Kim Thuy s'implique

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Kim Thuy s'implique

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• Publié par: okemepar
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• Langue: Français
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Extrait

Arts et culture

joUrnée internationale de la femme Un deuxième roman sur Kim thuy s’implique le point d’être p a u n qu b e l R i u, é le premier Granby (mel)— Voilà déjà plus d’un roman de Kim Thuy, a vu le jour. Un deuxième recueil est sur le alors qu’elle n’avait que 7 ans. Et au cours de toutes ces années point de voir le jour. « Il est déposé, il est en période d’édition. Si qu’elle a vécu en sol québécois, elle a eu la chance de créer des tout va bien, il devrait paraître au début de l’automne », laisse liens avec des femmes inspirantes qui ont fait d’elle la femme savoir l’auteure d’origine vietnamienne. qu’elle est aujourd’hui. S’agit-il d’une suite à sa première œuvre ? « Oui et non, « Quand j’ai commencé dans la restauration, une amie, qui répond-elle, après quelques moments d’hésitation. J’ai Mar -è aMbert  l’était entrepreneure depuis une dizaine d’années, m’a fortement m i ê m m pr e e t s e si m o p n s   , q   u m e a j’   a v i o   i e x x   a e c s t t e p m lu e s n   t m la û   r m e. ê P m a e s     p t l a u n m t e a , u     m n a i i v s e   a q u u’   e d n e     ie ve l conseillé de prendre une journée par semaine pour penser à [e-mail] tout ce que je faisais, à où je m’en allais plutôt que de tour - la langue, mais plus dans mon propos. La première étape billonner sans but », cite-t-elle en exemple. parlait de survivre, la deuxième, de vivre. » Granby— Forte de tous les succès qu’elle a vécus depuis Et quand j’étais encore à l’université et que je participais « lecteurs d’en juger… en septembre, si tout va bien. Aux qu’elle a mis le pied en sol québécois — à Granby de surcroît à un concours littéraire, une de mes professeures m’a dit : Croisons-nous les doigts ! — il y a plus d’une trentaine d’années, l’auteure d’origine “J’espère que tu vas toujours continuer d’écrire”. Elle m’a dit vietnamienne Kim Thuy a accepté avec joie de devenir l’une des porte-parole de la fondation pancanadienne Filles d’action, dans le cadre de cette 100 e Journée internationale de la femme, que l’on célèbre aujourd’hui. « Honnêtement, je ne savais pas que cet organisme exis - tait, admet l’auteure deRu. Mais par personne interposée, j’en ai entendu parler, et j’ai trouvé que c’était une cause extraordinaire à supporter. » Kim Thuy n’a jamais souffert de discrimination sexuelle. « Je crois que j’ai eu énormément de chance, soutient-elle. Quand je suis arrivée ici, dans monboat people, je faisais partie du premier groupe d’immigrants qui arrivaient à 50-50 (50 % d’hommes, 50 % de femmes). Donc au moment de décider si on allait rester ou non, ils ont tenu compte de nos compétences, et non du fait qu’on était une femme ou un homme. » « Et si mon sexe a joué en faveur ou en défaveur, je ne m’en   suis pas rendu compte », ajoute-t-elle. Au Vietnam, encore aujourd’hui, la situation est toutefois très différente de ce qu’elle est au Canada, mentionne la Vietnamienne d’origine. « La société est encore très patriar - cale, explique-t-elle. L’homme, dans la famille, est le plus important, il a le pouvoir d’autorité. Même si la femme est celle qui gère l’économie de la famille, publiquement, c’est mal vu de dire que c’est elle qui a le contrôle de tout. »

Un devoir Si Kim Thuy a accepté ce rôle de porte-parole de la fonda - tion Filles d’action, c’est qu’elle croit devoir quelque chose à la vie. « J’ai eu beaucoup de chance dans ma vie, j’ai rencontré des mentors à toutes les étapes de mon existence, et si je peux aujourd’hui inspirer d’autres jeunes femmes… En fait, je veux redonner un peu de tout ce que j’ai reçu », dit-elle. On le sait, Kim est débarquée à Granby avec sa famille

Kim Thuy a accepté avec joie de devenir l’une des porte-parole de la fondation pancanadienne Filles d’action, dans le cadre de cette 100 e Journée internationale de la femme.