À propos de récentes publications du CEREQ : « Les voies de l’invention sont multiples ». Giret (Jean-François) [éd.] - Parcours étudiants : de l’enseignement supérieur au marché du travail. Véro (Josiane), Rousset (Patrick) - La structuration de l’offre de formation continue. Couppié (Thomas), Epiphane (Dominique) - Des bancs de l’école aux postes de travail : chronique d’une ségrégation annoncée : enquête génération 98  ; n°1 ; vol.150, pg 158-160
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À propos de récentes publications du CEREQ : « Les voies de l’invention sont multiples ». Giret (Jean-François) [éd.] - Parcours étudiants : de l’enseignement supérieur au marché du travail. Véro (Josiane), Rousset (Patrick) - La structuration de l’offre de formation continue. Couppié (Thomas), Epiphane (Dominique) - Des bancs de l’école aux postes de travail : chronique d’une ségrégation annoncée : enquête génération 98 ; n°1 ; vol.150, pg 158-160

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Revue française de pédagogie - Année 2005 - Volume 150 - Numéro 1 - Pages 158-160
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Publié le 01 janvier 2005
Nombre de lectures 9
Langue Français

Extrait

À propos de récentes publications du CEREQ: «Les voies de l’insertion sont multiples » La lecture concomitante de trois dossiers du CEREQ publiés en 2003 et 2004 pose la question de la construc-tion des voies d’insertion professionnelle au-delà de l’en-seignement secondaire que ce soit dans l’enseignement supérieur ou par la formation continue. À partir de tra-jectoires d’étudiants et des stratégies qui les orientent pour les uns, par la description de la structuration du marché de la formation continue pour les autres ou enfin de l’analyse des liens entre inégalités d’orientation sco-laires et d’insertion professionnelle pour les filles, diffé-rents types de ségrégation sont abordés soit comme un effet des stratégies personnelles soit comme construits par des variables sociologiques et par la structuration propre aux marchés de la formation et du travail.
GIRET (Jean-François) [éd.]. –: deParcours étudiants l’enseignement supérieur au marché du travail.Docu-ment réalisé dans le cadre du groupe de travail sur l’en-seignement supérieur du CEREQ. Marseille: CEREQ, 2003. – 86 p. (Relief ; n° 1).
Issu des travaux du groupe « Enseignement supérieur » créé par le CEREQ et formé de représentants d’une dizai-ne d’universités, ce document retrace les liens entre par-cours de formation dans les établissements d’enseigne-ment supérieur et insertion professionnelle de leurs diplômés. Il est constitué de cinq contributions qui ren-dent compte de l’exploitation d’enquêtes longitudinales auprès des diplômés où la composante méthodologique, si elle est importante (effet de cohorte/effet de structure, analyse de données textuelles, moindres carrés ordinaires ou double), n’est pas la seule abordée. Tant s’en faut, les textes apportent des résultats sur la diversité des parcours au sein de l’enseignement supérieur avec de multiples (ré)orientations à travers les notions de projet profession-nel, de stratégie, de qualité de l’insertion, de travail en cours d’études et de complexité des parcours.
Le principal résultat qui fédère l’ensemble de ce do-cument est important pour qui veut se départir d’une vi-sion mécanique et normative de l’insertion professionnel-le axée sur la correspondance diplôme-emploi: il est nécessaire de prendre en compte la diversité des parcours universitaires dans les stratégies professionnelles des jeunes. L’insertion est un processus qui s’amorce au sein du système éducatif et chacune de ses étapes construisent les stratégies des jeunes qui sont aussi bien des stratégies de formation que des stratégies professionnelles.
La première contribution (Alain Frickey et Jean-Luc Primon, « Des parcours d’études aux contextes de forma-
tion ») s’inscrit dans une volonté de contextualisation des observations recueillies à partir du suivi d’une cohorte. Il apparaît alors que, au milieu des transformations de l’en-seignement supérieur et de la multiplication de son offre er de formation, les formations de 1cycle aussi bien en pre-mière qu’en seconde année sont profondément ségrégées selon la composition sexuelle et l’origine des bacheliers (littéraires, scientifiques, technologiques) : dans les disci-plines qui se caractérisent par une forte présence des sé-ries littéraires et donc généralement par une forte fémini-sation, on observe également une part importante de redoublants, alors que dans les diplômes qui se remar-quent par le poids des séries S, c’est plutôt la part des mentions au baccalauréat qui entre en corrélation.
La seconde contribution (Corinne Laurent et Sylvie Lemaire, «Parcours de formation et projets profession-nels ») s’interroge sur la notion de projet professionnel à la sortie de l’enseignement secondaire et son évolution au cours des études supérieures à partir du suivi d’une cohor-te de bacheliers pendant quatre ans. Une moitié des étu-diants forme un projet professionnel précis dès la fin du lycée, ils entrent alors rapidement (au bout de trois ans) sur le marché du travail, ou bien dans une école paramédi-cale ou se destinent à l’enseignement. L’autre moitié évo-lue dans ses projets professionnels au cours des quatre an-nées d’observation.
La troisième contribution (Eric Grivilliers, « Stratégies professionnelles des doctorants CIFRE selon leur profil de formation : essai d’analyse statistique de données tex-tuelles ») s’intéresse à une catégorie particulière de docto-rants, ceux qui bénéficient d’une « Convention industriel-le de formation par la recherche » (CIFRE). Il s’agit d’une analyse qualitative portant sur le parcours de formation de sept doctorants issus d’un cursus universitaire et de sept autres issus d’un cursus d’ingénieurs. Les deux popu-lations développent des logiques propres d’engagement en CIFRE fondamentalement marquées par leur forma-tion d’origine : insertion et immersion dans la vie profes-sionnelle, intégration dans l’entreprise qui se concrétise par une embauche pour les ingénieurs, logique d’un par-cours de formation qui débouche sur la recherche et le doctorat pour les universitaires.
La quatrième contribution (Philippe Lemistre, «Les années d’études des diplômés de l’enseignement supé-rieur : déterminants et valorisation ») examine les facteurs explicatifs et la valorisation salariale des durées d’étude plus ou moins longues dans l’enseignement supérieur pour trois générations construites à partir de l’enquête rétrospective « Jeunes et carrières » (enquête complémen-taire à l’enquête «Emploi »de l’INSEE de mars 1997). L’origine sociale demeure un élément déterminant du
158Revue française de pédagogie, n° 150, janvier-février-mars 2005
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