NOUVEAUTES DOCUMENTAIRES ADULTES BIBLIOTHEQUE DEPARTEMENTALE AUTOMNE 2010 DE PRET
Intervention d’Olivier Carrérot, journaliste littéraire et collaborateur à la libraire à Ombres Blanches (Toulouse), le jeudi 28 octobre 2010 à la BDP de Cahors. 000 : GENERALITES EDITION Paul Flamand éditeur , Jean Lacouture, Les Arênes, 21 €, 9782352041184 Le célèbre biographe rend hommage à celui qui fut pour lui un maître et un ami : Paul Flamand, co-directeur des Éditions du Seuil pendant près d’un demi-siècle. C’était un bourgeois venu de Charente, sauvé à 20 ans de la tuberculose, dépourvu de tout diplôme universitaire, un chrétien non conformiste, un seigneur insomniaque qui écrivait des lettres magnifiques, aussi bien pour accueillir que pour refuser un manuscrit. Un portrait gai et chaleureux, qui nous emporte au cœur de l’aventure intellectuelle de toute une génération.JOURNALISME Race. Histoires orales d’une obsession américaine , Studs Terkel, Amsterdam, 23€, 9782354800802 Revient sur ce qui, avoué ou tu, « obsède tout le monde » aux États-Unis : la question des rapports entre Noirs et Blancs. Au cours d’une centaine d’entretiens, Studs Terkel (1912-2008), l’un des plus grands journalistes de radio qu’aient connu les Etats-Unis, nous propose de tendre l’oreille à des opinions rarement exprimées, concernant la lutte pour les droits civiques, la ségrégation, les préjugés raciaux ou les espoirs brisés de la classe moyenne noire. Lire aussi : Omerta dans la police , Sihem Souid & Jean-Marie Montali, Le Cherche-Midi, 18 € Un enfant est mort. Netzarim, 30 septembre 2000 , Charles Enderlin, Don Quichotte éditions, 18 € 100 : PHILOSOPHIE Les philosophes meurent aussi , Simon Critchley, Bourin, 23 €, 9782849411933 « Si j’étais faiseur de livre, je ferais un registre commenté des morts diverses » écrivait Montaigne. Le Britannique Simon Critchley s’est pris au jeu, s’intéressant à la mort de près de 200 philosophes. Un voyage à travers les siècles et les continents pour redécouvrir l’histoire de la philosophie. Et s’interroger sur notre propre condition de mortel. Ne dit-on pas que philosopher, c’est apprendre à mourir ?