Cinq ans de recherches archéologiques à Fiorentino. La zone palatiale - article ; n°2 ; vol.101, pg 673-678
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Description

Mélanges de l'Ecole française de Rome. Moyen-Age - Année 1989 - Volume 101 - Numéro 2 - Pages 673-678
6 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1989
Nombre de lectures 55
Langue Français
Poids de l'ouvrage 4 Mo

Extrait

Patrice Beck
Cinq ans de recherches archéologiques à Fiorentino. La zone
palatiale
In: Mélanges de l'Ecole française de Rome. Moyen-Age, Temps modernes T. 101, N°2. 1989. pp. 673-678.
Citer ce document / Cite this document :
Beck Patrice. Cinq ans de recherches archéologiques à Fiorentino. La zone palatiale. In: Mélanges de l'Ecole française de
Rome. Moyen-Age, Temps modernes T. 101, N°2. 1989. pp. 673-678.
doi : 10.3406/mefr.1989.3062
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/mefr_1123-9883_1989_num_101_2_3062LA ZONE PALATIALE 673
chiesetta ancora senza titolo, appena riportata in superficie, sembra risa
lire all'XI secolo : lo rivelano ad uno sguardo sommario i frammenti del
mobilio liturgico (plutei, bocciolo marmoreo) e del pavimento a tarsia.
La gran parte delle sculture riusate come arredo urbano a Torremag-
giore, verisimilmente sottratte ai ruderi delle numerose chiese di Fiorenti
no, si pongono fra XI e XII secolo, alla confluenza di apporti bizantini e
romanici, questi ultimi sovente di segno garganico-abruzzese. Esse lascia
no immaginare scorci urbani, con i volumi di chiese e campanili svettanti
sui tetti delle case assiepate lungo la platea ο a ridosso delle mura, con le
facciate impreziosite da portali, le cornici animate da mensole scolpite.
A un primo bilancio sembrano risalire al periodo svevo soltanto le
sculture di destinazione laica, i pochi frammenti cioè ritrovati nell'area
castrale. In essi è la riprova della presenza, nei cantieri federiciani, dei
conversi dell'Ordine cistercense, chiamati già nel 1224 ad costruendo
castra et domicilia, come di consueto affiancati da magistri meridionali.
Ad una attività edilizia da porre in anni angioini e in probabile rap
porto con il grande cantiere di Lucera, potrebbero invece essere riferiti,
oltre gli interventi relativi alla dotnus illustrati da Patrice Beck95, il port
ico-campanile della cattedrale e (ma la ricerca al proposito deve ancora
essere approfondita) lo zoccolo tronco-piramidale della torre est*.
Maria Stella Calò Mariani
LA ZONE PALATIALE
Les fouilles, conduites depuis 1984 sur la pointe occidentale du site,
ont à l'évidence mis au jour les vestiges de la domus impériale évoquée
dans quelques rares documents écrits et dans laquelle, vraisemblable-
95 V. i Quaderni cit., e il contributo che si pubblica in questa sede.
* Per il materiale fotografico devo porgere un particolare ringraziamento alla
dott. Eva Stahn della fototeca della Bibliotheca Hertziana (fig. 3), all'arch. Giusep
pe Fallucca (fig. 8-14) e al dott. Antonello Todisco (fig. 17-19). Le fig. 4, 5, 15 pro
vengono dal Gabinetto Fotografico della Soprintendenza ai B.A.A.A.S. di Bari. Il
rilievo topografico del sito di Fiorentino, curato nel 1982 da F. Piponnier e da
P. Beck, è stato completato dagli operatori della Tecnarte. CINQ ANS DE RECHERCHES ARCHÉOLOGIQUES À FIORENTINO 674
ment, s'est éteint Frédéric II le 13 décembre 1250 (fig. 4, bâtiment CA 1).
Un vaste et luxueux édifice a été en effet dégagé sur le mamelon
dominant à l'ouest la cité, zone privilégiée s'il en est, naturellement bien
protégée par les versants abrupts du relief, entourée d'une puissante
muraille et isolée de la cité par un large fossé (fig. 3).
Les éléments datants enregistrés en association ont permis de ratta
cher sa construction et son occupation à la première moitié du XIIIe siè
cle.
L'exploration, tant de l'intérieur que des abords, est certes inachevée
et bien des incertitudes résistent encore à l'analyse; d'autant que l'ensem
ble vestigiel d'ores et déjà dégagé est foisonnant, complexe. D'une part
l'édifice a subi des destructions et des remaniements successifs qui ont
modifié son plan, oblitéré largement son élévation ; il a d'autre part succé
dé à des aménagements antérieurs dont il a utilisé certains éléments.
C'est ainsi que dans la seconde moitié du XIIIe siècle et pendant le
siècle suivant, sous la domination angevine, les parois ont été réédifiées,
les issues ont été protégées derrière des murs ou des avant-corps (murs
104, bâtiments CA 2 et CA 4), la salle ouest a été rétrécie (murs 24 et 243),
cloisonnée (murs 81, 224, 92).
La construction f rédéricienne a été greffée sur une maçonnerie
préexistante (mur 23), a oblitéré radicalement au moins deux installations
différentes signalées au nord-ouest par des murs très arasés de médiocre
facture (Ca 3), des trous de poteau et des fosses. Ces vestiges ne sont pas
encore précisément datés mais ils sont assurément médiévaux et anté
rieurs à l'érection du palais.
Il reste que les vestiges de ce dernier sont aisément déchiffrables,
témoignent d'une construction majestueuse présentant des attributs se
igneuriaux évidents, associant à des éléments de défense non négligeable
un riche déploiement de décoration architecturale.
Les murs, conservés sur environ 1,50m de hauteur, sont épais
d'l,50m à 1,70m et habillés aux parements de pierres de taille finement
jointoyées formant des assises régulières, horizontales. Ils dessinent un
édifice massif de 29m de long sur 17m de large, dont la silhouette est
animée par deux retraits égaux sur les faces nord et sud. Au sol, des
445m2 d'emprise les parois prennent plus du tiers mais la surface habitab
le, divisée en deux locaux longitudinaux communicants, reste toutefois
de 275m2 (Tav. IX, 1).
Quatre issues ouvrent le bâtiment sur l'extérieur, toutes étroites, pro
tégées et munies de solides dispositifs de fermeture. Deux chicanes de
0,60m de large regardent vers l'ouest (Tav. IX, 2); une porte d'im d'ou
verture, située dans le retrait de la paroi sud, flanque l'issue principale. 11 12
FIORENTINO
ZONE PALATIALE
PHASES DE CONSTRUCTION
Xl-Xlle ? a SJ5 -^vOiur
xfP* fosse
• trou de poteau
XIIIe -01BBD mur
£ cneminée Ν
φ pavement
X|||e -013OO ΨΠ77, mur
XIVe SSS mur
ο
Fig. 4 - Fiorentino, zone palatiale, structures. 676 CINQ ANS DE RECHERCHES ARCHÉOLOGIQUES À FIORENTINO
d' 1,50m et, comme la précédente, se trouve protéCelle-ci n'est large que
gée du côté le plus vulnérable, vers la cité, par une avancée de la paroi
est. L'aspect monumental de cette entrée est marquée par un seuil dallé
et des jambages de pierres taillées, à l'embase sculptée (Tav. X, 1).
À l'intérieur, les parois étaient revêtues d'un enduit dont il reste quel
ques traces; le sol des deux nefs était constitué de tomettes disposées en
opus spicatum, comme en témoignent les lambeaux conservés en place le
long des parois. Deux cheminées, larges de 2m et hautes d'au moins
1,30m, cantonnaient les chicanes, éclairaient et chauffaient la pièce ouest.
L'angle de la pièce est, au tracé curviligne et encadré à 1,40m de distance
par deux colonnettes engagées, présentait un aménagement soigné, muni
sans doute d'un dispositif en cul-de-four (Tav. XI, 1); deux banquettes
couraient le long des parois de cette nef.
De l'élévation du bâtiment il reste somme toute peu d'éléments d'ap
préciation. Les deux nefs étaient en tout cas rythmées à intervalles régul
iers par trois arcs aux claveaux de tuf, dont subsistent les retombées scel
lées dans les parois (Tav. X, 2) et dont témoigne l'un d'entre eux, trouvé
effondré en connexion dans les couches de destruction emplissant la piè
ce ouest. Doublaient-ils une voûte, en berceau ou d'arête (fig. 5a)? Renforç
aient-ils un plafond (fig. 5b)? Ils aidaient de toute façon à répartir les
pressions exercées par l'étage qu'il faut supposer au bâtiment. Nous y
incitent d'abord les comparaisons avec d'autres domus conservées, com
me celle de Gravina di Puglia dont, toute proportion gardée, on est tenté
de faire un modèle pour restituer à grands traits l'élévation de celle de
Fiorentino.
Nous y autorisent aussi divers éléments de décoration architecturale
retrouvés dans l'effondrement qui ne paraissent pouvoir appartenir qu'au
niveau supérieur d'un tel édifice : ainsi deux fragments de colonnettes
sculptées qui relèvent vraisemblablement de l'ornementation de fenêtres
(Tav. VIII, 2).
Des bases et des fû

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