Fémin In Magazine - Master Gennevilliers
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Description

Fémin'In est un magazine créé dans le cadre de notre formation en journalisme à l'Université de Cergy-Pontoise - Site de Gennevilliers. Un magazine sur les femmes MAIS PAS QUE pour les femmes. À partager et à lire sans modération. Certaines images sont sous licence CC.

Sujets

Informations

Publié par
Publié le 28 mars 2017
Nombre de lectures 109
Licence : En savoir +
Paternité, pas d'utilisation commerciale, partage des conditions initiales à l'identique
Langue Français
Poids de l'ouvrage 39 Mo

Extrait

#F52017EMIN’IN Mars Des femmes, oui... mais pas que !
GIRL POWER ! Femme : un sexe faible ?
Education ‘Quand je serai grande, je ferai un métier d’homme !’
INTERNATIONAL
l’Islam au feminin
Spécial féminisme !
TEST : Quelle féministe Êtes-vous ?
SEXO Sexualité féminine : La parole se libère-t-elle ?
WORKING GIRLS
Successstory:quand les femmes réussissent...
Crédits photo couverture : Dream Factory LA - CC BY 2.0
EDITO
Féminisme, un gros mot? Se dire pas atteint son paroxysme. La féministe est très mal vu de nos femme est décriée, parjurée, son jours. Tout simplement parce qu’on corps contrôlé. Lorsque Laurence imagine tout de suite la lesbienne Rossignol, ministre des droits des en rogne qui veut «femmes a voulu élargir le délit d’en-casser du mec». Une image trave à l’exercice de assez négative véhi- l’IVG, une partie de culée par les Fe- l’A s s e m b lé e s ’e s t men, un groupe de indignée. Une évolu-femmes revendicatri- tion déguisée en dis-ces, certes, m ais crimination positive toujours avec les et en parité obliga-seins nus. toire. Autant de stra-tégies pour forcer Si on ne va pas les hommes à nous dans l’extrême, au f a i r e u n e p e t i t e Marie-Caroline Royet c o n t r a i r e l e f é m i-place sur le devant nisme c’est un grandrédactrice en de la scène. chef de Fémin’In m o t . U n e f a ç o n d ’ê tre , d e m o n tre r Une imposition qui que les femmes ont deviendra avec le des qualités et valent autant que temps une normalité. Alors, j’ima-les hommes. gine déjà ce que vous allez pen-ser: C’est la volonté d’un idéal, un monde qui devrait être. Une socié- «Encore une femme qui se plaint. té où hommes et femmes auraientElle n’a pas connu les années 50, les mêmes droits, les mêmes salai-celle-là». res, les mêmes accès… Malheu-Et je ne préfère pas! Seulement, reusement, tout ceci n’est encore l’histoire d’avant a toujours des ré-qu’au stade de l’utopie. percussions sur l’histoire d’aujour-Alors oui, la condition de la femme d’hui et si hommes et femmes a bien évolué depuis une dizaine nous n’unissions pas nos forces, d’années (et encore, je parle pour nous n’évoluerons pas vers un ave-l’Occident) mais elle n’a toujours nir égalitaire. Alors en marche!
7femmessontprésiden-tessur les197paysrecon-nusparl’ONU.
1femmePDG dans lesentreprises du CAC40.
3
4
SOMMAIRE
5
GIRL POWER!
Femme : un sexe faible ?
Sexisme et journalisme
CULTURE
Le girl power sur YouTube
La femme dans les jeux vidéo
SEXO Sexualité féminine : la parole se libère-t-elle ?
Femme et LGBT : brisons les tabous !
Education
«Quand je serai grande, je ferai un métier d’homme»
Transmission de valeurs
11
P.5
P.7
P.9
P. 11
P.13
P.15
P.17
P.20
27
25
P.23
P.25
P. 27
P. 29
P. 31
P. 33
P.36
P.38
WORKING GIRLS
Sexisme et discrimination au travail
Success story : portrait d’une working girl
POLITIQUE Le FN est-il féministe ?
International
L’Islam au féminin
La violence auMoyen-Orient
SOCIETE Harcèlement : une semaine dans la peau d’une femme
Violences conjugales : ne jamais fermer les yeux
Le féminisme :tout sauf une affaire de sexe
TEST : Quelle feministe êtes-vous ? P.39
Femme:unsexe faible?
CC BY 2.0
GIRL POWER!
Sexualisation à outrance du corps féminin, normalisation du harcèlement, misogynie assumée... notre société de divertissement fait du sexe féminin un sexe inférieur, une situation normalisée : état des lieux.
Arian Karimi
e prime abord, la cause féministe peut pa-avoDuer qu’elle a tendance à m’échapper. En tant raître assez complexe. Je dois même qu’homme, il est souvent plus simple de faire fi d’un combat qui ne nous touche pas réellement. Si cette confession peut choquer certaines personnes, c’est aussi la manière de penser d’une majorité de per-sonnes du sexe masculin.
L’admettre dans ce numéro deFemin’in, c’est sim-plement faire preuve d’honnêteté envers vous, lectri-ces etlecteurs.
Mettons notre testostérone de côté un instant. Il fau-drait être de mauvaise foi pour ne pas voir que no-tre société de divertissement met en avant de plusen plus la femme comme un objet de consommation.
Le langage avec lequel j'ai grandi a pour insulte su-prême "salope" pour désigner une fille dont les mœurs sont dégradées.
Cherchez l'homonyme visant un homme, il n'existe
pas. Les gens jugent d'avantage la sexualité d'une
femme que celle d'un homme.
Des stéréotypes sexistes parfaitement résumés par Clarence Edgard-Rosa auteur du blog Poulet Roti-que «on doit être parfaitement épanouies, avoir eu
beaucoup de partenaires… mais pas trop parce que sinon le spectre de la salope nous attend au tournant». Elle démontre toute l'absurdité d'une
société qui consomme de plus en plus d'images choquantes en rabaissant le sexe féminin sur la place publique.
5
nom de l'égo'tripet de la frime met en scène dans
rie liée à l'attouchement des femmes dans les trans-
du monde.
mis peu de temps à se normaliser dans le rap. Un
L'image foncièrement négative du sexe féminin a
lente,l’acteurRoccoSiffredirécem- répondait
‘‘Girl Groped’’
GIRL POWER!
Grab them by the Trump
Femme:unsexe faible?
ports publics. Aux côtés de la catégorie "Rape" (viol
Sur les sites pour adulte,Gropeddésigne la catégo-
streaming.
rendent à la mode n'importe quelle insulte comme
face à cette violence. En effet, cette mode du viol
Le danger, c’est justement la perte de sensibilité
ment qu’elle étaitla conséquence d’un monde
toujours plus violent«cinéma, sport, télé tout est
réagir et surtout de porter ses couilles.
des États-Unis ouvertement misogyne.
conscience des hommes. Il est temps d’agir et de
affaire qui n’a pas ému grand monde.
cemmentvioléesurunplateaudetournage, une
violent aujourd’hui».
fluencés par les insultes qu'ils entendent de la bou-
tenue jugée trop «sexy» (simple décolleté ou
«tubes»,ces sites qui permettent le plus facile-
Imaginez alors les conséquences d'un Président
chatte», Donald assume ouvertement la domina-
Un phénomène que l’on retrouve maintenant en po-
che des grands et qu'ils répètent machinalement.
Et on sait à quel point les enfants peuvent être in-
tion masculine au sommet du pays le plus influent
ces du X, souvent victimes de ce genre d’actes.
Face à cette profusion d’images de plus en plus vio-
NDLR)une des plus recherchées sur les fameux
ment du monde de regarder du porno en
6
les clips le corps féminin comme un trophée.
Que dire alors des paroles ?Encore une fois, elles
«bitch »ou« hoe» sans que l'on se rende compte
genre musical que j'apprécie beaucoup mais qui au
réellement de leur portée ...
litique avec Trump et son célèbregrab them by the
remise en cause de sa gravité dans la réalité. Selon
çais excusent l’acte de violsi la femme porte une
sur les sites X coïncide de plus en plus avec une
Face à une situation injuste, j'appelle à une prise de
On retrouve cette analogie également pour les actri-
jupe).
C’est le cas de la star américaineNikkiBenz,ré-
pussy. En appelant à«prendre les femmes par la
un sondage Ipsos du 2 mars 2016, 27% des Fran-
Sexisme et Journalisme
GIRL POWER!
Le sexisme est omniprésent dans le monde professionnel et le journalisme n’échappe pasàla règle. La preuve avec Paye Ton Journal. Lancée début janvier par la journaliste Anaïs Lecoq, cette page Facebook récolte et partage les témoignages de femmes confrontées aux remarques sexistes qui rythment leur quotidien dans les rédactions. Interrogée par nos soins, la journaliste nous fait l’état des lieux et ne manque pas d’anecdotes.
Après le lancement de pages commePaye Ta Shneksur les réseaux sociaux, je me disais que ça serait vraiment chouette qu’il y ait un espace spécifique au sexisme dans le journalisme, parce qu’il y avait beaucoup de choses à dire. Comme je n’en voyais pas venir, je me suis dit que j’allais le faire moi-même.
Pour mesétudes, j’ai réaliséun mémoire que j’ai appelé «Les articles de presse écrite participent à la banalisation du sexisme ». A ce moment-là j’avais déjà récupéré pas mal de témoignages. Mes recherches m’avaient fait prendre conscience qu’il y avait un vrai problème. Je n’étais pas la seule dans ce cas-là.
C’est grâceàInternet que les langues se délient. Une première personne va oser en parler et à ce moment là, plein de personnes vont se dire « je ne suis pas seule dans ce cas-là ». Lorsque cela nous arrive, on a tendance à se dire que c’est un cas isolé, à dédramatiser, à penser que cela n’arrive qu’à nous. Et quand on entend d’autres témoignages, on se rend compte que ce n’est pas le cas.
« Paye ton journal »  tu dis ?
On se dit que c’est légitime de le dénoncer, que ce n’est pas normal.
Un espace comme celui-là permet aux personnes de pouvoir se soulager, de se confier, d’être soutenues, d’être écoutées.
Et puis il y a eu rapidementl’enchainement avec les médias. Quand j’ai lancé la page, j’ai eu tout de suite plein de sollicitations de leur part. C’était important car ils diffusentl’information.
Pourquoi par le passé on en parlait moins qu’aujourd’hui? Je pense qu’il y a l’effet des réseaux sociaux qui joue énormément.
7
8
GIRL POWER!
Si un journaliste écrit quelque chose de sexiste dans un papier, l’article a été relu et validé ensuite ! Il y a donc des répercussions sur leur travail.L’unne vapas sans l’autre. Il y a aussi des femmes qui aimeraient traiter des sujets économiques ou politiques et on le leur refuse. Une consoeur qui voulait couvrir les sujets internationauxm’a raconté que son rédac chef lui avait répondu qu’ellene serait pascrédible et qu’elle était mieux à la culture ! Certains élus politiques nous font aussi souvent des remarques complètement déplacées…
J’ai tout vu, ils étaientcinq avec…
Euuuh…
Dans la majorité des cas, ce n’est ni agressif, ni virulent mais très insidieux.
La personne pense certaines fois faire un compliment et n’imagine pas que cela puisse être mal perçu.
Ce sont des choses ancrées et c’est donc important de les dénoncer pour faire évoluer les mentalités.
Tu connais pas la meilleure ? Martine veut s’occuper de larubrique politique.
Moi je filme. C’est pas à moi qu’il faut…
Elle est bien bonne celle-là !
D’autres témoignages reviennent souvent. Notamment lorsque l’on est journaliste de presse écrite et qu’on part sur le terrain accompagné d’unphotographe ou d’un caméraman, qui est souvent un homme plus âgé. Les interlocuteurs ont tendance à s’adresser au photographe plutôt qu’à la journaliste.
Si on peut même plus faire de compliments…
Kévin Senan et Johan Bescond
CULTURE
Le girl power sur YouTube «Diamonds are a girl’s best friend» chantait Marilyn Monroe en 1949. Près de soixante-dix ans plus tard, les diamants ont été remplacés par un autre bijou tout aussi brillant: Youtube.
Natoo dans le spot « No Pubik »
Myriam Ataff est un fait : la création de Youtube en Un exercice qui lui rapporte, puisqu’elle a obtenu C’ 2005 a révolutionné les rapports so- plusieurs contrats avec des franchises prestigieu-ciaux. Mais elle a surtout a permis ses. Après ses partenariats avecSephora,Asosl’émergence d’un nouveau phénomène ;lesYou-etVivelDop, elle a franchi un nouveau cap en tubeuses.collaborant avecYvesSaint-Laurent pour une
Certaines d’entre elles sont devenues de vérita-bles stars uniquement grâce à leurs vidéos. Et celles qui connaissent le plus grand succès res-
tent lesyoutubeuses beauté.
«Miroir,mon beau miroir...»
Elles sont jeunes, belles et passent bien à l’écran… Il n’en fallait pas plus pour que les gran-
des marques se les arrachent. C’est le cas de
Sananas, une vidéaste qui compte plus d’un mil-
lions d’abonnés à sa chaîne.
Dans sa vidéo la plus récente, la jeune femme
explique à ses fans comment «ranger tout son
make-up». Une séquence d’une demi heure pen-
dant laquelle elle expose ses produits en présen-
tant leur marque et leur utilité.
campagne digitale internationale en 2016.
Si Sananas est l’une des blogueuses les plus po-
pulaires, elle n’est pas la seule à profiter du mar-
ché fructueux qu’est le business Youtube. Un bu-siness qui repose majoritairement sur la promo-tion de cosmétiques, de vêtements et d’éléments
de décorations.
Des thèmes récurrents qui sont à l’origine de la notoriété de la majorité des youtubeuses mains-tream. Alors que ces petites starlettes ont un suc-cès garanti grâce à des thèmes conventionnels et typiquement associés à la femme, les hommes
eux, bénéficient d’une marge de manoeuvre beaucoup plus large et aucun de ces thèmes n’entrave leur ascension.
9
Non, ces héros du web abordent les événements
ImaginonsCyprien,Normanle ou RireJaune
du quotidien, les faits de société sans auto-cen-
lions de fois. Son but: répon-
ble et tourné en dérision : Wonder
fort de sa combinaison, et Elektra le manque de tissu
CULTURE
les
bles cherchent avant tout à délivrer un message
2013, et4% des lycéens.
visionnée plus de trois mil-
une expérience vécue par
parler uniquement de voitures et de jeux vidéos.
Oublier
12% des collégiens en
3millions d’abonnés, elle cartonne grâce à des vi-
déos décalées et revendicatrices, à l’image de l’une
10
fille de 21 ans cumule près de2,6 millions
son vrai nom Nathalie Odzierejko, est la pre-
de ses dernières vidéos sobrement intitulée :les fem-
sur les plateformes de vidéo en ligne et constate
femme!
poser des tutos beauté, des idées déco... mais
gence restent les meilleurs atouts de séduction d’une
des héroïnes, Audrey, Nathalie, Marjorie, Léa etJu-
sur la chaine du Latte Chaud qui réunit quatre copi-
chose que de la beauté sur Youtube»:La vidéo a
corps les clichés pour leur tordre le cou. Dans lerap
mes sur Youtube. Elle évoque la place des femmes
«qu’il y a trop de peu de femmes qui font autre
comme ses problèmes d’acné ou de poids.
Le girl power sur YouTube
L’humour et le féminisme sont aussi au rendez-vous
été vue plus de 5 millions de fois.
nes (dont Natoo) désireuses de prendre à bras le
Tenues trop moulantes, manque de
à son costume. La preuve que l’humour et l’intelli-
de manière décomplexée et drôle.Natoo, de
h é r o ï n e s
cains.
téréotypes
féminins se diversifient.EnjoyPhoenix, jeune
sure.
dre à la demande de sa cy-
Parler de maquillage et se faire des tresses sur
Heureusement, les lignes bougent et les profils
LeLatteChaudinterprétant le rap des héroïnes
dégainer
bercommunauté et partager
vernis
les cerveaux!
et
Woman devient une femme peu élégante qui crie son
êtres confrontés les internautes qui la regardent,
d’abonnés grâce à une recette très simple: pro-
aussi évoquer des problèmes auxquels peuvent
sur le harcèlement scolaire,
En 2014, elle poste une vidéo
considération... tout est passé au cri-
envie de manger, la femme invisible déplore l’incon-
ongles
mière youtubeuse de France. Avec plus de
le web... très peu pour elles. Certaines irréducti-
sentless-
c o n s t r u i-
l i e t t ed é-
r e n t l e s
qui entou-
mics améri-
d e s c o-
dépeinte en aventurière. Elle n’est plus réduite à
sont encore nombreux.
À tel point que, dans le second opus, elle devien-
sonnage masculin héros du premier volet.
nation etune aura qui inspirent le respect.
dra le personnage principal au détriment du per-
deux polygones pointusen guise de poitrine
pour attirer l’attention du public masculin. Ce
Gholdar, joueur masculin, abonde en ce sens.
CULTURE
La femme dans lesjeux vidéo
Jonas Collin
Lara Croft, première du nom
Lara Croft dansTomb Raider
Malgré son jeune âge, Ellie possède une détermi-
Ainsi, nous pouvons citer le personnage d’Ellie,
sé les joueurs.
C
Tomb Raider, acclamé par la critique et le public.
Lara Croft, au même titre que d’autres icônes, a
res, sa première apparition remonte au
onsidérée comme celle qui a ouvert aux
Les personnages féminins dans le jeu vidéo ont évoluéavec le temps, tout comme le profil des «ga-mers». Selon une étude du Pew Research Center, 48% des joueurs sont des femmes. Cette évolution est de plus en plus visible. Autant du côté des protagon istes féminins, que du côté des joueuses, dans ce monde souvent qualifié de «machiste». Mais, cet univers l’est encore réellement? La gent féminine ressent-elle ce progrès? Les personnages féminins iconiques aident-ils à cela?
exubérante.
Guinness Book des records.
féminins dans le monde du jeu vidéo. Un monde
où les clichés et les stéréotypes sur les femmes
On peut notamment penser au jeuRise of the
la psychologie de cette adolescente ont boulever-
Dans ce nouveau volet, l’héroïne est réellement
que, notamment à ses débuts.
nus.
Jeune, il regardait son grand frère y jouer.Lara
sonne forte qui vit des aventures». Tous les
11
donné ses lettres de noblesse aux personnages
Cependant, cette dernière a été sujette à polémi-
représentait pour lui«l’aventurière, la per-
de jeux vidéo le plus reconnaissable»le selon
Pour autant, cette perception s’est transformée.
débats concernant son physique lui était incon-
jeuTombRaider en1996. Depuis, sa
Dans un monde post-apocalyptique, l’écriture et
présent dansThe Last of Us.
Certains n’ont vu en elle qu’un «objet», utilisé
sonnages féminins soient représentés». Idée
femmes le rôle des protagonistes majeu-
renommée n’est plus à démontrer, à tel point
avant.
joueur tient également à ce que «plus de per-
qu’elle possède le titre depersonnage «féminin
que les développeurs mettent de plus en plus en
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