Tesis de Amenabar Alejandro
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Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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Langue Français

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Tesis Tesis de Alejandro FICHE FILM Fiche technique
Espagne - 1996 - 2h10 Couleur
RÈalisation et scÈnario : Alejandro Amenabar
Musique : Alejandro Amenabar Mariano Marin
InterprËtes : Ana Torrent (Angela) Fele Martinez (Chema) Eduardo Noriega (Bosco) Miguel Picazo (professeur Figueroa) Nieves Herranz (Sena) Rosa Campillo (Yolanda) Javier Elorriaga (professeur Castro)
L E
Anna Torrent (Angela)
D O C U M E N T
Critique
Le cinÈma a commencÈ par Ítre terri fiant.LÕentrÈe en gare de la Ciot des frËres LumiËre Èpouvanta les pre miers spectateurs qui ne surent pa faire la diffÈrence entre la rÈalitÈ et s suggestion. Par la suite, pour suscite lÕeffroi on ne pouvait plus compter s lÕeffet de surprise de la technique, il fa lut donc produire des films dont l contenu provoquerait une rÈaction simi laire du public. Ainsi naquirent les diver films de terreur et dÕhorreur avec leu diffÈrentes variantes : la sÈrie B, l gore...Une nouvelle difficultÈ se pos rapidement pour ces genres : commen surprendre et faire croire ‡ une illusio de rÈalitÈ avec du coulis de tomate et d foie de gÈnisse en guise de sang et d tripes humaines ? En fait, le problËme s pose moins en terme de simulacre qu de convention : par un pacte tacite l public accepte de regarder ces fiction et de les prendre pour vÈridiques dË que la reprÈsentation commence. Le manque de renouvellement du genr finit tout de mÍme par ennuyer. Le spec tacle qui devait produire, selon la doctri ne aristotÈlicienne, une ´catharsisª (un purgation de nos Èmotions, de no craintes) laisse indiffÈrent le publi conscient de la facticitÈ de ce quÕ regarde. Le cinÈma a beau lutter ‡ lÕaid dÕeffets spÈciaux de plus en plus perfe tionnÈs, comme le dit Hugo ´Un lion qu copie un lion est un singeª : IÕillusio rÈaliste ne fait plus le poids, elle es supplantÈe par le rÈalisme lui mÍme. L tendance sÕamorce avec des film commeMort en directpseudo-docu mentaire longtemps interdit qui montr des accidents de la route filmÈs par l Super 8 dÕamateurs, des assassinat pris par des camÈras de tÈlÈ-surveillan ce, etc. A quoi bon attendre quÕune camÈr filme des meurtres par hasard ? On met ‡ rÍver des situations o˘ le came
man est lÕassassin comme dansHenry portrait of a serial killerou plus drÙl CÕest arrivÈ prËs de chez vous. Mai une fois encore ce nÕest pas la fictio qui est scandaleuse. CÕest la rÈalitÈ. O commence ‡ entendre parler dessnuf moviesau dÈbut des annÈes 80 Hollywood mais lÕon croit pendant lon temps quÕil sÕagit dÕune ´lÈgende ur neª. Lessnuff moviessont la manifesta tion maximale de la terreur en images on kidnappe une personne, on la tortur et on la tue rÈellement en filmant l tout. Les copies sont ensuite distribuÈe dans des circuits privÈs et clandestin comme ceux rÈcemment dÈmantelÈs a Canada, en Finlande et en SuËde. CÕest cette surenchËre de cruautÈ et d voyeurisme que choisit de traite Alejandro Amenabar dans son premie long-mÈtrageTesis. Angela, son hÈroÔ ne, prÈpare une thËse sur la violenc audiovisuelle. A la recherche dÕimag insurmontables, elle dÈcouvre lÕexiste ce dÕun rÈseau desnuff movies Commence alors un thriller excellem ment ficelÈ avec une maÓtrise du sus pense et un traitement de lÕimage dÕu maturitÈ peu commune. La justesse d montage est un parfait compromis entr la suggestion qui peut Ítre agaÁante e un voyeurisme qui dÈtruirait lÕargume du film. Souci que lÕon retrouve dans l propos du rÈalisateur qui dÈclare : ´U des principaux paris de ce film est d combiner la cruautÈ du message avec l sensibilitÈ du publicª. Loin de tout mani chÈisme visant ‡ condamner, dÈfendr une censure ou des petits triangles e bas de lÕÈcran, le rÈalisateur prend e compte la dÈlectation toute humain quÕil y a ‡ regarder des images violent et le consentement du spectateur devenir un voyeur des horreurs d monde. En plus dÕun excellent fil dÕaction,Tesisse double dÕune thËs antithËse, synthËse sur la question sui vante : la sociÈtÈ du spectacle doit-ell faire ce que le public lui demande ? -
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.25.11.83
dans les meilleures audiences nÕest que cinquiËme. Alors quÕil y a cinq ans, les cinq meilleures audiences Ètaient des films. Ils sont dÈsormais remplacÈs par des sÈries tÈlÈs et...par des magazines dÕinformation, des reportages, des reali-ty-shows : ce que Alejandro Amenabar qualifie de ´snuff softªÉ Angelo Cianci CinÈ Libre n∞33 - DÈcembre 1996
Film ‡ thËse comme le suggËre son titre (Tesis ! thËse en espagnol) ou thriller comme le voudrait son traitement, le pre-mier long mÈtrage dÕAlejandro Amenabar joue sur les deux tableaux. La dÈnoncia-tion de la violence audiovisuelle, symbo-lisÈe ici par les snuff movies, est surtout portÈe par les dÈclarations de Castro (dont son leitmotiv : il faut donner au public ce quÕil rÈclame) et par lÕultime intervention de la tÈlÈvision. Pour le reste nous sommes bien plus proches dÕun thriller traditionnel, plutÙt bien menÈ dans lÕensemble, mais qui sÕen tient aux habituelles rËgles du genre : suspense sur le nom du coupable et le sort de lÕhÈroÔne (É), Èclats de violence, opposition incertaine bons/mÈchants (mÍme Angela est un personnage ambigue entre sa dÈnonciation de la vio-lence et une curiositÈ pour le morbide dÈvoilÈe dËs les premiËres minutes, quand elle veut voir le corps coupÈ en deux du suicidÈ du mÈtro, et plus tard dans son insistance ‡ Ècouter les cris de Vanessa et son attirance trouble pour Bosco). Alejandro Amenabar traite son scÈnario et sa mise en scËne avec assez dÕinsistance pour que le spectateur ne soit jamais dÈroutÈ par lÕaction ou les intentions. Avec en corollaire des redon-dances et une certaine lenteur qui lais-sent penser que quelques minutes de moins nÕauraient pas ÈtÈ prÈjudiciables au film. FranÁois Chevassu
D O C U M E N T
La derniËre sÈquence deTesis, ce pre mier film dÕun rÈalisateur de vingt-troi ans, est lourde dÕune ambiguÔtÈ q donne son poids ‡ lÕÏuvre. Les deu jeunes hÈros sortent ‡ peu prË indemnes de lÕhÙpital, suivent donc u parcours vers lÕextÈrieur (la lumiËre, l vie) qui signifie logiquement que tou est bien qui finit bien. Mais au long de couloirs, dans les chambres dont le portes sont ouvertes, les malades su leur lit ont tous la mÍme attitude : ten dus vers les tÈlÈviseurs accrochÈs au murs. La tÈlÈ diffuse le ´documentª (u snuff movie) qui a ÈtÈ lÕenjeu de la fi tion qui nous a tenus en haleine pendan 120 minutes. LÕattention des tÈlÈspect teurs donne raison au professeu Antonio Castro, le mÈchant de lÕaffair qui prÈtend que les cinÈastes nÕont pa ‡ se fixer de limites morales : il fau donner au public ce quÕil a envie de voir Tesis(la thËse) est un thriller modern et dÈsespÈrÈ, qui se clÙt sur la victoir mÈcanique des forces du mal. La premiËre habiletÈ dÕAmenabar e dÕavoir situÈ son histoire dans le cadr le plus banal qui soit pour le publi dÕaujourdÕhui : une universitÈ ( Complutense ‡ Madrid), avec amphis couloirs et escaliers, plus prÈsentabl que Censier ou Tolbiac certes, mais pa fondamentalement diffÈrente. Avec de sous-sols aussi, autres couloirs d bÈton, de grosses canalisations et de portes de fer qui ouvrent sur des cagibi indÈcis. Rien de gothique l‡-dedans, pa de toiles dÕaraignÈes ni de chauves so ris. Pas de sarcophages et de bruits d chaÓne. LÕenjeu de la terreur, IÕinstr ment de la mort : des cassettes vidÈo une camÈra Sony perfectionnÈe. RÈsumons. Angela (Ana Torrent, qui fu la petite fille dÕEI esperitu de la col-menaet deCria cuervos) prÈpare un thËse sur les images violentes dan lÕaudiovisuel. Elle demande au vieu professeur Figueroa (le nom nÕa san doute pas ÈtÈ choisi au hasard, il Èvoque le noir et blanc travaillÈ dÕu cinÈma dÕun autre temps) dÕaller
elle emprunter ‡ lÕenfer de la vidÈ thËque (IÕuniversitÈ a une vidÈothËqu riche ‡ tuer de dÈpit un ayant droit, mais ce serait une autre histoire) une casset te de scËnes coupÈes au nom de la cen sure ou des convenances. Figueroa tombe par hasard sur un fonds cachÈ. Angela le retrouve mort, dÕun arrÍt ca diaque, devant un Ècran. Elle sÕempar de la cassette meurtriËre, et la visionn avec Chema, un Ètudiant marginal genreno futurefÈru de fantastique. CÕest un snuff movie. Une vidÈo qui enregistrÈ les tortures et la mort rÈelle infligÈes ‡ une jeune femme. Or Angel connaÓt la jeune femme, une Ètudiante du dÈpartement disparue quelques moi plus tÙt. Les sous-sols de l Complutense hÈbergent un rÈseau qui fabrique et diffuse des cassettessnuff. Angela et Chema (Chema dont Angel doute parfois) mËnent une enquÍte haut risque - le risque pour elle de deve-nir ‡ son tour la vedette dÕun autresnuf movie- pour arriver au finale Èvoqu plus haut. Le scÈnario, fondÈ sur des retourne ments et des doutes, sur des poursuite haletantes et des investigations rigou reuses (la dissection des images et lÕa de les faire parler), est donc habile. La mise en scËne dÕAmenabar lÕest enc plus, qui repose sur lÕart de ne pas mo trer. …videmment. La clÈ en est donnÈe dËs lÕouverture du film : un suicide dan le mÈtro. Angela, fascinÈe, sÕapproch sur le quai de la station, de lÕendroit o elle sait (o˘ nous savons) quÕil y a l corps dÈchiquetÈ. Elle marche en biais, partagÈe entre lÕhorreur et lÕenvie besoin) de voir. Au moment o˘ elle va y parvenir (nous aussi), une main ferme, celle probablement dÕun agent de sÈc ritÈ, la dÈtourne. Ce nÕest pas ´Circulez, il nÕya rien ‡ voiªr, mai ´Circulez, on ne doit pas voirª Dans l suite du film, une autre main joue le rÙle de lÕagent de sÈcuritÈ : celle de la mo teuse. On ne voit jamais lÕhorreur, Tesi est un film pudique, qui ne triche pas
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sociÈtÈ malade (IÕÈchantillon reprÈsen-tatif quÕon en connaÓt, cÕest les tÈlÈspec-tateurs posÈs sur les lits de lÕhÙpital) sÕen repaÓt quand, aprËs la destruction du rÈseau, la tÈlÈvision la sert au journal de vingt heuresÉ On ne voit pas lÕhorreur, mais on sait lÕhorreur visible. Il existe depuis longtemps un cinÈma fantastique espagnol. On se souvient de JÈsus Franco (pour les plus jeunes, je prÈcise quÕil ne sÕagit pas dÕun avatar du caudillo dÈfunt, mais dÕun cinÈaste bien rÈel qui a fait dans la sÈrie Z) ou dÕAlex de la Iglesia (Action mutante, diffusÈ en France il y a quelques annÈes, et plus rÈcemmentEl dia de la bestia). Des histoires de morts et de sang. Beaucoup de sang. Un fantastique de la conniven-ce. Tesisrepousse cette connivence. Amenabar a fait un thriller rÈaliste, ins-crit dans la sociÈtÈ contemporaine et dans un vraisemblable sans dÈfaut. Je sais bien quÕune partie de la critique espagnole a attaquÈ le film prÈcisÈment sur la vraisemblance : il est impensable quÕun honorable professeur dÕuniversitÈ dirige un rÈseau de pornographes abso-lus. Bon. On lÕadmet plus facilement dÕun vrai/faux chÙmeur belge, nÕest-ce pas ? CÕest une fausse question. LÕimportant, cÕest quÕun cinÈaste de vingt-trois ans, qui se dÈfinit dÕabord comme un spectateur (un cinÈphile), coule dans le moule du thriller une inquiÈtude rÈelle sur le devenir des images animÈes. Avec un talent incon-testable. Jean-Pierre Jeancolas Positif n∞430 - DÈcembre 1996
Dans lÕune des scËnes les plus drÙles de Tesis, on annonce ‡ un groupe dÕÈtu-diants en train dÕattendre leur profes-seur, que celui-ci est mort en visionnant un film mystÈrieux, disparu depuis lors. De lÕassistance, une voix arrogante dit ‡ - ´˚
D O C U M E N T
espagnol !ª. Cette boutade tÈmoigne ‡ merveille de la dÈmarche dÕAlejandr Amenabar, jeune rÈalisateur de vingt-trois ans, qui nÕa que faire du cinÈma d son pays, de ses maÓtres ou de son his-toire. Il nÕest mÍme pas question po lui dÕen rÈvolutionner la forme. Il sÕa plus radicalement, de lÕignorer. Et de s tourner ailleurs, vers lÕAmÈrique. Parfa exemple de cinÈphile ´moderneª, nourri par la tÈlÈvision, la vidÈo, et accessoire-ment, les salles obscures, Amenabar nÕ pourtant pas lÕambition dÕun fronde Aux antipodes de Tarantino, par exemple, travailler un genre, le revoir, le dynamiter en y apportant de nouvelles influences ne lÕintÈresse pas. Il se pos plutÙt en ÈlËve appliquÈ, en disciple admiratif dÕHitchcock, Kubrick o Coppola, quÕil cite comme ses rÈf rences principales, avec une passion Èvidente pour le cinÈma dÕhorreur. L film sÕen ressent, parfois ‡ ses dÈpens forcÈment, il nÕatteint pas le niveau de auteurs dont il se rÈclame-, mais reste un exercice intÈressant. LÕintrigue e des plus classiques : le professeur trou-vÈ mort dans la salle de projection diri-geait la thËse dÕAngela, jeune Ètudiant qui travaille sur la violence audiovisu le. Cette derniËre sÕempare de la cas te et dÈcouvre quÕelle contient un s movie- film circulant sous le manteau sont mis en scËne des assassinats rÈ Avec lÕaide dÕun camarade, Chema, sionnÈ par les films gore, elle va ten dÕen retrouver les auteurs. A partir de cette trame,Tesisse dÈr le dans une froideur terrifiante, qui dÕabord le fait de la mise en scËne. personnages Èvoluent en univers cl liÈs ‡ une architecture qui les agres les poursuit, rÈduit leur espace vital. plus grande partie du film a ÈtÈ tourn dans les locaux de lÕuniversitÈ Madrid, construction aux murs blancs lÕÈclairage blafard, parcourue dÕint nables couloirs souterrains. Amena utilise ces lieux avec un sens aigu dÈtail et une vraie maÓtrise du cadre : y vit, on y meurt, on ne sÕen Ècha
pas. Homme ‡ tout faire, IÕauteur a de sinÈ chaque plan du film, dont il a Ègale-ment signÈ le scÈnario - assez naÔf, il faut le reconnaÓtre - et la musique. QuÕ sÕagisse de faire un thriller, ou de s pencher vers le cinÈma fantastique -, il rÈussit avec brio son examen de passa-ge. Une poursuite effrÈnÈe dans les cou-loirs, toilettes et salles de cours, offre des moments dÕune tension extrÍme, q rappellent le Kubrick deShining. Le montage accentue les effets dÕangoiss et le mouvement du film devient sans failles, irrÈductible ‡ tout ÈlÈment extÈ-rieur, ‡ la limite de lÕÈtouffement. Au-del‡ de ses qualitÈs de maÓtrise, la vraie singularitÈ deTesisrÈside dans son propos, variation sur le thËme de lÕimage, son pouvoir englobant q devient ici un pouvoir de mort. Pour cha-cun, le rapport ‡ lÕimage est empreint d morbiditÈ, dÕune fascination bien rÈell pour son pouvoir de destruction. Le monde dÕAlejandro Amenabar e dÕabord pure construction mental dÕautant plus terrifiante quÕelle pre les apparences du rÈalisme le plus cru -la mort en direct est le principe dusnuff, mais on retrouve Èvidemment des
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Ècran de tÈlÈvision. De la mÍme maniË-re, le cinÈaste insiste sur son regard lorsquÕelle voit pour la premiËre fois un filmsnuff, Èprouvant de grandes difficul-tÈs ‡ sÕen dÈtacher malgrÈ son dÈgo˚t. Pour Chema, voir un film avec Angela -dont on comprend quÕil est amoureux -remplace lÕacte sexuel. AprËs lÕavoir convaincue de regarder en sa compa-gnie le film qui a tuÈ le professeur, il lui demande le plus naturellement du monde : ´ chez toi ou chez moi ? ª. DÕune naÔvetÈ parfois confondante dans ses enchaÓnements, ses retournements de situations,Tesisreste un film trËs prometteur, qui possËde le charme dÕune sÈrie B. Olivier Joyard Cahiers du CinÈma n∞508 - DÈc. 1996
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