l'infini Dans ce desastre écarlate Fuyant les enclos de la vie Cherchant la fuite du temps dans l'absolu Fusion de l'incertitude et du neant J'arrache chaque drame au vecu Ne laissant l'inconnu au plus plaisant Et chantant la solitude Partant au plus haut degré de l'infini Je laisse le temps coulé dans un torrent de tourment Les fleuves du desespoir Les rivieres au entrevoir Dechirant les ames avides Détaché de mon propre vide La seule a avoir compris sans fin Les feuilles mortes tombes pour mieux revivre Les ames sont éternels La nature intemporelle Et la vie ce laisse a croire a sont seul mepris Que le savoir desengage la mort Et eternellement le non sens continu