EVREUX

Brown University Library, Ferdinand Denis, D'Evreux Yves

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EVREUX

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• Publié par: ylupotuk
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• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 29 Mo

Extrait

YVES D'EVREUXTHE LIBRARY OF BROWN UNIVERSITY THE CHURGH COLLECTION The Bequest of ColonelGeorgeEarl Church 1835-1910l'.IBLlOTIlECA AMERICANA D'OUVRAGESCOLLECTION INEDITS OU RARES SUR L'AMÉRIQUE. mr -U: LEIPZIG & PARIS, LIBRAIRIE A. FRANCK 1864.VOYAGE DANS LE NORD DU BRÉSIL FAIT DURANT LES ANNÉES 1613 ET 1614 l'Ai; LE rÈEE YVES D'ÉYREUX. PUBLIÉ D'APRÈS L'EXEMPLAIRE UNIQUE CONSERVÉ A LA BIBLIOTHÈQUE IMPÉRIALE DE PARIS. AVEC UNE INTRODUCTION ET DES NOTES PAR JI. FERDINAND DEXIS, conservateur à la bibliothèque sainte Geneviève. LEIPZIG (i- PARIS, LIBRAIRIE A. FRANCK AJ Jt^KKT l. herold. 1864.na (d r ^vd'EvreiixLe P. Yves Maranham.et les premières missions du magnifique couventAu tempy de Louis XIII; le Honoré comptait parmides capucins de la rue St. deux religieux portant le même nom : Leses moines d'Evreux. Le pre-Yves de Paris et le P. YvesP. diseur; ardent a la dispute,mier; ancien avocat; beau lade son siècle jouissait par villeimbu des idées biographies modernesd'une haute réputation; et les son éclat effacé; le second, amiconstatent encore espritsecret de l'étude plus ami de l'humanité; ob- ; les beautés de laservateur; âme passionnée pour marcher où l'appelait son zèle, maisnature prêt h ; ne faisant nul cas de la curiosité que pouvait exci- oublié et oublié deter sa personne fut complètement malgré un mérite reconnu deux centtelle sortC; que tombe sanscinquante ans ont passé sur son humble l'attention sur lui.'qu'une voix amie ait appelé Pour qu'il fût fait mention de ce moine obscur, on devaitil a fallu deux choses sur lesquelles ne; il vivait; la transformationpas compter au temps où en un puissant Empire des déserts qu'il avait par- de certains vieux livreS;courus et l'amour passionné; ilsqu'on réhabilite avec raison, parceque seuls,II des faits sans la connaissance desquels, laretracent civilisation, croissante de certains pays, marcherait origines.dans l'ignorance de ses grand couvent de Paris, renfermait alorsLe des hommes condamnés à un injuste oubli.bien par Catherine de Médicis il avaitFondé en ^),1575, en peu de temps une renommée de scienceacquis théologique, de zèle charitable dans les épidémies et qu'il conserva à peu près intacte du-d'abnégation; le dix-septième siècle. C'était là que lerant tout parti favorable aux religieux cloîtrés recrutait les de Belley.esprits actifs qu'il opposait à l'évoque vastes terrains, possédés naguère parC'était sur ces maison de la Trémouille que s'élevait cette im-la du corps médical demense officine, bien connue habitués de la cour, aussi bien que lesParis, où les médi-humbles bourgeois, venaient se munir deplus caments difficiles à se procurer autre part, ou qu'on étrange dans les autrespréparait avec une incurie quartiers de l'immense cité 2). Mais disons le promp- tement ce n'était pas la science incontestée alors positifs de leur ad-de ces religieux, ni les résultats soigneuse, ni même les bienfaits journa-ministration par lesqviels ils se rendaient utiles aux classesliers, universelnécessiteuses, qui leur valaient le crédit le devaient sur-dont ils jouissaient dans Paris, ils aux conversions éclatantes, dont le grand mo-tout été tout récem-nastère de la rue St. Honoré avait C'était dans ce couvent, qu'un desment le théâtre. grands seigneurs du dernier règne, le comte duplus Ange deBouchage, plus connu sous le nom du P. duqui constitue définitivement le monastère est1) L'ordonnance avait concédé l'année précédente28 novembre. Ce lieu de retraite été capucins venus d'Italie la donationpar Catherine de Médicis , à des ; Annalifut confirmée par Henri III le 24 septembre 1574. Voy. Boverio, di Frati minori. de la vasteLe Mercure Galant renferme une vue très curieuse^) apothicairerie de ce couvent.