La lecture de la Bible
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La lecture de la Bible Conseils pour laïcs innocents Marcel Toussaint Version 1.0 Paris, Janvier 2013 Reproduction permise et même souhaitée (dans les limites de la bonne foi). « Donnez gratuitement ce que vous avez reçu gratuitement » Table des matières La lecture de la Bible Lire la Bible L'organisation de la Bible Les livres de la Bible La vulgate La constitution du canon de la Bible Les Apocryphes Abréviations Lire la Bible avec notre cœur Y a-t-il d'autres livres sacrés dont la lecture soit aussi fructueuse que celle de la Bible ? La Bible peut-elle se tromper ? Comment lire la Bible dans la foi. L'approche des quatre sens Principes d'une lecture dans la foi La lecture de la Bible dans l'histoire La Pratique des quatre sens Exemple : lecture de la parabole de l'ivraie et du bon grain selon les quatre sens Le texte Commentaire littéral Commentaire spirituel Commentaire eschatologique Leçon morale En résumé Comment aborder la lecture de l'Ancien Testament Conseils pratiques Note sur les apports de la critique textuelle Chronologie de l’Ancien Testament Extrait de l'homélie « Au commencement Dieu créa le ciel et la terre. » (Gen. I, 1.

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Publié le 04 février 2013
Nombre de lectures 167
Langue Français

Extrait

 

 

La lecture de la Bible

 

 

 

Marcel Toussaint

 

Version 1.1

Paris, Février 2013

 

 

 

 

Reproduction permise et même souhaitée (dans les limites de la bonne foi).

 

 

« Donnez gratuitement ce que vous avez reçu gratuitement »

 

 

Table des matières

 

La lecture de la Bible

Lire la Bible 

L'organisation de la Bible 

Lire la Bible

Lire la Bible est à la fois simple et compliqué. Simple parce qu'elle a été écrite pour les simples, les cœurs purs, ceux qui ne sont pas orgueilleux. Ceux-là comprennent tout tout de suite. Compliqué parce que le vrai auteur de la Bible est Dieu lui-même – et que Dieu est infiniment plus grand que nous. Quand nous apprenons quelque chose de Lui, nous nous apercevons immédiatement que ce quelque chose n'est que la porte d'entrée de quelque chose de plus vaste. On n'a jamais fini de lire la Bible : il y a toujours quelque chose de plus profond, de plus vaste, à découvrir.

La Bible n'est pas, comme le Coran par exemple, l’œuvre d'un seul auteur. C'est une collection de livres écrits par des écrivains très divers au long d'une histoire qui couvre presque 2000 ans. Certains étaient des chroniqueurs, d'autres des légistes, des prêtres, des poètes, des philosophes, des fabulistes ; certains étaient des prophètes mandatés directement par Dieu. Ils n'ont pas tous écrit dans la même langue. Et la première des langues dont ils se sont servi, l'hébreu, était une langue où l'on n'écrivait pas les voyelles – on n'écrivait que les consonnes. En conséquence, pour comprendre le texte, il valait mieux l'entendre prononcer par un érudit qui savait quelle voyelle mettre entre les consonnes afin d'éviter les contresens.  D’emblée on voit donc que la Bible n'est pas vraiment faite pour être lue en solitaire. Il faut être accompagné. Il n'est pas nécessaire d'être accompagné physiquement, mais il est nécessaire de l'être spirituellement et intellectuellement. Des quantités de saints et de lettrés ont médité la Bible au cours des siècles et se sont interrogés sur les difficultés que présente son texte. Il serait fou et présomptueux de les ignorer.

Comment lire la Bible alors ?

Voyons d’abord comment ne pas la lire.

Il y a la lecture malveillante : celle qui part du principe que la Bible n'est qu'un lot de fadaises dont la science moderne a montré la fausseté. On dira : la Bible a dit que Dieu a fait le monde en six jours, or les sciences de la terre, l'archéologie, la physique montrent que cela est impossible. La Bible n'est donc pas crédible. Lire la Bible de cette façon permet de faire l’intelligent dans certains cercles, mais cela ne sert a rien.

Il y a une autre façon malveillante de lire la Bible : c'est celle qui dit : Bien sûr, la Bible est un livre sacré, mais elle a été falsifiée au cours du temps, afin de nous induire en erreur, afin de nous inciter à plier la tête sous le joug des prêtres ou des empereurs, ou même de nous conduire insidieusement sur la voie de l'enfer. Cette malveillance-là est plus honorable que la première parce qu'elle part d'un bon sentiment et d'une mentalité respectueuse du sacré. Elle n'est pas souhaitable mais est pardonnable, parce que, lorsqu'on a été élevé dans ce genre de conviction, il n'est pas simple de s'en détacher. Bien entendu la Bible est vraie. Bien entendu, elle nous a été transmise sans aucune falsification. Elle est la parole de Dieu sans altération. Mais il n'est pas immédiat de le voir. Il faut étudier, méditer, comparer. La Bible demande à être conquise, mais seulement après un long siège.

Il y a une troisième façon de lire la Bible de travers : c'est de la lire en esthète. Il est vrai que certains passages sont très beaux, remarquablement rédigés, émouvants, élevants. Mais s'en tenir à l'émotion esthétique que ces beautés suscitent en nous est insuffisant. La Bible n'est pas qu'un livre humain. Si on oublie cela, on perd son temps.

Quatrième façon peu recommandable de lire la Bible, c’est d'y chercher des renseignements sur l'histoire ancienne. Y a-t-il réellement eu un déluge ? La ville de Jéricho a-t-elle existé ? Peut-on prouver que ses murailles se sont écroulées sous le son des trompettes d'Israël ? Salomon a-t-il réellement eu une entrevue avec la Reine de Sabba ? Et qui était cette reine ?  Ce genre d'enquête peut être utile. Après tout, le fait qui domine toute la Bible est bien que Dieu est intervenu réellement dans la vie des hommes et des sociétés, donc que ses interventions ont laissé des traces dans l'histoire. En réalité, alors qu'il y a quelques dizaines d'années, la mode était à tenir pour fabuleux la plupart des récits de la Bible, l'archéologie a permis de confirmer l'historicité de nombreux de ses passages. Oui, pour prendre cet exemple, la ville de Jéricho a bien existé – et l'on peut retrouver des traces de ses remparts qui confirment, sinon que c'est le son de la trompette qui les a fait s’écrouler, au moins que la description qui en est faite dans le Livre de Josué correspond bien à la réalité. Cependant se focaliser excessivement sur les enquêtes et les vérifications historiques présente un danger : celui de détourner l'attention de l'essentiel. L'essentiel est tout entier dans cette question : pourquoi Dieu est-il intervenu dans l'histoire ? Où voulait-il en venir ? Qu'est-ce que son mode d'intervention nous apprend sur Lui ? Le détail, le comment est, finalement, secondaire. Pour en traiter intelligemment, il est nécessaire d'acquérir une érudition immense, de lire les spécialistes, peut-être de participer à leurs recherches et leurs débats etc... Tout cela prend du temps, et ce temps est mal employé s'il détourne de la vraie question. Qu'est-ce que la Bible nous apprend de Dieu, et comment cela concerne-t-il notre société d'aujourd'hui ? En quoi cela me concerne-t-il moi-même ?

Le Bon Dieu n'a jamais caché qu'il préférait les simples, les ignorants, aux érudits. Il a dit explicitement que le sens vrai de ce qu'il nous révélait était caché aux sages (dans le sens terrestre) et aux érudits et que seuls les simples le comprenaient. Il n'a pas dit, notons-le, que les simples comprendraient sans effort. Il a seulement dit que l'effort devrait être bien orienté. Il n'est pas nécessaire, il peut même être nocif, d'avoir un doctorat universitaire pour aborder la Bible, parce que l'effort nécessaire pour la comprendre n'est pas un effort intellectuel. C'est un effort du cœur.

Comment alors lire la Bible avec fruit ?  Eh bien, la première condition est d'accepter cette réalité que son auteur réel n’est autre que Dieu lui-même.

Ce point mérite qu'on s'y attarde.

Dans d'autres civilisations, dans d'autres religions que celle qui domine le monde judéo-chrétien, il existe des livres tenus pour sacrés. Certains de ces livres ont été écrits par un seul auteur : dans ce cas, on trouvera dans leur texte une unité, une façon unique de présenter les choses qui saute aux yeux. Cela ne veut pas dire que le texte sera exempt de contradictions ou de difficultés, parce que aucun homme n'est exempt de contradictions et parce que les réalités profondes sont souvent difficiles à exprimer sans ambiguïté, mais il présentera une unité manifeste.  

Dans d’autres cas, on aura une multitude d’écrits rédigés par des auteurs ou des équipes d'auteurs différents. Et là, sans surprise, on pourra trouver des incohérences. Dans certains on trouvera une croyance en un Dieu personnel, dans d'autres un athéisme radical. Dans certains on considérera que le monde a eu un commencement, dans d’autres que le monde et la matière sont éternels, soumis à des cycles qui se renouvellent sans cesse ou, au contraire, à une évolution qui conduit à une élévation du statut de la nature et de la société. Les uns croient à une survie personnelle après la mort, les autres non etc...

Dans le cas de la Bible, les choses sont différentes. Ainsi qu'on l'a dit, la Bible est une collection de livres très divers, écrits par des auteurs humains très personnels, à des époques différentes, dans des styles différents et dans des langues différentes. Mais, d'un autre côté, elle a un auteur unique, qui est Dieu lui-même, et cela transparaît de façon visible dans le contenu et même le style  de ses livres.

Il n'y a pas de contradiction quant au contenu. La Bible nous montre l’action d'un Dieu personnel et unique, créateur de tout ce qui existe. Il n'y a aucune hésitation là-dessus. Elle nous montre un Dieu qui fait des promesses et les tient, qui pousse inlassablement les hommes à s'améliorer, les encourageant quand ils font le bien, les punissant quand ils font le mal, mais poussant toujours au bien (sans aucune de ces férocités que l'on trouve chez certaines religions pratiquant les sacrifices humains ou des mutilations plus ou moins radicales). Ce que l'on voit aussi est une progression dans la façon dont Dieu s'est manifesté au cour du temps, et dans la façon dont ses promesses se sont explicitées. Au début par exemple, Dieu apparaissait comme un Dieu tellement unique qu'on le voyait comme solitaire (qui, en effet, est à la hauteur de Dieu ? Avec qui pourrait-il partager son intimité?) . Au fur et à mesure que le message Biblique se déployait, mais surtout, évidemment, avec la révélation chrétienne, il est apparu que Dieu était certes unique, mais en trois personnes – trois personnes tellement unies et parfaites dans leur affection mutuelle qu'elles constituent un Dieu unique. Il s'agit-là, bien entendu d'un mystère, d'une réalité qui dépasse notre compréhension. Mais le fait que ce mystère nous ait été révélé, après une longue préparation (quelque 2000 ans) est un sujet inépuisable de réflexion. Pourquoi Dieu a-t-il pris la peine - et le risque – de nous révéler ce mystère ? N'aurait-il pas été plus simple de nous faire uniquement comprendre qu'Il existait et nous aimait et nous promettait la vie éternelle si nous obéissions, nous laissant nous diriger vers l’enfer si nous ne voulions pas de Lui ? Pourquoi ce mystère qui met tant de gens au recul ? La seule réponse que l'on puisse donner à cette question est celle-ci : la mesure de Dieu n'est pas notre mesure, la façon dont Il conçoit ce qui nous convient n'est pas la nôtre.

On disait que l'influence de l'auteur unique qu'est Dieu (disons même le Saint Esprit, puisqu'on vient d'évoquer le mystère de la Sainte Trinité) se fait sentir également dans le style. Cela apparaît en particulier dans les répétitions qui se retrouvent de livre en livre. Certaines affirmations reviennent à plusieurs reprises, avec des degrés différents de précision. Ainsi, le début de la Bible : «  Au commencement Dieu créa le Ciel et la terre » se retrouve dans de nombreux textes : dans les psaumes, les proverbes, les livres des prophètes etc.

Il y a également des situations qui se retrouvent similaires dans plusieurs livres : ainsi la naissance d'un grand homme en réponse aux prières d’une femme stérile. La mère de Samson (l'homme aux longs cheveux, d'une force surhumaine) était stérile ; celle de Samuel (le prêtre qui a sacré les premiers rois d'Israël) l'était également, comme l'était la mère de Saint Jean-Baptiste – et ces figures annoncent et préparent la naissance miraculeuse du Sauveur Jésus lui-même, conçu dans le sein de la Vierge Marie par le Saint Esprit.

En fait la Bible fourmille de ces déclarations-types, de ces situations-types qui annoncent et préparent les esprits à la révélation ultime, celle qui sera apportée par Jésus-Christ, la seconde personne de la Trinité, incarnée, c'est à dire devenue vraiment homme.

Ici encore, il s'agit d'un mystère. D'un mystère insondable. Quand on dit mystère, on dit deux choses (outre le fait que nous n'en aurons jamais, par notre intelligence humaine, une connaissance satisfaisante) : la première, c'est que c'est une réalité que jamais les hommes n'auraient inimaginée par eux-mêmes – et donc une réalité qui ne pouvait nous être connue que si elle nous était révélée ; et la seconde, que c'est une réalité que les hommes n'auraient jamais admise s'ils n'y avaient pas été longuement préparés (et d'ailleurs, même après préparation, elle n'est généralement pas admise par tout le monde).

Quand on a dit cela, on tint la clé de la Bible.

La Bible est une préparation, longue, patiente, obstinée, à la révélation ultime qui est celle que Jésus nous a apportée dans le Nouveau Testament.

Les anciens Pères de l’Église l'ont toujours dit : l’Ancien  Testament ne se comprend qu'à partir du Nouveau.

En lisant l'Ancien Testament, la différence entre le Juif et le Chrétien est que les Juifs cherchent encore à comprendre les intentions de Dieu, ce à quoi Il veut les conduire à travers toutes Ses interventions dans l'histoire, depuis les promesses à Abraham, la sortie d’Égypte en traversant la Mer Rouge, jusqu'à la construction et aux destructions successives du Temple de Jérusalem.

Les Chrétiens, eux, savent. L'Ancien Testament annonçait Jésus-Christ. La Bible culmine avec le Nouveau Testament.

L'organisation de la Bible

Les livres de la Bible

Ainsi qu'on le sait, la Bible chrétienne comprend l'Ancien et le Nouveau Testament.

En ce qui concerne le Nouveau Testament, la tradition chrétienne tient pour inspirés les quatre évangiles, les Actes des Apôtres, les épîtres de saint Paul, saint Pierre, saint Jean, saint Jude et saint Jacques, ainsi que l'Apocalypse (que les Anglo-saxons appellent le livre de la Révélation).

En ce qui concerne l'Ancien Testament, les Juifs le répartissent en trois ensembles :

La Loi (ou la « Tora »), qui comprend cinq livres : la Genèse, l'Exode, le Lévitique, les Nombres et le Deutéronome.

Les Prophètes, qui comprend les  « prophètes premiers » : Josué, les Juges, Samuel, les Rois,  ainsi que les « prophètes derniers » que sont Isaïe, Jérémie, Ézéchiel et les douze « petits prophètes » : Oseé, Joël, Amos, Abdias, Jonas, Michée, Nahum, Habacuq, Sophonie, Aggée, Zacharie et Malachie.  

Les écrits, c'est à dire : les Psaumes, les Proverbes, le livre de Job, le Cantique des Cantiques, le livre de Ruth, les Lamentations, l'Ecclésiaste, le livre d'Esther, le livre de Daniel, les livres d'Esdras et de Néhémie, les deux livres des Chroniques.

Il s'agit donc de 24 livres, regroupés en trois parties, la Torah, les Prophètes et les Écrits.

Cette organisation, qui date du 2me siècle avant Jésus-Christ, a été réaffirmée à Jamnia, à la fin du 1er siècle, après la chute du Temple en l'an 70.

Les catholiques et les orthodoxes considèrent comme inspirés 7 livres en plus que les Juifs : il s'agit de livres dits « deutérocanoniques » dont les textes proviennent de la Traduction grecque de la Bible dite « Bible des Septante », qui date du 3me siècle avant Jésus-Christ et était d'un usage courant du temps de Jésus, mais a été regardée avec suspicion par les Juifs du premier siècle parce que les Chrétiens y trouvaient des annonces du Christ plus explicites encore que celles qu'on trouve dans le texte hébreu.   

Les livres supplémentaires retenus par les chrétiens sont : Tobie, l'Ecclésiastique, le Livre de la Sagesse, le Livre de Judith, les deux livres des Macchabées et Baruch. Il y a en outre des parties des livres de Daniel et Esther qui n'ont été trouvées qu'en langue grecque et que les Juifs considèrent également comme deutérocanoniques.

Les Protestants s'en tiennent (ou du moins s'en tenaient jusqu'à tout récemment) aux livres de la Bible juive, avec cette seule différence qu'ils ont divisé en deux des livres que les Juifs voient en une seule partie, c'est à dire ceux de Samuel, des Rois, d'Esdras et de Néhémie et les Chroniques.

Dans ce qui suit, on se référera au classement donné par la Bible de Jérusalem, qui est également celui retenu (dans un ordre et avec une orthographe parfois différents) par la Traduction Œcuménique de la Bible (la TOB).

 

Table des Matières de la Bible chrétienne

Ancien Testament

Le Pentateuque : Genèse, Exode,  Lévitique, Nombres, Deutéronome

Les Livres Historiques : Josué, Juges, Ruth, I Samuel, II Samuel, I Rois, II Rois, I Chroniques, II Chroniques, Esdras, Néhémie, Tobie (ou Tobit), Judith, Esther, I Maccabées, II Maccabées  

Les Livres poétiques et sapientiaux : Job, Psaumes, Proverbes, Ecclésiaste (Qohélet), Cantique des Cantiques, Sagesse, Ecclésiastique (ou le Siracide)

Les Prophètes ; Isaïe (ou Esaïe), Jérémie, Lamentations, Baruch, Ézéchiel, Daniel, Osée, Joël, Amos, Abdias, Jonas, Michée, Nahum, Habaquq, Sophonie, Aggée, Zacharie, Malachie,

Nouveau Testament

Évangile selon Matthieu, Évangile selon Marc, Évangile selon Luc, Évangile selon Jean, Actes, Épître aux Romains, I Corinthiens, II Corinthiens, Galates, Éphésiens, Philippiens, Colossiens, I Thessaloniciens, II Thessaloniciens, I Timothée, II Timothée, Tite, Philémon, Hébreux, Jacques, I , Pierre, II Pierre, I Jean, II Jean, III Jean, Jude, Apocalypse

La vulgate

Dans l’Église romaine, on utilise la Vulgate, version latine de la Bible faite par saint Jérôme (347-520).

À la demande du pape Damase, ce saint révisa, dans les années 380, le texte de la Bible latine alors en usage sur la base du Nouveau Testament grec et des traditions grecques de la Septante, afin de mettre fin aux divergences des textes qui circulaient en Occident. Plus tard, entre  392 et 405, ayant appris cette langue, saint Jérôme traduisit l'Ancien Testament sur la base du texte hébreu.

Le texte de la vulgate, tel que fixé par le Concile de Trente, a repris la plupart des traductions latines de saint Jérôme, mais pas toutes et pas uniquement.

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