Compte rendu resapsad 26 11 2010
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Soirée du 26 novembre 2010 à Anglet RESAP.SAD Prévenues le mardi 24 novembre 2010 au soir, par un message sur le forum posté par le RESAP.SAD (Réseau Sud Aquitaine de Soins en Addictologie), Sylvie (Haute Garonne ) et Pauzies (Tarn) se sont mises d'accord pour se rendre à cette soirée. Nous nous sommes inscrites en tant que membres de l’association AUBES. Arrivées vers 20 H pour la réunion prévue à 20 H30, nous avons été très bien accueillies par les organisateurs (dont le docteur Herran, médecin addictologue). Nous avons eu un dossier très complet de l'action du RESAP.SAD, ainsi qu'un dossier de presse regroupant des articles très intéressants. Il y avait 60 personnes de prévues (nous n'avons pas eu connaissance exacte des catégories professionnelles présentes, mais il y avait des médecins, pharmaciens, personnel soignant..) Un contretemps de taille a eu lieu: Olivier Ameisen et Renaud de Beaurepaire sont restés bloqués à Orly (tempête de neige. Ah! La France et ses flocons) plus de 2 heures. Ils sont arrivés à l'endroit prévu « Chiberta, Anglet » à 22H30 au lieu de 20H! Le déroulement de la soirée a été intelligemment inversé: Vers 21 heures, repas offert par les laboratoires Reckitt Benckiser et Merck .

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Langue Français

Extrait

Soirée du 26 novembre 2010 à Anglet RESAP.SAD
Prévenues le mardi 24 novembre 2010 au soir, par un message sur le forum posté par le
RESAP.SAD (Réseau Sud Aquitaine de Soins en Addictologie), Sylvie (Haute Garonne ) et Pauzies
(Tarn) se sont mises d'accord pour se rendre à cette soirée.
Nous nous sommes inscrites en tant que membres de l’association AUBES.
Arrivées vers 20 H pour la réunion prévue à 20 H30, nous avons été très bien accueillies par les
organisateurs (dont le docteur Herran, médecin addictologue).
Nous avons eu un dossier très complet de l'action du RESAP.SAD, ainsi qu'un dossier de presse
regroupant des articles très intéressants.
Il y avait 60 personnes de prévues (nous n'avons pas eu connaissance exacte des catégories
professionnelles présentes, mais il y avait des médecins, pharmaciens, personnel soignant..)
Un contretemps de taille a eu lieu: Olivier Ameisen et Renaud de Beaurepaire sont restés bloqués à
Orly (tempête de neige. Ah! La France et ses flocons) plus de 2 heures.
Ils sont arrivés à l'endroit prévu « Chiberta, Anglet » à 22H30 au lieu de 20H!
Le déroulement de la soirée a été intelligemment inversé:
Vers 21 heures, repas offert par les laboratoires Reckitt Benckiser et Merck .
Nous avons parlé Sylvie et moi :
avec un psychiatre qui traitait uniquement des patients
trauma-crâniens,
de très importants
problèmes urinaires
l’empêche
d’aller au delà de 60mg/jour, dans ces conditions ses résultats sont
très mitigés.
Une réponse en fin de soirée a été donnée par OA: « effectivement, pour ce type de population, cela
pose problème
» ..
RDB a ajouté qu’il avait des patients ayant d’énormes problèmes d’énurésie.
avec une addictologue peu convaincue par le traitement avec le baclofène, mais qui prescrit
cependant
à des gens qui acceptent d’être abstinents.
Quelques réflexions de sa part: avec mes patients, cela ne fonctionne pas vraiment.
Après avoir expliqué notre parcours avec le baclo, elle nous dit:
«
Et vous pensez prendre du baclofène toute votre vie »?
J'ai répondu: Madame, j'ai pris des anti-dépresseurs toute ma vie. Et j'aurais pu rajouter , et bien
d'autres « calmants ».
Sylvie a ajouté qu’elle préférait prendre le baclofène toute sa vie si cela pouvait lui permettre d’
avoir la liberté
de boire normalement. Cela a laissé ce médecin
assez dubitative, mais peut être
n’appréhende t-elle
pas complètement le problème de ses patients.
Le psychiatre à côté de qui nous avons mangé nous a dit (entre deux blagues et beaucoup
d'anecdotes sur les Basques):
-Vous êtes les premières patientes que je rencontre, qui semblent être sorties de l'alcoolisme sans
douleur et les premières malades à faire la promotion d’un médicament .
Sylvie a expliqué que beaucoup de personnes, venant sur le forum, faisaient part de l'évolution
positive du traitement.
Détail amusant: au moment de l'apéritif, le docteur Herran, bienveillante, est venue nous proposer
quelque chose à boire: « Jus de fruits? Perrier? ;.. »
Elle avait un verre dans la main, et je lui ai demandé ce qu 'elle buvait.
De la sangria, répond- t-elle.
J'ai dit:Je veux bien, et Sylvie a dit oui aussi.
J'ai rajouté: nous ne sommes pas abstinentes!
Rigolade!!!
Revenons à la soirée.
Vers 22H30, la conférence a commencé.
Le docteur Dalouède de Bayonne
a introduit la soirée en rappelant le THS 2009 de Biarritz
auquel avait participé Bernard Joussaume et salué le courage de Renaud de Beaurepaire par
rapport à sa prescription hors AMM dans le cadre hospitalier.
OA a expliqué son parcours (plus court que le colloque du 26 juin) (
Applaudissements).
Il nous a informé que grâce à un don important fait par un malade guéri par le baclofène, un essai
à dose largement supérieure au 30mg,dans une université d’Amsterdam aura lieu en 2011 et que le
CHU de Clermont Ferrand allait poursuivre les études d’imagerie sur le cerveau.
RDB a expliqué son expérience avec les patients (vous connaissez, c'est la vidéo du 26
juin).
(Applaudissements).
Quelques questions de spécialistes: sur les dosages, le protocole.
Olivier Ameisen et Renaud de Beaurepaire ont apporté les éclaircissements nécessaires.
Puis, il était tard (minuit et demi):
Je me suis lancée et j'ai donné le bref témoignage que j'avais préparé (fichier joint).
(Applaudissements).
(Le professeur Ameisen a commenté en me disant que j'étais arrivée à ma dose d'indifférence).
Enfin, il était minuit trente passé.. Plus de temps pour d’autres questions ou interventions,
dommage les débats étaient forts intéressants.
Nous sommes rentrées à Saint Jean de Luz pour un repos bien mérité.
Une magnifique soirée où nous sommes heureuses d'avoir montré l'existence de AUBES.
Témoignage pour la soirée d'information sur le baclofène à Anglet le 26 novembre 2010.
Je suis membre de l'association « Aubes »: association des usagers du baclofène et sympathisants »
dont Messieurs Ameisen et de Beaurepaire sont membres.
Je voudrais apporter mon bref témoignage:
Comme le professeur Ameisen, il y a quelques années, j'avais trouvé en 2008
des articles sur
Internet, parlant du baclofène.
Je les ai mis en « raccourci » sur mon ordinateur, et je n'y ai plus pensé.
En avril 2010, j'ai entendu, par hasard, l'émission de Matthieu Vidard « la tête au carré », à 14
heures, qui parlait d'un médicament traitant de l'addiction à l'alcool.
J'ai fait des recherches, découvert le site « Aubes » et je m'y suis inscrite le 25 mai 2010.
J'avais commandé le livre d'Olivier Ameisen, 15 jours auparavant.
J'ai réussi à prendre RDV avec mon médecin généraliste, et à lui parler de ma dépendance.
Il ne connaissait pas le traitement de l'alcoolisme par le baclofène.
J'ai commencé
à prendre le traitement le 27 mai 2010.
Aidée par les personnes du forum de « Aubes », pour lesquels je n'ai pas de mots assez chaleureux
pour leur exprimer toute ma reconnaissance,et les conseils du médecin prescripteur du forum, j'ai
expliqué à mon médecin comment augmenter les dosages.
Il m'a fait une totale confiance en me disant (après avoir consulté des sites médicaux dans son
cabinet sur Internet, en ma présence): « apparemment, vous en savez plus que moi ».
J'ai tenu un calendrier succinct de mes dosages, et des effets du traitement.
La 1ère manifestation du baclofène m'a laissée stupéfaite (mon médecin aussi).
Disparition rapide et en quelques jours de mes douleurs dues à une fibromyalgie décelée il y a
quelques années. Sommeil retrouvé, appétit aussi.
Je ne développerai pas davantage sur ce sujet, car j'ai déjà échangé, avec le docteur Joussaume,
président de l'association Aubes.
J'ai beaucoup cogité, et j'en suis arrivée à la conclusion que ces douleurs, que mon alcoolisme
(depuis peut-être ma période intra-utérine) étaient dues à des facteurs essentiels:
L'anxiété, le stress.
Je me permets de redire ce que disait Olivier Ameisen tout à l'heure: « Soignez mon anxiété, et
j'arrêterai de boire ».
Page 165,de son livre « le dernier verre » il écrit: « je n'ai cessé de répéter à mes médecins et
thérapeutes que mon problème fondamental était l'anxiété , qui se traduisait par une tension
musculaire chronique, et lorsque celle-ci se transformait en panique, cela déclenchait mon envie de
boire, la seule chose qui me soulageait ».
Aujourd'hui, après 6 mois de traitement au baclofène , je suis à 110mg/jour .
Et j'y reste, pour l'instant.
Je n'ai plus de craving.
Je n'ai pas cherché à atteindre la dose d'indifférence, car pour moi, boire un verre de vin aux repas
et un apéritif de temps en temps, me semble un immense progrès en rapport de mon ancienne vie.
A ce propos, je vais encore citer Monsieur Ameisen, dans «
l'à peu près »:
Je ne suis pas comme avant. Je suis une autre personne.
Et s'il m'arrive encore parfois aujourd'hui d'être stressée ou anxieuse, car on ne guérit jamais tout à
fait de sa nature profonde( je suis toujours quelqu'un d'émotif), cela ne va jamais au delà d'un verre
ou deux supplémentaires.
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