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Vivre à S UMP P LeÉ MtE NzT
0 N 328 Novembre 2007
METZ UNION
ExprEssion dEs groupEs politiquEs
«luseesLaptRCi passiélémentaiResqueCela»
Voilà bientôt dix ans, Michel Houellebecq publiait son roman « Les Particules Elémentaires ».Il s’agit d’une chronique du déclin d’une civilisation – la nôtre – à travers la quête désespérée de deux demi-frères, l’un d’amour, l’autre de reconnaissance scientifique. Selon ce dernier, l’humanité devrait commencer à disparaître en 2009 (!) pour donner naissance, par mutation provoquée, à une nouvelle espèce asexuée et immortelle. Fiction, bien sûr !
Et pourtant, aujourd’hui, plusieurs clignotants s’allument simultanément traduisant une évolution inquiétante de notre monde. Le plus significatif concerne la qualité de l’air que nous respirons.
Regardons objectivement l’état de notre atmosphère, cette si fine pellicule d’air qui entoure notre terre et qui, par sa composition, permet la vie. Pour cela, il suffit de faire par une belle journée calme un voyage à travers la France. Départ par un matin frais en Gare Lorraine-TGV. Une heure quinze plus tard,nous voici à Roissy au terminal 2D de l’aérogare. Vive le TGV ! Pas de chance : un« bug » informatique nous contraint de prendre l’avion suivant à Orly. Et nous voilà sur les autoroutes de banlieue et sur le « périf ».
Miracle, la circulation dense reste fluide. Mais tout est gris, l’air, les murs, les buildings, les visages ! Même dans le bus climatisé, l’impression de pollution est sensible. Orly, la foule est dense. Tout se croise et s’entrecroise. Enfin, notre avion décolle. Le ciel est dégagé et pourtant, au loin, la Tour Eiffel et la Tour Montparnasse se dégagent à peine d’une « purée » brunâtre de particules ; ce n’est qu’au-delà de 4 à 5000 mètres que l’on retrouve unecertaine transparence. De là-haut, l’effet des couches de pollution est saisissant.
Il paraît que c’est encore pire au-dessus de Pékin, de Shanghai, de New York ou encore de Bombay. Bref, nos grandes mégapoles sont sous d’immenses couvercles de particules. À qui la faute ? À l’activité humaine, pardi ! Car toute combustion, qu’elle soit automobile ou liée à la production d’énergie, émet des particules carbonées et ce sont les plus fines, à peine visibles, qui sont les plus sournoises car elles pénètrent jusqu’aux alvéoles pulmonaires. Ce n’est pas tout : le freinage et l’usure des pneus sont également sources non négligeables de particules carbonées ; il suffit pour cela de regarder nos belles jantes d’aluminium après un long voyage : elles sont toutes noires !
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