scientifique rend un homme invisible pour qu’il puisse lui dérober du matériel radioactif. Mais l’homme est davantage intéressé par les possibilités d’un cambriolage de banque. sa 14 juil 17h30 di 29 juil 15h00  Jive Junction de Edgar G. Ulmer Etats-Unis/1943 /62’/VOSTF /16mm Avec Dickie Moore, Tina Thayer, Gerra Young. Peter Crane, un jeune musicien classique, quitte le Conservatoire pour aller au lycée Clinton. Il est alors confronté à une culture musicale très différente. sa 14 juil 19h00 je 02 août 17h30
 
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The Light Ahead de Edgar G. Ulmer Etats-Unis/1939 /94’/VOSTF /35mm D’après les nouvelles Fishe der Krumer , Die Taske, et Der Priswy de Meldele Moicher Sforim. Avec Isidore Kashier, Helen Beverly, David Opatoshu. À la fin du XIXe siècle, une épidémie de cholera éclate dans le petit village de Glubsk, parce que des jeunes filles se sont baignées dans un cours d’eau pollué. Film restauré par le National Center for Jewish Film di 15 juil 19h30 ve 27 juil 19h30  The Love of Three Queens de Marc Allégret et Edgar G. Ulmer Italie/1953/85’/VOSTF /16mm Avec Hedy Lamarr, Cathy O’Donnell, Terence Morgan. Une petite troupe de comédiens parcourt l’Europe et joue trois histoires. Version américaine, regroupant les trois histoires. Edgar G. Ulmer a réalisé celle de Geneviève de Brabant. me 18 juil 21h30 ve 03 août 21h00  The Man from Planet X de Edgar G. Ulmer Etats-Unis/1951/70’/VOSTF /35mm Avec Robert Clarke, Margaret Field, Raymond Bond. Le professeur Elliot fait construire un observatoire sur une lointaine île écossaise, avec sa fille. Un jour, un alien provenant de la planète X atterrit près d’eux. Ami ou ennemi ? di 08 juil 19h30 di 05 août 17h30  Les Mille et une filles de Bagdad (Babes in Bagdad) de Edgar G. Ulmer Etats-Unis/1952 /79’/VOSTF/16mm Avec Paulette Goddard, Gypsy Rose Lee, John Boles. Le Cadi de Bagdad désire épouser la jeune Kyra. Mais cette dernière fait appel à Ezar, fils du calife, pour échapper à cette union. Version noir et blanc du film, seule disponible. je 19 juil 19h30 je 26 juil 19h30  Moon Over Harlem de Edgar G. Ulmer Etats-Unis/1939 /75’/VOSTF /16mm Avec Bud Harris, Cora Green, Inzinetta Wilcois. Malgré les conseils dissuasifs de ses amis et de ses parents, une femme épouse un homme aux activités louches. je 19 juil 17h00 je 02 août 19h30  Murder Is My Beat de Edgar G. Ulmer Etats-Unis/1955 /77’/VOSTF /16mm D’après Aubrey Wisberg et Martin Field. Avec Paul Langton, Barbara Payton, Robert Shayne. L’inspecteur Ray Patrick poursuit une chanteuse de cabaret suspectée de meurtre. Mais un jour, l’homme supposé mort est aperçu dans une gare. je 19 juil 21h30 je 26 juil 21h30
 
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My Son, the Hero de Edgar G. Ulmer Etats-Unis/1943 /66’/VOSTF/16mm Avec Patsy Kelly, Roscoe Karns, Maxie Rosenbloom. «Big Time», un pauvre petit escroc, partage une chambre d’hôtel avec un boxeur et un immigré italien. Un jour, il reçoit un télégramme annonçant le retour de son fils devenu héros de guerre.  lu 09 juil 19h30 lu 16 juil 17h00  The Naked Venus de Ove H. Sehested (aka Edgar G. Ulmer) Etats-Unis-Grande-Bretagne/1958/74/VOSTF/35mm Avec Patricia Connelle, Don Roberts, Arianne Arden (aka Arianné Ulmer). La mère d’un jeune peintre américain apprend que sa belle-fille française pose nue pour un artiste. Elle la considère alors comme mère indigne et tente de briser le mariage de son fils. lu 23 juil 19h30 di 05 août 19h30  Natalka Poltavka de Edgar G. Ulmer et Michael J. Gann (aka Vasile Avramenko) Etats-Unis/1937 /93’/VOSTF /35mm D’après l’opérette de Ivan Kotliarevsky. Avec Thalia Sabanieeva, Olena Dibrova, Fedir Braznick. Une jeune et belle fermière ukrainienne s’attelle aux tâches ménagères en rêvant de l’homme qu’elle aime. Mais le propriétaire des terres tente de l’attirer en utilisant sa richesse comme atout. ve 20 juil 17h00 me 01 août 16h30  Le Pirate de Capri (I pirati di Capri) de Edgar G. Ulmer Italie/1949/94’/VOSTF /35mm Avec Louis Hayward, Binnie Barnes, Alan Cu rtis. En 1779, à Naples, le peuple opprimé se fournit en armes et en munitions en pillant les navires de la reine Caroline. sa 07 juil 17h00 me 25 juil 17h00  Sept contre la mort (Sette contro la morte) de Edgar G. Ulmer Italie-Allemagne/1965/96/VOSTF/16mm Avec Rosanna Schiaffino, John Saxon, Brian Aherne. En Italie, en 1944, une explosion enferme sept personnes dans une caverne : une bergère italienne et son fiancé, deux Américains, un Canadien, un général britannique ainsi que son prisonnier allemand. di 15 juil 21h30 di 29 juil 21h00  The Singing Blacksmith (Yankel der Schmid) de Edgar G. Ulmer Etats-Unis/1938/105/VOSTF/35mm D’après la pièce de David Pinski. Avec Moishe Oysher, Miriam Risele, Florence Weiss . Rien ne semble pouvoir décider Yankel le forgeron à prendre épouse : chanter, danser et boire constituent la profession de foi de ce bon vivant et incorrigible séducteur. Film restauré par le National Center for Jewish Film je 12 juil 16h45 ve 27 juil 21h30  
 
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So Young So Bad de Bernard Vorhaus et Edgar G. Ulmer Etats-Unis/1950/90’/VOSTF /16mm Avec Paul Henreid, Catherine McLeod, Grace Coppin. Le Docteur Jason intègre une école pour jeunes délinquantes. À travers le comportement des filles, il se rend compte que quelque chose ne tourne pas rond dans le fonctionnement de la maison. Edgar G. Ulmer a réalisé une partie du film mais n’est pas crédité au générique. lu 23 juil 17h00 lu 30 juil 21h30  St. Benny the Dip de Edgar G. Ulmer Etats-Unis/1951 /91’/VOSTF /35mm Avec Dick Haymes, Nina Foch, Roland Young. Parce qu’ils ont revêtu l’habit de prêtre pour échapper à la police, trois escrocs sont contraints de gérer une mission catholique de Skid Row. ve 06 juil 21h00 sa 28 juil 15h00  Tomorrow We Live de Edgar G. Ulmer Etats-Unis/1942/63’/VOSTF /16mm Avec Ricardo Cortez, Jean Parker, Emmett Lynn. Une jeune étudiante est attirée par un mystérieux ami de son père, un gangster local surnommé le Fantôme. Mais lorsque son petit ami revient de guerre, un tumultueux trio amoureux se forme. lu 16 juil 19h30 di 29 juil 19h30  Le Voyageur de l’espace (Beyond the Time Barrier) de Edgar G. Ulmer Etats-Unis/1960/73’/VOSTF /35mm Avec Robert Clarke, Darlene Tompkins, Vladimir Sokoloff. Un pilote d’essai voyage dans le futur et découvre la société dévastée par la peste. me 11 juil 17h30 sa 04 août 19h00  The Wife of Monte Cristo de Edgar G. Ulmer Etats-Unis/1946 /78’/VOSTF /35mm Avec John Loder, Leonore Aubert, Martin Kosleck. Le comte de Monte Cristo, sous l’identité du « Vengeur », est chef d’une bande de prolétaires en lutte contre de riches profiteurs. Blessé, il confie la direction du gang à sa femme. sa 21 juil 17h30 sa 04 août 21h00   Autour de Edgar G. Ulmer  Damaged Lives – supplément RÉALISATEUR INCONNU (Edgar G. Ulmer ?) Etats-Unis/1933/20’/VOSTF /Vidéo Documentaire à caractère éducatif sur la syphilis, présenté en complément du long métrage à sa sortie aux États-Unis. je 05 juil 19h30 En présence de D.J. Turner. Film précédé de Damaged Lives  di 05 août 21h15 Film précédé de Damaged Lives  
 
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