L Artiste; revue de l art contemporaine
786 pages
Français

L'Artiste; revue de l'art contemporaine

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
786 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

HANDBOLND AT THE LNT\ERSITY OF TORONTO PRESS p^- gigantesque concert dont on a tant parlé avant son exé- après. Sous lecution et dont on a si peu ou si mal parlé, 6mur=:Hrt0. pûtrapport de l'art, il n'y avait guère que ce concert qui intéresser.nous de nos souhaits s'est réalisé. Nous demandions de-Un concert corampopulo. Tous-puis long-tempsun immense hiverces petits concerts à huis clos qu'on a donnés cetFETES plus ou moins plus ou moinsnous paraissaient mesquins, TROIS JOURNÉES DE JUILLET. cornichesDES honteux. Les sons allaient se briser contre les pei-dre dans ces loges que les Anglaisdes plafonds, ou se revue ni illumi-fous nl'avons; pas à parler de la , des ont bien raison d'appeler des lottes. Nous désiiions un nations ni des danses , ni de la liesse populaire. Les en plein air sub dt'o , où nous pussions jouir de, concert chacunefeuilles quotidiennes ont dit , d'après son dra- l'harmonie dans toute son étendue, dans toute sa portée, qu'il avait "a dire. Nous jetterons aussi notre son vibrât de toute sa puissance parcoiuiit soneau , ce où ley , passant au I>ouvre sur le tertre llétri qui re- l'aise, mourût pour ainsi dire de sa lielle'couronne en stade tout "a et couvre les victimes de juillet , et nous arriverons sous les Car c'est alors seulement que la musique, et je nemort. pavillon àfenêtres du de l'Horloge. C'est là qu'a eu lieu ce ici que de la musique solennelle, à larges traits,parle ^~ )"TOME VI. LIVKAISOW. ^^"C 18 1954 « Pi I?'48825^^ tc: f/?

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 21
Licence :
Langue Français
Poids de l'ouvrage 63 Mo

Extrait

ouvre sur le tertre llétri qui re- l'aise, mourût pour ainsi dire de sa lielle'couronne en stade tout "a et couvre les victimes de juillet , et nous arriverons sous les Car c'est alors seulement que la musique, et je nemort. pavillon àfenêtres du de l'Horloge. C'est là qu'a eu lieu ce ici que de la musique solennelle, à larges traits,parle ^~ )"TOME VI. LIVKAISOW. ^^"C 18 1954 « Pi I?'48825^^ tc: f/?" />

HANDBOLND
AT THE
LNT\ERSITY OF
TORONTO PRESSp^-
gigantesque concert dont on a tant parlé avant son exé-
après. Sous lecution et dont on a si peu ou si mal parlé,
6mur=:Hrt0.
pûtrapport de l'art, il n'y avait guère que ce concert qui
intéresser.nous
de nos souhaits s'est réalisé. Nous demandions de-Un
concert corampopulo. Tous-puis long-tempsun immense
hiverces petits concerts à huis clos qu'on a donnés cetFETES
plus ou moins plus ou moinsnous paraissaient mesquins,
TROIS JOURNÉES DE JUILLET. cornichesDES honteux. Les sons allaient se briser contre les
pei-dre dans ces loges que les Anglaisdes plafonds, ou se
revue ni illumi-fous nl'avons; pas à parler de la , des ont bien raison d'appeler des lottes. Nous désiiions un
nations ni des danses , ni de la liesse populaire. Les en plein air sub dt'o , où nous pussions jouir de, concert
chacunefeuilles quotidiennes ont dit , d'après son dra- l'harmonie dans toute son étendue, dans toute sa portée,
qu'il avait "a dire. Nous jetterons aussi notre son vibrât de toute sa puissance parcoiuiit soneau , ce où ley ,
passant au I>ouvre sur le tertre llétri qui re- l'aise, mourût pour ainsi dire de sa lielle'couronne en stade tout "a et
couvre les victimes de juillet , et nous arriverons sous les Car c'est alors seulement que la musique, et je nemort.
pavillon àfenêtres du de l'Horloge. C'est là qu'a eu lieu ce ici que de la musique solennelle, à larges traits,parle
^~
)"TOME VI. LIVKAISOW.
^^"C 18 1954
« Pi I?'48825^^ tc:
f/?SfrvL'ARTISTE.
Nousaurionsdésirémieux danspauses majestueuses, peut se faire fortement comprendre. étémédiocre. cetteépreuve
Abandonnons salons la qu'on faisait d'associer les arts pour donner un nouveaules fioritures aux clavecins de ,
lustre aux fêtes populaires. C'est a refaire et àmusiquejolie et élégante, dont nous sommes bien loin de refaire sur
nous nefaire fi, aux dilettanti de boudoir. Mais la musique grave un plus grand pied. Car concevons pas de fêtes
et religieuse les religieuses et graves sans association. La question n'est pas d'amuser lepeuple :, comme toutes cboses
ja- il faut le peuple s'amuse de lui-même.en général, veut un plus grand théâtre. Rien ne m'a que Cela ne peut
mais histoire moderne arriver sans concours. Que chacun participe deplus frappé dans les fastes de notre sa joie,
que la de son enthousiasme "a ces routs en plein airfameuse messe du Champ-de-Mars. que tout le
;
monde soit acteur : pointde spectateurs froids, niais, quiEt pourtant nous n'avons pas été satisfaits. A quoi cela
viennent promener leur ennui au milieu des ifs et des
entient-il? D'abord il nous semble que l'orchestre formé
verres de couleurs.
demi-cintre et adossé à la façade du palais était mal situé.
Alors il aura élan, enthousiasme. Qu'on seLes sons montaient en ligne droite en longeant les y rappelleaigus
ces fêtes de la Grèce où l'on accourait de toutmasses des chan- côté pourpilastres et nuisaient "a l'harmonie les v;
sa part ces jeux romainsprendre où le Tibre faisaitteurs, qu'un éloignement assez grand nous a empêché de ; af-
fluer des milliers d'hoanmes, de femmes etdistinguer, nous ont paru quelquefois par le volume des d'enfans.
Qu'on se souvienne des fêtes d'EleusisMarseillaise qui a qui sont si loinvoix mal réparties. L'hymne de la de,
des Bacchanalesnotre époque , qui sont si loinouvert et fermé le concert, a été bien attaquée. L'accom- de nos
mœurs! Unegrande émulation parmi lespagnement tambours soutenir artistes dedes pour le refrain nous a toute
une grande rivalitésorte , de joie parmi leparu d'un bel effet. Malheureusement un patriotisme fort peuple de;
l'effervescence, un oubli profond de toutelouable assurément, mais peu dilettante , n'a pas cru le inquiétude, de
l'empressement un peu de mêle-raêle a laroulement cents tambours , vérité , maisde trois assez puissantpour ren- de
la vie, de l'agitation, une odeur de fête dans l'air.forcer le Aux armes , citoyens ! et a mêlé un millier Voilày
les anniversaires des jours mémorablesde voix plus ou moins fausses. Mais cela est fort peu de de l'antiquité. En
Italiemême, de nos jours, vous rencontrerezchose car la 3Iarseillaise est un de ces chants que tout plus d'effu-;
sion dans les fêtes, parce qu'il a plusle monde peut chanter, et telle est la grandeur ton de concours.et le y 11
faut instruire le peuple à s'amuser : c'est uneanimé de ce chef-d'œuvre, qu'il résiste aux diapasons les éducation à
faire, et elle n'est pas tant à dédaigner qu'onplus mêlés et que tous les sons faux se perdent étouffés pourrait le
croire c'est un moyen de civilisationdans l'unité de l'hymne et dans l'unité ; c'est unedes sentimens de ; manière
de le faire progresser. 11 est curieux, en vérité,ceux qui chantent l'hymne. Je défie qu'on puisse défi- que la na-
tion qui passe pour la plus gaie lagurer la Marseillaise avec un chœur d'un millier d'hom- et plus- spirituelle
d'Europe soit peut-être celle quiles plus étrangers a la musique s'entende lemes pourvu qti'ils soient moins eu
,
matière fêtes.deFrançais. Et puis ces nouvelles recrues ajoutées de leur
plein gi-é aux chanteurs de la rue Lepelletier sont bien dit-on, beaucoupOn a, dépensé 'pour notre anniver-
il n'y avaitpardonnables car guère que la Marseillaise; saire nous ne nous en plaindrons pas car nous; ; sommes,
qui pût avoirquelque puissance sur les assistans. Que ve- en fait de politique, comme en fait d'art, de cet axiome
:
ce»concertnait faire dans l'ouverture de la Gazza , cette « que le gouvernement le meilleur n'est pas celui qui dé-
ouverture si trille'e de Rossini. Il fallait la laisser dormir pense le moins mais celui, qui dépense le mieux. » Seule-
l'hiver prochainjusqu'à dans les cartons des mentnousBouffes. trouvons que l'argent n'a pas toujours été bien
L'effet en plein air devait en être perdu , et le peuple employé. A quoi a servine ce vaisseau, qui a coûté tant, ce
pouvait rien comprendre. La prière de la Muettey a été vaisseau qu'on voulait si bien décorer qu'on a peilsé au
bienfort chantée et fort bien écoutée : on devait s'y at- talent d'Etex pour les sculptures ?A faire extasier la stu-
tendre de la part des chanteurs et lade part de l'auditoire. pide admiration d'un bon nombre de cockneys et de nez
Le reste du concert, à l'exception du galop de Gustap>e, au vent; d'autant plus que cette masse inerte est restée
n'a trouvé qu'un petit nombre d'assistans paisibles et si- toujours ancrée. Le peuple aime le mouvement l'agita-et
lencieux. Enfin tout cela n'a pas été mal , mais tout cela a tion, surtout dans une fête. Ce vaisseau, tranquillementL'AUTISTE.
depeu de crisspipathies,iniarré, devait exciter peu de DESCRIPTIOiN
/V/-voir h son tourjoie et d'entliousiasine. Chacun a été DRDES OBl^XISQUES LOLQSOR
après luiallé paisiblement,iral de la Seine, et s'en est LES PLACESDE LA CONCORUE ET DES INVALIDES,FIGURÉSSUR
demandait, deuxaccordé juste l'attention qu'iloir tout ALEXANDRE DELADORDEPAR M. ,
re-quelque chose qui le DE HOVTCADX RESSEICHEMESS.limites. 11 aurait fallu inventer AVCKtUtéti desesacclama-tint long-temps, qu'il suivît des yeux, masse indestructibleplus Leur a Tatigtié le temps.
Delille.dans lesexemple lancéUn immense hallon par ,
,
iions.
mille toises de laon aurait jeté , a quelques1rs, et dont
devises, au-guirlandes , desdes banderoles , desjSrre,
peuple. Qu'on enparlé aux yeux et a la joie durait plus
oriflam-produit les trois^_iuge par l'effet magique qu'ont
inter-Cette pluiesur le terre-plein du Pont-Neuf.^Kes
empresse-rubans, de vers, aurait excité son^Hiittente de
mains; illui aurait fait lever les bras, tendre les^Hient, y
redou-si "a craindre , si peu a^jurait eu de ce tumulte peu
tumulte deparce que c'est un tumulte joyeux un,Iper ,
police ne peuvent rien avoirfête, avec lequel les agens de
vivres.comme jadis a ces ignobles distributions dea faire,
symboles le peuple est super-Et puis le peuple aime les ;
quecette belle superstition qui ne parlestitieux mais de,
insignes de fête, ces devisesde glorieux souvenirs. Ces ,
d'amulettes de pièceslui auraient servi pour ainsi dire, ,
,
anniversaire si splendide. Lafrappées a la mémoire d'un
colonne, étaitstatue de Napoléon placée au sommet de la
,
la gloire de l'empire. Aussi quellepour luiun symbole de
1854- profite-affluenc

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents