Bulletin d épigraphie sémitique 1976 - article ; n°3 ; vol.53, pg 305-341
38 pages
Français

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Bulletin d'épigraphie sémitique 1976 - article ; n°3 ; vol.53, pg 305-341

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
38 pages
Français
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Syria - Année 1976 - Volume 53 - Numéro 3 - Pages 305-341
37 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1976
Nombre de lectures 83
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Extrait

Javier Teixidor
Bulletin d'épigraphie sémitique 1976
In: Syria. Tome 53 fascicule 3-4, 1976. pp. 305-341.
Citer ce document / Cite this document :
Teixidor Javier. Bulletin d'épigraphie sémitique 1976. In: Syria. Tome 53 fascicule 3-4, 1976. pp. 305-341.
doi : 10.3406/syria.1976.6559
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/syria_0039-7946_1976_num_53_3_6559BULLETIN D'ÉPIGRAPHIE SÉMITIQUE
1976
PAR
Javier Teixidor
1. Écriture. Langue. Grammaire. — J. Starcky et P. Bordreuil, «Une des plus
grandes découvertes de l'humanité : l'invention de l'alphabet. Les premières inscriptions
alphabétiques phéniciennes », Les dossiers de V archéologie 12, sept.-oct. 1975, 91-106,
avec 28 figures : étude importante, très bien documentée ; deux des photographies
montrent l'inscription d'Ahiram (KAI 1) en détail, ce qui permet de vérifier la lecture
matérielle du texte sauf pour les derniers mots, voir Bull. 1973, 113. L'étude des auteurs
débute par une analyse des inscriptions proto-sinaïtiques, suivie par la présentation des
inscriptions proto-cananéennes trouvées en Palestine (Lachish, Gézer, Beth Shemesh,
el Khadr [Bull. 1969, 1], Khirbet Raddana [Bull. 1972, 87 et 1975, 2] et au Liban Sud
(Kamid el-Loz [Bull. 1972, 86]), et par des brèves remarques sur l'écriture pseudo
hiéroglyphique de Byblos, l'alphabet d'Ugarit et l'écriture sud-arabique. En étudiant
la diffusion de l'alphabet phénicien aux ixe et vine siècles les auteurs mentionnent les
inscriptions de Nora et de Kition et en donnent une traduction partielle, mais ils n'i
ndiquent pas que la lecture de ces textes et leur interprétation soient discutables, cf.
Bull. 1972, 118 ; 1973, 137 et ici n<> 142.
2. M. Sznycer, « Quelques remarques à propos de la formation de l'alphabet phéni
cien », Semitica 24 (1974) 5-12 : l'auteur soutient que l'alphabet est le résultat d'un
emprunt et d'une création originelle comme l'alphabet grec qui « a emprunté au phéni
cien la majeure partie de ses signes, mais qui a créé, en même temps, toute une série de
caractères complémentaires » (p. 12). Il faut tenir compte aussi de l'étude que l'auteur
a consacrée aux inscriptions proto-sinaïtiques, cf. n° 114.
3. M. D. Coogan, «Alphabets and Elements», BAS0R 216 (Dec. 1974) 61-63 :
parmi les abécédaires nord-ouest sémitiques l'auteur signale ceux de Qumrân (R. de Vaux,
Pour les Bulletins précédents voir Syria 44 (1967)-52 (1975). SYRIA [Lin 306
RB 61 [1954] 229. pi. Xa ; Inscriptions Reveal [Jerusalem : Israel Museum, 1973], p. 22,
n° 12), de wadi Murabb'ât (Discoveries in the Judaean Desert, II, pi. LV, n° 79) et de
Hatra (A. Gaquot, Syria 29 [1952] 97, n° 14). J. B. Pritchard a trouvé à Sarafand un
ostracon portant une inscription dont la première ligne doit être aussi un abécédaire, voir
son livre Sarepla, p. 99, n° 2, figs. 30:2 et 54:2 (ici n° 139).
4. J. Naveh, Origins of the Alphabet (London: Cassell, 1975). 95 pages avec des
bonnes illustrations. L'auteur fait une étude de l'évolution de chaque lettre dans les
écritures ouest-sémitiques, grecque et latine.
5. E. T. Mullen, pp. 26-28 (voir ici n° 133) : analyse paléographique de l'inscription
phénicienne mentionnant la dynastie de Baalshallim.
6. J. P. Healey, pp. 57-59 (voir ici n° 143) : à propos de l'inscription CIS I, 86
contenant le tarif du temple de Kition l'auteur étudie l'écriture cursive à Kition, Saqqara,
Elephantine, Élath et Shiqmona. Il date l'inscription de Kition des environs de 550 av.
J.-C, voir n° 9.
7. L. T. Geraty, pp. 74-76 (ici n° 161) : remarques sur l'écriture araméenne
à l'époque d'Hérode en Palestine.
8. Écriture cursive à Palmure. Dans l'ouvrage de Ch. Dunant, Le sanctuaire de
Baalshamin à Palmure. III: les inscriptions (Neuchâtel, 1971), cf. Bull. 1972,31, je
signale que l'inscription n° 33 (pp. 45-46), datée de septembre 74 de notre ère, est en
écriture cursive. Pour l'origine de cette écriture à Palmyre voir J. Starcky dans F.
V. Winnett et W. L. Reed, Ancient Records from North Arabia (University of Toronto
Press, 1970), p. 162 et mes remarques dans Syria 40 (1963) 33-46, en particulier pp. 45-46.
Le problème est toujours de savoir si l'écriture palmyrénienne cursive a été importée
de la région du Moyen Euphrate ou si elle est une création de la ville elle-même. La
différence, très nette, qui existe entre le texte publié par Dunant et celui, en écriture
archaïque, de l'an 31 ou 30 av. J.-C. récemment découvert par la Mission polonaise (voir
ici n° 176) semble indiquer la coexistence des deux écritures à Palmyre. Mais d'autre
part la présence d'éléments cursifs à Doura-Europos, vers la moitié du Ier siècle avant
notre ère et dans les premières inscriptions syriaques, justifie, à mon avis, la conclusion
que l'écriture cursive de Palmyre ne fut pas un produit local. Voir ici n° 167.
9. E. Puech, RB 82 (1975) 446-452, publie le compte rendu du livre de J. B. Peck-
ham, The Development of the Late Phoenician Scripts (Harvard Semitic Series, XX), cf.
Bull. 1969, 4. L'auteur complète les recherches faites par Peckham en examinant des
textes récemment publiés ou des reproductions d'inscriptions connues ; noter par
exemple les ostraca de Sidon publiés par A. Vanel (Bull. 1972, 5, 108-114), l'inscription
de Byblos éditée par J. Starcky (Bull. 1972, 104 ; 1975, 112), le corpus de textes phéni
ciens publiés par O. Masson et M. Sznycer (Bull. 1973, 30), l'inscription de Bostan
esh-Sheikh (Bull. 1972, 115 et ici n° 133), etc.
10. P.-E. Dion, pp. 26-29 (ici n° 117) : maires lectionis dans les inscriptions ammon
ites.
11. M. Rosenthaler, voir ici n° 122 : remarques sur l'écriture d'une inscription
paléo-hébraïque. BULLETIN D'ÉPIGRAPHIE SÉMITIQUE 307 1976]
12. P.-E. Dion, La langue de Ya'udi. Description et classement de l'ancien parler de
Zencirli dans le cadre des langues sémitiques du nord-ouest. Éditions SR (Academic Studies
in Religion in Canada) : Waterloo, Ontario, 1974. 509 pages. Ce livre ne m'est pas parvenu
à temps pour en donner un compte rendu ici, mais je signale les corrections que l'auteur
a bien voulu m'envoyer :
p. 191, 2e p. m. s. : lire wlhrgh (H 97) au lieu de wthrg
p. 192, 3e p. f. pi. : ajouter plktsnh (H 92)
p. 225, 3e p. m. s. : wthrgh (H 97) après plktsh (H 89)
p. 226, il est faut que l'absence de -n- devant les suffixes pronominaux soit sans
intérêt dialectologique, car wthrgh (H 97) joue le rôle syntaxique d'un « imparfait long » ;
ceci renforce les considérations du § 41 sur la réduction de l'imparfait à la forme dérivée
du *yaqtul.
p. 253, deuxième ligne : lire P 24 au lieu de P 23.
p. 396, note 54 : lire note 16 au lieu de note 37.
13. Terminologie. — A. van den Branden,« Quelques notes concernant le vocabul
aire phénico-punique », Biv. st. fen. 2 (1974) 137-147.
14. G. Garbini, « Sul nome fenicio délia porpora », Biv. st. fen. 3 (1975) 15-16,
explique le nom propre klky paru dans une inscription de Chypre (Bull. 1974, 117)
comme étant « una forma aggettivale dalla radice klk » ; ce mot est connu en grec sous
la forme y.6iKyy\ « murex, pourpre ». Pour une autre interprétation du nom, voir Bull.
1975, 35.
15. E. Mazza, « Le formule de maledizione nelle iscrizioni funerarie e votive fenicie
e puniche », Biv. st. fen. 3 (1975) 19-30.
16. E. Lipinski, p. 114 (voir ici n° 65) : remarques sur les termes 'sr(t) et 'tr(t) des
textes bibliques et araméens. Noter que dans l'inscription palmyrénienne CIS II, 3917
la phrase hmn klh hw w'trh ne doit pas être traduite par « the whole incense burner,
itself and its sanctuary », mais plutôt par « tout le hammanâ, lui et son emplacement ».
Le hammanâ était un pyréthée, c'est-à-dire une chapelle avec autel à encens, voir
M. Gawlikowski, p. 199 (ici n° 176).
17. M. Sznycer, << L'assemblée du peuple dans les cités puniques d'après les témoi
gnages épigraphiques », Semilica 25 (1975) 47-68. Il s'agit d'une étude importante sur
les institutions politiques de Carthage. Dans ce domaine nous avons les renseignements
fournis par les auteurs classiques (Aristote dans sa Politique, Polybe, Diodore de Sicile,
Appien, Tite-Live, Justin), ma

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents