Le Pittoresque Tailler le buis A consommer avec modération ...
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Le Pittoresque Tailler le buis A consommer avec modération ...

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Langue Français

Extrait

PISSENLIT
Plante vivace de la famille des chicorées. Le pissenlit, également ap-
pelé «dent-de-lion» à cause de ses feuilles dentelées, pousse spon-
tanément en Europe ; mais il est
aussi cultivé depuis le XX
e
siècle.
Le pissenlit doit son nom à ses pro-
priétés diurétiques. Choix et con-
sommation. Le pissenlit sauvage a
des feuilles vertes, petites et amè-
res ; cueilli avant sa floraison, on le
trouve en février-mars. Le pissenlit
amélioré (octobre à mars) est à
feuilles plus longues, tendres, mais
de saveur parfois peu marquée.
Les pissenlits jeunes sont meil-
leurs. Les feuilles doivent être as-
sez cassantes et lisses. A la cuisi-
ne. Le pissenlit nécessite un lava-
ge soigneux, surtout le pissenlit
sauvage.
P
ourquoi faut-il tailler le
buis comme
toutes
les autres plantes ?
Dans la nature si nous con-
sidérons les oiseaux, les pe-
tits rongeurs, les moisis-
sures, les conditions atmo-
sphériques extrêmes, dé-
truisent ou suppriment les
extrémités des jeunes plan-
tes. C’est là, la base de
toute taille. L’élimination des
extrémités lève l’inhibition
hormonale des bourgeons,
auxiliaires en amont et sti-
mule leur activité. Ce qui
conduit au développement
de branches latérales et
donc une meilleure structure
de la ramification.
Ce que nous recherchons
en taillant le buis, c’est d’ob-
tenir une plante bien rami-
fiée ou de créer une forme.
Le buis cultivé a été taillé au
moins une fois.
Les jeunes boutures sont
toujours «pincées» avant
leur plantation. Ensuite, la
taille se fera en fonction du
résultat visé. On taillera peu
les arbustes qui doivent gar-
der un aspect naturel, une
forme buissonnante et plus
souvent les topiaires pour
leur donner des formes sta-
bles : géométriques ou ani-
malières. La plupart des
formes taillées subissent
deux tailles par an. La pre-
mière vers mi-juin après le
premier pic de croissance.
La seconde en septembre
ou en octobre pour que les
plantes soient nettes pour
entrer dans la saison hiver-
nale. La taille s’effectue de
préférence par temps cou-
vert, pour éviter la brûlure
des feuilles découvertes.
Elle abîmera fatalement un
certain nombre de feuilles
qui bruniront et blanchiront
mais sans conséquences
pour la plante qui dévelop-
pera rapidement de nou-
velles pousses vertes cou-
vertes de feuilles de couleur
vert frais.
On en parle beaucoup !
Quelles sont ses propriétés,
comment le préparer, com-
ment et quand l’appliquer ?
L’ortie est une plante riche
en vitamine A, en vitami-
nes C et en minéraux, parti-
culièrement en fer. Mais elle
l’est aussi en potasse, en
phosphore et en azote.
On utilise toute la plante
avant qu’elle se mette à
graine, sauf ses racines.
Pour la préparation, il faut
une grande bassine dans
laquelle vous disposerez
pour les trois quart du volu-
me des feuilles et des tiges
d’ortie. Remplissez ensuite
le récipient d’eau de pluie
de préférence, presque au
ras bord.
Vous pouvez placer un cou-
vercle, mais non hermétique
afin que la fermentation
agisse. Ce qui ne manque
pas d’arriver au bout de
deux ou trois jours. Vous
pouvez activer le phénomè-
ne en plaçant le récipient au
soleil et en remuant la pré-
paration tous les jours avec
un bâton. Cette manipula-
tion limite les mauvaises
odeurs. Vous pouvez palier
à ce désagrément en incor-
porant des feuilles d’angé-
lique au purin. Celui-ci est
prêt lorsque vous ne consta-
terez plus de mousse en
surface.
Filtrez la préparation avant
de l’utiliser afin d’éviter de
boucher les buses de votre
pulvérisateur.
On utilise le purin d’ortie en
pulvérisation sur les feuilles
à raison de 5 à 10% par rap-
port au volume d’eau pour
stimuler la croissance de
vos plantes et les rendre
plus coriaces contre les at-
taques des insectes indési-
rables et on mélange à 50%
en arrosage pour activer
positivement l’activité micro-
bienne du sol.
On pulvérisera le purin par
temps couvert, soit le matin,
soit le soir.
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CETTE SEMAINE : Petits et grands jardins -
A vos jardins !
Le Pittoresque
Tailler le buis
A consommer avec modération !
Eric
Dumont
Hubert
Puzenat
T
rès
appréciée
en
France, l’oeuvre de
Claude Gellée, le fut
presque davantage encore
en Angleterre où l’on avait
essayé d’imiter le jardin fran
-
çais, non pas par goût véri-
table mais parce qu’il propo-
sait une image du
pouvoir
absolu. Les tableaux
et les
dessins de Claude le Lorrain
inspirèrent peintres et con-
cepteurs de jardins quand
ils ne servirent pas de mo-
dèles, transposés dans la
campagne anglaise comme
autant de paysages idéaux
dès le milieu du XVIII
e
siè-
cle.
En France, le Lorrain eut de
nombreux suiveurs. Hubert
Robert (1733 – 1808) est le
plus intéressant d’entre eux
du point de vue de l’art
des jardins. Re-
marqué par Louis
XIV qui le nomma
premier peintre du
roi, mais aussi pre-
mier
jardinier,
il
sera à l’intersection
du métier de pein-
tre et de celui de
dessinateur de jar-
din.
Son goût immo-
déré pour les rui-
nes donnera aux
architectures
de
Claude
Gellée un caractère pittores-
que, associé au sentiment
du temps qui passe. Hubert
Robert travaillera à presque
tous les grands parcs pitto-
resques du dernier tiers du
XVIII
e
siècle et notamment
au Hameau de la reine à
Versailles, au Désert de
Retz à Chambourcy, ou en-
core au parc d’Ermenonvill-
e, qui poursuivront de ce cô-
té de la Manche ce qu’on
nommera le parc à fabri-
ques.
Marc
Lechien
C.A.U.E.
Haute-Marne
Hubert ROBERT
C
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t
r
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I
Le purin d’ortie
Outils de taille :
cisailles
à haie de différentes lon-
gueurs de lames, épinel-
les, forces, égoïnes, cor-
dot, niveau à bulle, mètre.
Voir notre article du 1
er
fé-
vrier 2009. Le buis est une
plante qui supporte très
bien des tailles sévères de
rajeunissement de vieilles
haies, de buissons ou to-
piaires. Opérez de préfé-
rence en hiver ou au début
du printemps.
OSEILLE SAUVAGE
L'oseille pousse partout à l'état sauvage, mais elle est aussi cultivée.
Ses feuilles vertes, qui ressemblent un peu à celles des épinards, ont
un goût acide tout à fait particulier. A la cuisine. L'oseille s'épluche, se
lave et s'accommode comme les épinards : en purée ou en chiffonna-
de, parfois adoucie avec un roux blond ou de la crème.
Paul Di Anno : J'ai vu une étonnante émission sur les plantes sau-
vages comestibles. Que peut-on ramasser en Haute-Marne ?
3 plantes que nous trouvons dans nos campagnes…
ORTIE
Plante herbacée de la famille des Urticacée. Les espèces les plus com-
munes sont la grande ortie et l’ortie brûlante. L’ortie a des propriétés
hémostatiques puissantes. Elle est efficace pour arrêter les saigne-
ments de nez ou les hémorragies diverses. Cette plante active la diges-
tion. L’ortie était consommée au Moyen Age comme légume vert. On
peut en faire d’excellents potages. www.lesamisdelortie.fr
Parc pittoresque, du château de Cirey-sur-Blaise,
Haute-Marne
VOS QUESTIONS
?
NOS REPONSES
Par courrier, rubrique “Grand Jardin”,
14, rue du Patronage-Laïque,
52000 Chaumont.
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