L Ile-de-France toujours très attractive pour les jeunes adultes
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Description

La région capitale se démarque des autres régions métropolitaines par de nombreuses arrivées de jeunes adultes et des départs de familles et de retraités. La période 1999-2004 conforte cette tendance. Ce profil migratoire contribue à la jeunesse de l'Ile-de-France. Ainsi sur la période, 43% de l'excédent naturel métropolitain est imputable à la région. La taille des ménages baisse moins qu'ailleurs et les familles nombreuses se maintiennent. La pression démographique se traduit par une diminution sensible des logements vacants.

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Langue Français

Extrait

INSEE
ILEDEFRANCE
eru1 janvier 2004, le nombre de Franciliens est estimé à 11,3 mil-
lions. La population francilienne s'est accrue rapidement auAcours des cinq dernières années, au même rythme que l'en-
semble du pays. Le poids démographique de l'Ile-de-France reste ainsi
stable depuis une quarantaine d'années (18,7 % de la population métro-
politaine). Les analyses présentées ici concernent uniquement la popula-
La région capitale se tion résidant en logement ordinaire, ou population des " ménages " (voir
démarque des autres Définitions).
régions métropolitaines
par de nombreuses
uatre changements de région sur dixQarrivées de jeunes
concernent l'Ile-de-Franceadultes et des départs
de familles et de
En Ile-de-France, la forte croissance démographique s'explique avantretraités. La période
tout par un solde naturel important : l'excédent des naissances sur les dé-
1999-2004 conforte
cès s'est accru par rapport à la période 1990-1999 et approche les 100 000
cette tendance.
personnes par an entre 1999 et 2004, soit 43 % du solde naturel métropo-
Ce profil migratoire litain. La région bénéficie par ailleurs d'un solde migratoire positif avec
contribue à la jeunesse les Dom-Tom et l'étranger (environ 20 000 personnes supplémentaires
de l’Ile-de-France. Ainsi, 1par an entre 1990 et 1999) .
sur la période, 43 % de
l’excédent naturel A l'intérieur du territoire métropolitain, la région capitale occupe une
métropolitain est place prépondérante dans les flux migratoires, bien au delà de son poids
démographique. Ainsi, 40 % des personnes ayant changé de région entreimputable à la région.
1999 et 2004 sont parties d'Ile-de-France ou s'y sont installées. Dans sesLa taille des ménages
échanges avec les autres régions de l'hexagone, l'Ile-de-France reste la ré-baisse moins qu’ailleurs
gion la plus fortement déficitaire, derrière Champagne-Ardenne et leet les familles
Nord-Pas-de-Calais. Elle a perdu en moyenne 70 000 personnes par an
nombreuses
entre 1999 et 2004. C'est davantage que dans la décennie précédente, où
se maintiennent.
le déficit atteignait 60 000 personnes par an.
La pression
démographique Ce déficit migratoire accentué avec la province s'observe dans un
se traduit par une contexte d'accroissement général de la mobilité inter-régionale. Ainsi, le
diminution sensible nombre d'arrivées en région parisienne augmente, tandis que le nombre
des logements vacants. de départs progresse encore davantage (Figure 1).
1 Pour l'ensemble de la métropole, le solde migratoire est passé de 50 000 par an sur la période
1990-1999 à environ 80 000 sur la période 1999-2004.
MENSUEL N° 252 - JUILLET 2005 - 2,2€
àlapage
PopulationFigure 2 - L'Ile-de-France attire toujours les jeunes adultesFigure 1 - Les départs augmentent davantage que les arrivées
Taux annuels d'entrée et de sortie durant la période 1999-2004Nombre annuel de migrants entre l'Ile-de-France et la province
Pour 1 000 habitants
250 000
50
200 000
40
150 000
100 000 30
50 000
20
Solde
0
Entrées Sorties 10
-50 000
0-100 000
20-29 ans 30-39 ans 40-59 ans 60 ans ou plus
1990-1999 1999-2004
Entrées Sorties
Champ : population de 5 ans ou plus en fin de période, vivant en logement ordinaire.
Source :Insee, Enquête annuelle de recensement 2004 et recensement de la population 1999 Evolution des taux annuels de migration nette
ombreuses arrivées de jeunes adultes Pour 1 000 habitantsN
20et départs de familles et de retraités
15
L'Ile-de-France a la particularité d'avoir un solde migratoire très
10
excédentaire pour les jeunes adultes et un déficit à tous les au-
5tres âges. Seule l'Alsace présente un profil similaire, mais moins
marqué. Les étudiants et jeunes actifs à la recherche d'un emploi 0
sont en effet très nombreux à venir s'installer dans la région ; ils -5
viennent alors souvent seuls. Les départs concernent majoritai-
-10
rement des familles avec enfants ou des couples de retraités.
-15Après 30 ans, ils dépassent nettement les arrivées (Figure 2).
20-29 ans 30-39 ans 40-59 ans 60 ans ou plus
1990-1999 1999-2004
Ces tendances se sont accentuées au cours des cinq dernières
années. Le surplus de jeunes adultes s'est accru, du fait d'une Champ : population de 5 ans ou plus en fin de période, vivant en logement ordinaire en France
métropolitaine.2hausse des arrivées plus importante que celle des départs .Au Lecture : chaque année entre 1999 et 2004, pour 1 000 Franciliens âgés de 30 à 39 ans en fin
de période, 19 sont arrivés dans la région et 32 l'ont quittée. Le taux annuel de migration nettecontraire, le déficit migratoire s'est creusé entre 30 et 59 ans, en
(voir définitions) est donc de - 13 pour mille sur cette période (19-32).
raison d'une accélération des départs et d'une baisse des arri- Source :Insee, Enquête annuelle de recensement 2004 et recensement de la population 1999
vées. Chez les plus âgés, le déficit se maintient à un niveau élevé,
suite à une diminution simultanée des entrées et des sorties.
e sud et l'ouestL
attirent de nombreux FrancilienséfinitionsD
Toutes les définitions sont disponibles sur le site http://www.insee.fr, Les trois quarts de ces migrations concernent des régions non
dans la rubrique " Nomenclatures - définitions - méthodes ".
limitrophes de l'Ile-de-France, que ce soit dans le sens des arri-
Population des ménages vées (70 % des nouveaux Franciliens viennent d'une région
éloignée de la capitale) ou, plus encore, dans le sens des dé-Les résultats présentés ici concernent uniquement la population des ména-
ges. Un ménage correspond à l'ensemble des personnes qui partagent un parts (75 %) (Figure 3).
même logement à titre de résidence principale. Ne font pas partie des ména-
ges les personnes vivant en habitation mobile (caravanes, péniches) et la po-
pulation des communautés (foyers, cités universitaires, maisons de retraite,
Malgré tout, au regard des populations de chaque région, lesetc.) dont la collecte est trop partielle à l'issue d'une seule vague d'enquête.
échanges avec les régions voisines du Centre et de Picardie
Migrations
sont les plus intenses, dans les deux sens. Il s'agit alors plus
Les éléments sur les migrations présentés ici ne portent que sur la popula- souvent qu'ailleurs de familles avec enfants. Le littoral médi-
tion des ménages de cinq ans et plus résidant en France métropolitaine en
terranéen et l'ouest de la France continuent de séduire de1999 et en 2004 (ou en 1990 et 1999) ; les échanges avec les Dom-Tom et
avec l'étranger ne sont pas intégrés. Le solde migratoire avec la province nombreux Franciliens, à la recherche d'un cadre de vie plus
est estimé par différence entre les arrivants et les sortants de la région, en
agréable. Certaines régions attirent plus spécifiquement ceuxprovenance ou à destination de la métropole. Le taux annuel de migration
nette est le rapport de ce solde annuel à la population moyenne de la région. qui sont en fin de vie active ou à la retraite comme le Limou-
sin, la Bourgogne, la Basse-Normandie, Poitou-Charentes, la
2 Cette augmentation s'explique en partie par le fait que la mobilité est désormais me- Bretagne ou Languedoc-Roussillon.
surée sur cinq ans, et non plus sur neuf ans. Ainsi, entre 1990 et 1999, les jeunes mi-
grants âgés de 20 à 29 ans en 1999 pouvaient avoir migré entre 11 et 29 ans, alors
qu'entre 1999 et 2004, ils étaient âgés de 15 à 29 ans lors de leur migration. Or
L'Ile-de-France gagne des migrants de cinq régions, toutes situéesl'Ile-de-France est avant tout attractive pour les 20-30 ans, et nettement moins pour
les plus jeunes. au nord-est (Nord-Pas-de-Calais, Lorraine, Franche-Comté,Figure 3 - D'où viennent et où vont les Franciliens ?
Nombre de migrants entre 1999 et 2004
Source : Insee, Enquête annuelle de recensement 2004
Champagne-Ardenne et Alsace). Avec les seize autres, la région moins de 20 ans (26 %) reste inférieure à celle des régions du
parisienne est largement perdante dans ses échanges. nord-ouest à forte natalité (Nord-Pas-de-Calais, Picardie et
Haute-Normandie), mais elle dépasse la moyenne française.
Comme dans l'ensemble du pays la population vieillit, mais
'Ile-de-France parmi les régionsL moins qu'ailleurs.
les plus jeunes de l'hexagone
avantage de petits ménages,DLes arriv

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