Bilan des interventions financières existantes concernant directement et indirectement les espaces naturels : rapport final
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Description

Ce rapport étudie le fonctionnement du budget prévu pour l'environnement et compare celui réservé aux espaces naturels avec celui des sites exceptionnels.Il observe les réformes et les conventions adoptées auparavant tout en révélant les nouveaux enjeux économiques auxquelles elles se confrontent aujourd'hui.

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Publié par
Publié le 01 septembre 1998
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Paternité, pas d'utilisation commerciale, partage des conditions initiales à l'identique
Langue Français

Extrait

Etuder—alis—epoulraDATAR
Bilan des interventions financi–res existantes
concernant directement et indirectement les espaces naturels
Rapport final
ContratDATAR
Coordonn— par la :
SMASH
4 Septembre 1998
Lionel Cauret
Avec le concours du :
CIRED/EHESS/CNRS
La documentation Française : Bilan des interventions financi–res existantes concernant directement et indirectement les espaces naturels
INTRODUCTION
La question environnementale concernant la gestion des espaces naturels connaît de nos jours en
France un gain d'int—rêt sans doute irr—versible,pouss— par la pression internationale et la prise de conscience citoyenne. Or'la fiscalit— française l'environnement' ignore(Sainteny 1991) et n'offre que peu de moyens affect—s  untel objectif.Ainsi, les plusles collectivit—s locales soucieuses de leurs espaces naturels supportent des charges suppl—mentairesli—esleur gestion —cologique et se privent des ressources financi–res potentielles qu'un projet d'am—nagement
aurait pu g—n—rer. De même, les propri—tairepsriv—sn'ont pas de compensation correspondantes
aux servitudes impos—es.Pourtant, des moyens d'incitation seraient n—cessaires pour contrer ou accompagnerles affectantgrands changements tendancielslespaysages etlesespaces naturels :
. la substitution des formes traditionnelles de gestion rurale par des pratiques plus rationalis—es
et plus sp—cialis—es ;
. l'accroissement de latailledes exploitations agricoles (disparition haies, bosquets...), de bois, entraînant en parall–leune pression sp—culativeforte ;
. l'—volution r—gionalis—e des utilisations desols (r—gions 'intensives' et r—gions d'abandon) menaçant lacontinuit— territoriale, avecin fineuner—ductionlente mais tendancielledela
surface des espaces naturels non transform—s ;
. l'importance croissante de l'abandon et de la d—prise(landes, garrigues, friches...) notamment pour des zones rurales  probl–mes structurels ou pour cause dediversification, pouvant g—n—rer des risques naturels ;
. l'expansion urbaine (artificialisation des sols, mitage) doubl—e d'une h—t—rog—n—it— des formes
de constructions, loin des formes de construction typiques ;
.Les plus forte en faveur du en plusrevendicationscitoyennes de vie ; cadre de
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.
.
la marqu—e d'int—rêts souventcontradictoires (agriculture,confrontation de plus en plus
tourisme vert, maisons secondaires, zones prot—g—es...), d'ordre —conomique, social,
environnemental,opposantnotammentobjectifsdecourttermeetdelongterme ;
la comp—tentes en mati–re autorit—s du rôle des diff—rentessuperposition confuse
d'environnement(Etat,r—gions,d—partements,communes...),dleeursobjectifsrespectifset de leur outils d'intervention ;
Trois lieux de conflit aux implications diverses apparaissent alors : 1/ les zones  dominante agricole et foresti–re (d—gradation des sols, dupays traditionnel, d—prise agricole etabandon...) ;
leszones ayant un int—rêt —cologiquemajeur et remarquable (parcs, ;les zones r—serves...)
soumises la forte pression de l'artificialisation (pr—servation d'espaces verts, d—fense d'une
certaine biodiversit—...).
Il est utile —galement,avant d'entamer notre —tude, derappeler quelques g—n—ralit—s. Concernant la Surface Agricole Utilis—e(SAU),elleest aujourd'huiutilis—eaux deux tiers par des cultures et au tiers par des prairies permanentes. L'agriculture repr—sente 60% du territoire national,la forêt autour de 30%. 90% de la surface des EN, soit 47millionsd'ha, sont donc utilis—s des finsprincipalement productives1.Cette r—partition peu pr–sconstante depuis deux si–cles, est malgr— sols, desl'accroissement de l'artificialisationles desgains de productivit—, limitation la
productions et, ph—nom–neplus r—centet en augmentation,la.lecop—dirgaesir
Cette r—partition rappellesurtout que sylviculteurs et agriculteurs sontlespremiers gestionnaires desespaces naturels avec des activit—saux effets pouvant être r—versibles contrairement ceux de l'urbanisation. Siles sous lapropri—t—s communalessont importantes surtoutligne
CharlevilleM—zi–res/B ordeauxetsi11%desforêtssontdomanialeset17%rel–vent d'autorit—s publiques hors Etat g—r—es parl'ONF, 72 % sont priv—es mais atomis—es et morcel—es. Enfin, les 29 millions d'ha de surface agricole sont g—r—es  45% en faire-valoir direct et  55 % en fermage (mode enpleine expansion).
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1/ Un quart du territoire français pr—sente une valeur —cologique identifi—epar
l'inventaire des ZNIEFF. La France est signataire de diff—rentes conventions
internationales qui l'obligent  mettre en place des dispositifs juridiques et pratiques
pour la pr—servation des sites naturels et des esp–ces :
Convention de Ramsar (2 f—vrier 1971) surles zones humides internationales, 15 en France pour 735.000 ha.
Convention de Bonn (23 juin 1979) sur la pr—servation de la faunesauvage,
58 esp–ces concern—es.
Convention de Berne (23 juin 1979) sur la conservation de la vie sauvage et du
milieu naturel,
66 esp–ces floristiques en France, esp–ces animales.
Directive europ—enne nÊ79-409 sur la conservation des oiseaux sauvages ; 99 Zones de Protection Sp—ciales en France pour 707 000 ha.
Directive europ—enne nÊ92-43 dite « directive habitats »,
d—finitiondeZonesSp—cialesdeConservation.
2/ Au niveau national, des proc—dures r—glementaires de classement appuy—es par des
aides de l'Etat permettent la protection longterme d'espaces bien d—finis aux qualit—s
jug—es remarquables :
a) Parcs nationaux et R—serves naturelles sont pr—serv—s poulreur richesses
naturelles (2% du territoire) ; voir —galement les zones  r—glementaire(forêtsdeprotection,arrêt—sdebiotopes...) ;
b)Sitesclass—setsitesinscritssontprot—g—sautitredepsaysages ;
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protection
3/ Il existe d'autres moyens compl—mentaires d'intervenir plus ou moins directement en faveur des espaces naturels 'banals' mais majoritaires, pr—sentant unevaleur —cologique
et/ou paysag–re majeure :
a) espaces, fonci–re desla maîtrise l'am—nagement,impliquant l'acquisition, la r—habilitation et/oula gestion des terrains (Conservatoire National du Littoral et des Espaces Lacustres, CREN, utilisation de la TDENS). Elle vise la foisle
priv— (dont conservatoires r—gionaux),les collectivit—s, l'Etat ; voir —galement
les r—serves pêche et chasse.
b)la r—glementation g—n—ralse droit de protection de l'environnement :ur la
l'urbanisme,ycompris POS, ZPPAU et lois Montagne et Littoral droit ;
sectoriel sur l'eau, les d—chets et lutte contreles risques naturels ;
c)les politiques contractuelles de D—veloppement Durablecomme les Plans pour mesures agri-environnementales entre les gestionnaires d'espaces naturels et les propri—taires priv—s, ainsqiue ; naturels r—gionaux(PNR)les parcs
4/ Toutes ces mesures ne sont efficaces que si elles sont appuy—es par des mesures
financi–res. Or l'existence d'un principe implicite mais g—n—ral de non indemnisation des servitudes pour les propri—taires, ainsi quelesdistorsions introduites par les outils fiscaux ou financiers vari—sjouentin fineend—faveur du patrimoine naturel.
a)ilde non indemnisation des servitudes (ex. duexiste un principe de fait
FCTVA) ;
b) les effets positifs ou n—gatifs dela fiscalit— locale ne sont pas toujours bien connus, ni pris en compte (taxes professionnelle, d'—quipement, TFB, pylônes,
publicit—...) ;
5/D'autant plus que les politiques nationales ayant des incidences sur la
l'espace n'int–grent qu'la marge les pr—occupationsenvironnementales :
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