Les Artistes Célèbres

G Dargenty

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• Publié par: les_archives_du_savoir
• Nombre de lectures: 29
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 28 Mo

Extrait

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Ihomirc cl OJiot,Kxcfuti;»; en vermeil cl lapis, pour l'impératrice Marie-Louise, par
f'rudlion.d'après un dessin de
IDANSANT ET J O i: A NT DE DIVERS INSTRUMENTS.AMOURS
Dessin de Prud'lion pour une rampe de iliéàlrc.
Marcillo.)(Ancienne collection Camille
PRUD'HONPIERRE-PAUL
—1738-1823
CHAPITRE PREMIER
—— — François Devosgc.I.'enfance de IVud'hon. Les premières années d'ctiuic.
— — Paris. — Concours àMariage de Prud'lion. Premiers travaux. Voyage à
— pour l'Italie.Dijon pour le prix de Rome. De'part
Pierre-Paul Prud'hon est un exemple frappant de la toute-puissance
1-58 ville de lades vocations artistiques. Né le avril ', à Cluny, petite4
province de Bourgogne, il était le di.viùmc et dernier entant de Françoise
ancienne duPiremol et de Christophe Prudon (telle est l'orthographe
— lesnom), tailleur de pierres. La maison des Prudon existe encore,
— d'une impasse, surchoses changent peu en province; elle est au fond
d'après une aquarellela paroisse Saint-Marcel. Un critique nous la décrit
Lyon. Assez chétive, maisde Thiériat, ancien directeur du musée de
deux petites pièces au rez-de-ni triste ni misérable, elle est composée de
en façade, et d'une der-chaussée, d'une seule pièce au premier étage,
rière, buanderie. Une vigne grimpantesur les toits. A gauche, une
1. Date M. Ch. Clément. — Xoîart, de Quincy,rétablie d'après les actes par
Dela-Charles Blanc, Arsène Houssaye, avaient donné le 6 avril 1760. Delécluze, 1765.
croix, le () avril 1730.
—FRANCK. — PIERRE-PAUL PRUD'hON. 1PEINTRES.CELEBRESLES ARTISTES
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verdure, et de grandsest couvert depetit logis, le toitenguirlande le
alentour'.arbres se dressent
jeunesse, son père,dans sa premièreperdit en quatre mois,Prud'hon
qu'on retrouve pro-influence maternelle,Mais la doucepuis sa mère.
et des grands cœurs,grands espritsbienfaisante à l'aurore desfonde et
de l'enfant. Parpremières annéesd'embellir lesavait eu le temps
préférait la mère; etle dernier tils, qued'amour, c'est Pierre,l'instinct
au milieu des mer-mort de ses parents,années après lalui, plusieurs
ancienne, la nouvelleréveiller sa douleur àitaliennes, sentait seveilles
« Quelle consolation peut-onétait morte :d'un de ses amisque la mère
leéprouvé comme vousmon ami? J'aiQue vous dirai-je,donner?...
quipère et une mèrequatre mois unmalheur; j'ai perdu enmême
deil m'était bien durA l'âge où j'étais alors,tendrement...m'aimaient
il ajeunesse; cependants'intéressât à maplus personne quin'avoir
- »la lie !boire le calice jusqu'àfallu
naturels,outre les soutienspourtant autour de lui,Prud'hon trouva
l'hon-protecteur, celui qui eutsûrs. Son premieramis éclairés etdes
qui allaitinculte et ignorantle génie dans le gaminneur de pressentir
Besson, un deBénédictins, fut Josephdans le,s forêts desfaire des fagots
l'une des par-avant la Révolutionqui formaientces cures provinciaux
Séduit par ladu Tiers-Etat.et les plus intelligentesties les plus saines
prit commePierre Prud'hon, Besson leet lumineuse defigure ouverte
Prud'hon gardapremiers rudiments.chœur et lui montra lesenfant de
quand il revintbien des années après,affectueux du prêtre;le souvenir
buste, la cire, quiami un portrait en àRome, il lit de ce premierde
resté.nous est
gratuite. Prud'honavaient une écoleBénédictins de Cluny yLes
reçut quelquesGrâce à lui encore, ilfut admis, grâce au curé. y
ardeurjeta, poussé par unevoie s'ouvrait; il s'yleçons de dessin. La
bois,modelant en terre, end'esquisses ses cahiers,impérieuse, couvrant
regardaitcanif, qu'ilpetites figures, des groupes taillés auen savon, de
pour sessévère d'habituded'un œil indulgent, lui siplus tard encore
mais quimédiocres sans doute,avait des tableaux,essais'. L'abbaye
ausside la maison. Cf.(iS.i;) a public une vipncttc1. Le Mai;asin pittoresque
Prud'hon, nièn\e collection, t. VllLun article sur
de Rome.Lettre à M. Fauconnier, datée2.
t. II.Joursanvault : Archives de l'Artfrançais,3. Cf. Lettre au baron de