Tricôté

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Tricôté

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• Publié par: ebividuj
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• Langue: Français
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Extrait

DOSSIER P

DAGOGIQUE

Tricôté

© Michel Cavalca Un spectacle de la Companie KÄFIG Coproduction Espace des Arts – Scène nationale de Chalon sur Saône, Espace Albert Camus de Bron La Compagnie Käfig reçoit le soutien de la Fondation BNP Paribas La compagnie Käfig est subventionnée par le Ministère de la Culture, la Région Rhône-Alpes et Culturesfrance

Lundi 19 janvier 2009 à 14h Mardi 20 janvier 2009 à 14h Représentation tous publics mardi 20 janvier 2009 à 20h30 Durée : 1 heure 05

Théâtre La Coupole, 2 Croisée des Lys, 68300 SAINT-LOUIS, Tél. [phone], Fax: [phone] www.lacoupole.fr Contact jeune public : Julie Dubail. Ligne directe : 03 89 70 91 43.

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Création 2008 Pièce chorégraphique pour 5 danseurs Direction Artistique Chorégraphie Lumières Mourad MerzoukiYoann Tivoli Assistant du chorégraphe Kader BelmoktarScénographie  Benjamin Lebreton Interprétation Costumes Rémi Autechaud Béatrice Vermande Kareem Beddaoudia Kader Belmoktar ou Johnny ThoProduction Mabrouk Gouicem Compagnie KÄFIG Cheu Ly Coproduction  Espace des Arts – Scène nationale de Chalon sur Musique et voixSaône AS’N Espace Albert Camus de Bron Réalisation, enregistrement, mixage Studio Albedo et AS'N La Compagnie Käfig reçoit le soutien de la Conduite musicale Fondation BNP Paribas Serge Folie Remerciements  Studio Lucien – Compagnie Propos Textes AS’N Olivier BorleLa Compagnie Käfig est subventionnée par  le Ministère de la Culture – Drac Rhône-Alpes  la Région Rhône-Alpes (compagnie conventionnée)  et Culturesfrance pour certaines de ses tournées  internationales  La Compagnie Käfig est en résidence  à l’Espace Albert Camus de Bron

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Dansehip-hop,dès7ans Une maille à l’endroit : avec sa nouvelle création, Mourad Merzouki retisse le lien avec le jeune public grâce à un spectacle dédié tout particulièrement aux enfants (et à la curiosité des adultes !), dans le droit fil de son adaptation dansée de la fable « Le Chêne et le roseau » extraite des Fables à la Fontaine. Une maille à l’envers… du décor. Comment fabrique-t-on un spectacle ? Par quoi et par où commence-t-on ? Comment choisit-on les danseurs, la musique... ? Le chorégraphe nous aiguille sur les chemins de la création en répondant aux questions que les spectateurs posent souvent aux artistes. Sous toutes les coutures, il met en scène et chorégraphie les coulisses d’un spectacle. Les auditions d’abord, les répétitions puis le temps des premières représentations… Trois côtés pour tricoter et dérouler le fil qui nous mène de la conception à la réalisation, trois moments pour voir de fil en aiguille se monter devant nos yeux un spectacle cousu main ! Note du chorégraphe "Un langage - le hip-hop - un mouvement issu de la rue, des quartiers de la banlieue où apparaît primordiale la rage de dire, d'exprimer cette énergie qui déborde, cette envie de vivre. Un acte volontaire, qui avec le temps, mûrit, croise des courants de pensée multiples, se nourrit de tous ces éléments et devient art. Une détermination : vouloir s'affranchir des clichés et des idées reçues; s'émanciper des poncifs du genre: "hip hop mouvement social" pour ériger ce langage en mode d'expression artistique à part entière". Mourad Merzouki Lacompagnie Käfig, qui signifie la cage, en allemand et en arabe, c'est également le titre de la première pièce que le chorégraphe présente aux "Rencontres urbaines de la Villette", au cours desquelles il obtient déjà, une grande reconnaissance du public et des professionnels. Soutenu par Guy Darmet (Directeur de la Maison de la Danse de Lyon) et Jean-Marie Bihl (Directeur du Centre Culturel Théo Argence de Saint- Priest), la compagnie crée, voyage beaucoup, s’engage sur le plan artistique, mais aussi social… Tricôté: Auditions…Répétitions…Représentations. En octobre 2007, la Compagnie Käfig commence maille après maille à « tricoter » sa nouvelle création dont la Première est jouée en janvier 2008 à l’Espace des Arts de Chalon-sur-Saône.

Théâtre La Coupole, 2 Croisée des Lys, 68300 SAINT-LOUIS, Tél. [phone], Fax: [phone] www.lacoupole.fr Contact jeune public : Julie Dubail. Ligne directe : 03 89 70 91 43.

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MouradMerzouki De l'école du cirque à la danse hip-hop... Né à Lyon en 1973, Mourad Merzouki débute dès l'âge de sept ans avec les arts martiaux et les arts du cirque. A quinze ans, sa rencontre avec la culture hip-hop l’emmène vers le monde de la danse. Il décide très vite de développer sa gestuelle hip-hop avec des objectifs plus professionnels, mais n’hésite pas dans le même temps à se confronter à d’autres langages chorégraphiques auprès notamment de Maryse Delente, Jean-François Duroure et Josef Nadj. La richesse de son parcours lui donne cette envie très forte de réaliser des projets artistiques, mêlant le hip-hop à son apprentissage de la scène et du spectaculaire, et c’est ce qu’il fait en créant en 1989, avec d’autres danseurs, sa première compagnie. En 1994, la compagnie présenteAthina, lors de la Biennale de la Danse de Lyon, un véritable succès qui réussit à transposer le hip-hop de la rue à la scène, sans lui faire perdre sa véritable identité. Le premier voyage les conduit dans les camps de réfugiés en Croatie, pendant la guerre. Ils font l’expérience que la danse peut être un puissant moyen de communiquer dans des circonstances difficiles et extrêmes. Pour développer son propre univers artistique lié à son histoire et sa sensibilité, Mourad Merzouki décide de fonder, en 1996, sa propre compagnie Käfig. Mourad Merzouki n'a eu de cesse de renouveler le langage du hip-hop, en le provoquant, en le détournant de son sens premier afin de le porter sur scène, avec une grande diversité chorégraphique, scénographique et esthétique. Lacompagnie Käfig est aujourd’hui, l’une des compagnies les plus importantes du hip hopfrançais et s’impose par un style unique, nourri d’un esprit d'ouverture à d'autreslangages chorégraphiques et artistiques. Loin de tous les stéréotypes sociaux et sans renier ses origines, la compagnie a permis au hip-hop de “ monter ” à la conquête de publics d’origines aussi diverses que les danseurs eux-mêmes. Un travail de longue haleine qui permet au chorégraphe de revendiquer, à chaque pièce, la création d'un spectacle total, extirpant enfin le hip-hop d'une seule référence qui serait celle du social et de l'exclusion pour lui donner une véritable dimension artistique ! Revuede presse De l'échauffement pré-audition au spectacle final, en passant par les dures répétitions et l'essayage des costumes, ce sont toutes les étapes d'une création chorégraphique qu'ont dansées, pendant une heure Rémi Autechaud, Kareem Beddaoudia, Kader Belmoktar et Cheu Ly (...) Quatre hommes presque élastiques, leur souplesse, leurs figures toutes en vitesse et leurs sauts surprenants arrachant à chaque fois au public exclamations admiratives et applaudissements. Sur des musiques d'inspirations variées, exécutant avec humour et beaucoup d'expressivité des mouvements d'une grande diversité... Le Dauphiné Libéré Danse solitaire à l’origine mais toujours sous le regard du groupe, le hip hop devient avec Mourad Merzouki une force collective soudée par l’urgence et le plaisir de faire front. Le Monde Rien de tel qu’une nouvelle pièce de Käfig pour prendre le pouls des créateurs dans le sillage du hip hop. (…) Des spectacles originaux, physiques et truffés de belles idées. Les Échos Théâtre La Coupole, 2 Croisée des Lys, 68300 SAINT-LOUIS, Tél. [phone], Fax: [phone] - 4 - www.lacoupole.fr Contact jeune public : Julie Dubail. Ligne directe : 03 89 70 91 43.

Petitehistoirede ladansehiphop D’où vient le hip-hop ? Le hip-hop est un mouvement culturel et artistique apparu aux Etats-Unis au début des années 70 et qui depuis s’est diffusé dans le monde entier. Issu des ghettos new-yorkais, il mélange des aspects festifs et revendicatifs. Qu’est-ce qui caractérise ce mouvement ? Les principaux éléments de la culture hip-hop sont le rap et plus généralement la musique hip-hop, le graffiti, la danse hip-hop et le DJing / Scratch. Quel est le message du Hip-Hop ? Le hip-hop est porteur du message d’Africa Bambaataa et de la Zulu Nation : « peace, love and having fun » soit « la paix, l’amour et s’amuser », mais aussi le respect des autres ainsi que l’unité des peuples. Mais qui est Africa Bambaataa ? Il est l’un des « boys » du Bronx. Il appartient au gang des Black Spades. Les bagarres entre les gangs sont dures et un de ses amis est abattu en 1975 par des policiers. Africa Bambaataa quitte alors le gang et devient Dee-Jay. Il ne veut plus de violence. Il crée alors la Zulu Nation. C’est d’abord un état d’esprit. L’inverse d’un gang : tout le monde y est accepté. Peu importe la couleur, la religion et les convictions politiques. La « Nation » est internationale, elle a des membres dans le monde entier. Pas besoin de s’inscrire ou de prendre une carte : la Zulu Nation, comme le mouvement hip-hop, est une façon de vivre en amitié avec les autres. La danse hip-hop, c’est quoi ? La danse hip-hop apparaît avec la breakdance, une danse caractérisée par son aspect acrobatique des figures au sol. Les danseurs se rassemblent dans les allées, dans les cours des immeubles avec un radiocassette et un bout de carton au sol où ils s’entraînent et échangent leur pas. Le hip-hop se danse également debout, chaque danseur ayant son propre style : locking, popping, boogaloo, new style, crump… Les danseurs se retrouvent lors de « battles » ou « défis », ils s’affrontent en équipes appelées « crew » ou en solo. Aujourd’hui il existe des compétitions dont le rayonnement est international comme par exemple le célèbre « Battle of the year » qui rassemble des milliers de jeunes chaque année. Et dans les théâtres ? Aujourd’hui la danse hip-hop investit les théâtres : de nombreuses créations voient le jour. Cette danse issue de la rue est mise en scène : costumes, éclairages, musiques enregistrées ou mixées en direct. Beaucoup de chorégraphes contemporains s’intéressent au hip-hop, ils font des recherches chorégraphiques en intégrant à leur spectacle le cirque, la danse classique, la danse africaine… Les styles se mélangent et c’est ainsi que les danses se forment.

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Lexiquedeladansehiphop B-Boy ou B-Girl: servait de terme générique dans les années 1970 pour représenter tout breaker. Aujourd’hui signifie un membre actif du mouvement hiphop. Battle: confrontation verbale ou dansée entre deux rappeurs ou breakers. Beat: rythme. Beatboxing: discipline où le corps, notamment la bouche, sert d’instrument. Boogaloo: danse reposant sur des ondulations et des contractions du corps. Breakdance: danse enchaînant des figures acrobatiques et des pas de danses au sol. Crew: groupe d’amis réunissant rappeurs, graffeurs, DJ’s, etc. Cut: technique de DJ qui consiste à fragmenter une partie d’un vinyle et de le faire aller de l’avant en arrière plusieurs fois afin d’obtenir un effet de répétition (généralement en baissant le son du disque scratché à l’envers et en l’augmentant quand celui-ci est relâché). Dur à expliquer, dur à faire. DJ: abréviation de disc jockey. Il manipule les disques sur ses platines. Flow: manière qu'a un rappeur de débiter ses paroles. Le flow est composé de l'intonation, de la musicalité et de la vitesse d'élocution du rappeur. Freestyle: improvisation d'un rappeur, d'un bboy sur une bande instrumentale, ou d'un graffeur. Graffiti: inscription calligraphiée ou dessin, tracé, peint ou gravé sur un support qui n'est normalement pas prévu à cet effet (ex : les murs…). Hip-hop: regroupement de manifestations artistiques très liées entre elles autant sur le plan musical (rap), chorégraphique (breakdance) ou graphique (tags, fresques,…) et formant un mode de vie à part entière. Hip-hopper: acteur du mouvement hip-hop. Hype: danse debout jouant sur le décalage entre les danses effectuées. Locking: danse debout inspirée du disco. New School: deuxième génération de rappeurs (début des années 1990). Old School: première génération de rappeurs (années 1980). Rap: texte, improvisé ou non, souvent rythmé par les platines du DJ. Sample: échantillon sonore emprunté à un disque pour être incorporé à une nouvelle composition. Le procédé est le sampling et la machine est le sampler. Scratch: bruitage effectué par un DJ par manipulation d'un disque vinyle. Skit: intermède entre deux morceaux, souvent constitué de dialogues. Tag: signature simple du graffeur. Underground: de l'anglais - signifie littéralementsouterrain. Adjectif désignant les hip-hoppers travaillant hors des circuits commerciaux (production indépendante, aucun recourt à la promotion...).

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Lesmétiersautoursuspectacle La préparation d’un spectacle demande la participation de plusieurs équipes : artistique, technique et administrative. L’équipe artistique s’organise autour du chorégraphe et de son projet. Chaque personne fait jouer son imagination et apporte son savoir faire pour construire le projet. Le chorégraphe Le chorégraphe est la personne clé lors de l’élaboration du spectacle. Il crée la chorégraphie à partir de pas codifiés que l’on reconnaît : par exemple la « coupole » ou le « locking » en danse hip-hop…et aussi il invente des mouvements différents pour chaque chorégraphie mais aussi des déplacements et des relations entre les danseurs, le temps, l’espace et le poids. Il organise des actions et choisit comment les montrer à un public, car la danse est un art vivant. Il existe aussi tout un éventail de possibilités entre les danses composées et celles qui jouent avec l’improvisation. L’art chorégraphiqueest le nom qui désigne l’art d’écrire la danse. En grec,khoreiasignifie danse etgrapheinécrire. Comme un jeu de construction, la chorégraphie est une façon de trouver des associations, des circulations, des déplacements. Le chorégraphe puise son inspiration dans son imaginaire et parfois dans les différents arts (peinture, sculpture, littérature…) ainsi que dans les autres danses. Il peut également choisir un thème (exemple : « la folie », « la joie »...). D’une manière plus générale, il supervise l’ensemble de la création et prend toutes les décisions liées à l’acte artistique du projet. Garder une trace: depuis longtemps, danseurs et chorégraphes cherchent à garder des traces de leur travail. Malgré l’invention de systèmes d’écriture assez complexes, comme la notation Laban, (voir schéma ci-dessous) il n’y a pas une façon unique et compréhensible par tous de noter la danse. Chaque chorégraphe fait ses propres schémas ou dessins.

Notation Laban Un des dessins de Mourad Merzouki pour Tricôté

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Les danseurs Les danseurs sont des artistes qui mettent leur talent au service de la chorégraphie. Ils exécutent les pas et interprètent la danse. Ils peuvent parfois, sur demande du chorégraphe, créer certaines séquences de mouvements. Certains travaillent de manière continue dans une troupe, d’autres sont engagés pour un projet d’une semaine à plusieurs mois. Au cours d’une année ils peuvent participer à plusieurs créations avec des collaborateurs différents. Certains danseurs peuvent aussi enseigner ou à leur tour chorégraphier. Les danseurs se servent de la notation comme d’une mémoire, et aussi et surtout de la vidéo. Mais pour eux, le meilleur moyen de se souvenir d’une danse, c’est encore de la danser souvent … Car la danse se transmet et se transforme de personne à personne. Pour être prêt à danser, le danseur a besoin d’un temps de préparation : l’échauffement. Ce temps lui permet de s’étirer, de renforcer ses muscles et ses articulations mais aussi d’affiner ses sensations. Cet échauffement est aussi un temps de concentration. Le danseur fait attention à lui. Trop de fatigue rend le corps plus fragile. Il n’est pas à l’abri d’une entorse ou d’une déchirure. Pour prendre soin de son corps, chacun a ses petites astuces. Certains accordent beaucoup d’importance à ce qu’ils mangent. D’autres apprécient les massages. D’autres encore font de la musculation ou du yoga. La costumière Chargée d’habiller les danseurs, elle invente, en fonction du thème choisi par le chorégraphe, les différents costumes du spectacle. Les accessoires d'habillement tels que chaussures, coiffes et chapeaux en tout genre, font partie du costume. D'autres métiers prennent le relais de la costumière : les couturières s'occupaient des retouches (métier qui a tendance à disparaître). Autrefois, elles pouvaient monter sur scène durant les toutes dernières répétitions (que l’on appelait la « couturière »), pour ajuster les costumes à la taille des acteurs. L'habilleuse, quant à elle, entretient les costumes et aide les comédiens à s'habiller. Le scénographe Il s’occupe de l’aménagement de la scène. Il crée et fait construire les différents décors du spectacle. Il travaille en étroite collaboration avec le chorégraphe. Le créateur lumière Son rôle est de mettre en lumière le spectacle. Il choisit les différents effets lumineux et les couleurs du spectacle qui seront gérés par le technicien lumière depuis la régie lors de la représentation. Le musicien La musique peut être jouée en directe sur scène par un ou des musiciens ou alors elle est enregistrée en studio. Elle peut très bien être utilisée sans arrangements sonores et musicaux ou alors elle peut être remixée. Parfois la musique est entièrement créée pour le spectacle. Pour cela le chorégraphe fait appel à un compositeur. L’équipe technique Cette équipe gère toutes les questions matérielles avant, pendant et après le spectacle. Elle travaille sur les tournées. A chaque représentation, l’équipe technique arrive au théâtre avant les danseurs. Le régisseur général supervise et coordonne l’installation du spectacle (le « montage »). Les techniciens sont les « hommes de l’ombre » du spectacle, ils sont généralement habillés en noir pour ne pas être vu sur le plateau. Chargés d’installer les décors, les projecteurs et le matériel sonore, ils doivent être extrêmement vigilants dans leur travail pour assurer la sécurité des danseurs. Après les représentations, ils démontent les installations, rangent et transportent le matériel avec un camion jusqu’au théâtre suivant. L’équipe administrative L’équipe administrative travaille tout au long de l’année. Elle a plusieurs missions : communiquer (faire parler de la compagnie, de son style, de ses spectacles ; contacter et inviter des journalistes pour qu’ils écrivent des articles critiques ; inviter aussi des responsables de théâtre pour qu’ils puissent acheter le spectacle), prévoir les dépenses, organiser, trouver des partenaires financiers et des lieux pour diffuser le spectacle : son rôle est de tout prévoir ! Théâtre La Coupole, 2 Croisée des Lys, 68300 SAINT-LOUIS, Tél. [phone], Fax: [phone] - 8 - www.lacoupole.fr Contact jeune public : Julie Dubail. Ligne directe : 03 89 70 91 43.

Elle doit également s’occuper de toute la logistique lors d’une tournée : le transport, le logement, les défraiements (versements d’argent aux équipes techniques et artistiques lors des tournées pour leurs repas)... Le comptable rédige les contrats tandis que le « webmaster » s’occupe du site Internet… L’équipe du bureau est une véritable fourmilière qui oeuvre au bon fonctionnement du projet. Et comment tout cela s’organise ? L’équipe artistique se réunit autour du chorégraphe et de son projet de création. Il s’agit d’abord de se rencontrer. Le chorégraphe rassemble plusieurs participants, il choisit des danseurs (grâce auxauditions) mais aussi les créateurs des costumes, de la lumière, du son, du décor… Les relations humaines sont très importantes : le choix d’une équipe peut durer le temps d’une création mais aussi accompagner toute la carrière d’une compagnie. Pour la création d’un nouveau spectacle, une période derépétitionspeut durer de deux à six mois, parfois plus. C’est le temps de la recherche et des expériences. Avec les danseurs, le chorégraphe essaie beaucoup de propositions avant de trouver celles qui seront gardées. Durant ces périodes de création, l’équipe artistique peut partir en résidence dans une ou plusieurs villes. Dans un théâtre, la veille de la première représentation, on fait une répétition « générale » : on joue le spectacle en entier, mais sans public ou avec seulement quelques invités. C’est là que l’on s’aperçoit des derniers détails qui ne vont pas. Le lendemain c’est la « première » duspectacle. Comme son nom l’indique c’est la première représentation pour les spectateurs. Laplace duspectateurs Aller à un spectacle de danse est déjà une démarche. Bien que certains soient assis et d’autres sur scène, tout le monde participe. Nous regardons une danse avec notre état du moment. Lorsque nous allons voir de la danse, nous assistons à chaque fois à un événement nouveau. Chaque représentation se vit comme une expérience, il faut donc rester curieux, quoi qu’il arrive ! Quand nous avons la chance de revoir un même spectacle, nous avons toujours l’impression que beaucoup de choses ont changé. Selon notre attention et l’interprétation des danseurs, nous découvrons de nouveaux détails. Un spectacle chorégraphique n’est jamais deux fois le même : il ne peut être reproduit comme les images enregistrées, même si la distribution – le choix des artistes – ne changent pas. Despistesderéflexionparrapportàlasortie authéâtre Questions … Combien y a-t-il de danseurs ? Est-ce que tout le monde danse ? Y a-t-il un décor, des costumes, des accessoires, des lumières, des musiciens, des textes, de la musique ? Y a-t-il des accélérations, des arrêts, des suspensions ? Est-ce que c’est long, très court, fragmenté ? Est-ce que parfois ça balance, ondule, tremble ? Est-ce que les mouvements sont caressants, frappants, percutants… Que se passe-t-il entre les danseurs ? Font-ils la même chose ensemble ? En solos, en duos, en trios… Sont-ils proches ou éloignés des spectateurs ?

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Photos©Michel Cavalca

Quelquesliens: http://www.kafig.com/ http://www.culture.gouv.fr/mpe/recherche/pdf/R_424.pdf http://www.scali.net/DanseHipHop.pdf http://fr.wikipedia.org/wiki/Lexique_du_hip-hop Bibliographie : -Hip hop, l'histoire de la danse, Sheyen Gamboa,Guide édition broché, 05/2008 -La danse hip hop, Marie-Christine Vernay, EditionsGallimard Jeunesse, 2004 -On danse ?, Nathalie Collantes et Julie Salgues, Autrement et SCEREN, 2002 La rubrique jeune public du théâtre La Coupole est votre tribune Si vous souhaitez partager vos impressions, envoyez un texte par mail, il sera mis en ligne !

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