La lettre d' Une revue mensuelle publiée par l’Association des Jeunes Haïtiens en Action Volume 2 La lettre d'AssoJHAC - Volume 2 1 A l’intérieur de ce numéro : Editorial Editorial Déjà un deuxième numéro de la lettre AssoJHAc! Le Savoir- C’est, une fois de plus, un immense plaisir que d’avoir à retrouver nos lecteurs et de leur permettre de déguster vivre les articles/sujets préparés avec soin, attention et amour par nos chers collaborateurs ainsi que par nos amis. Entrevue avec Cette parution, tout comme la précédente, renferme des Jeanie B. articles, des sujets devant permettre à tout un chacun de Jourdain se retrouver au moins dans l’un des articles publiés ou les sujets traités. Le vieux port Ce nouveau numéro constitue, pour nous, la de Montréal preuve tangible de notre engagement et de notre fidélité envers nos lecteurs, notre respect de ce défi de Pâté Chinois nouveauté que nous nous sommes lancés et reflète tout aussi bien notre promesse de contribuer à la Coin de propagation de ce qui est instructif, constructif, éducatif, détente utile tant à la jeunesse qu’à l’ensemble même des gens. Nous avions aussi pensé à ajouter d’autres Remerciements rubriques afin de permettre à tout un chacun de se retrouver.
Une revue mensuelle publiée par lAssociation des Jeunes Haïtiens en Action
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Lalettred'AssoJHA
Volume 2
C-Volume2
A l’intérieur de cenuméro :EditorialEditorialDéjà un deuxième numéro de la lettre AssoJHAc!Le Savoir-Cest, une fois de plus, un immense plaisir que davoir àvivreretrouver nos lecteurs et de leur permettre de dégusterles articles/sujets préparés avec soin, attention et amourEntrevue avecpar nos chers collaborateurs ainsi que par nos amis.Jeanie B.aCrettitcleesp,adruetsiosunj,ettosudtecvoamntmpeelramperttérceéàdetontuet,urenncfheracmuenddeesJourdainse retrouver au moins dans lun des articles publiés oules sujets traités.Le vieux portCe nouveau numéro constitue, pour nous, lade Montréalpreuve tangible de notre engagement et de notrePâté Chinoisfnidoéulivteéaeutnéveqrusennosoluesctneouurss,snoomtrmeerselsapneccétsdeterceeflèdtéefitoduetCoin deparuosspiagatiboienndencoetrqeuiepsrtoinmsetsrsuectif,dceoncstornutrcitibf,ueérduàcatilfa,détenteutile tant à la jeunesse quà lensemble même des gens.RemerciementsNous avions aussi pensé à ajouter dautresrubriques afin de permettre à tout un chacun de seretrouver.Un grand merci à tous ceux qui ont pris le tempsde rédiger un article, de traiter un sujet et dajouter leurtouche indispensable à ce projet qui nous tient tant àcur.Noubliez surtout pas que nous sommes ouvertsaux suggestions, acceptons les critiques constructives etrecevons les articles intéressants.Merci et bonne lectureEdny Saint-Cyr
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La lettre d'AssoJHAC - Volume 2
Le Savoir-vivreDe nos jours, nombreux sont ceuxqui naccordent plus beaucoupdimportance au savoir-vivre. Cest commesi ce terme est jeté aux oubliettes, délaissédans des tiroirs poussiéreux, abandonnédans des cimetières remplies de cadavresdésossésPour beaucoup, parler de savoir-vivre, cestse montrer ennuyeux, vielle école, démodéPourtant, les principes du savoir-vivre sontdes principes de vie importants tant pour soique pour la société. Ce sont des principesliés avant tout au respect de soi, au respectd'autrui, a la bonne marche de la société,etc...Se référant à la définition fournie parLarousse, lon peut dire que le savoir-vivreest laConnaissanceet la pratique desrègles de la politesse, des usages dumonde.En effet, ce sont des pratiques et des règlesde bienséance, de politesse, de courtoisie etdesagesse permettant de bien diriger sa vie.Cest le fruit d'une éducation acquise enfamille, à lécole, par imitation, par intuitionnaturelle. Cette éducation peut être aussitransmise soit par la lecture, par létude,linformation ou via dautres organes ouinstitutions. Cet ensemble de pratiques et derègles de bienséance acquises permet dêtrebien équipés dans la vie et de respecter lesprincipes de sociabilité, d'équilibre et derespect. Dans la société, le non-respect deséléments composant le savoir-vivre peutêtre qualifié comme socialement incorrect,contre tout éthique etc De ce fait, lon peut3
dire que nul ne devrait les ignorer quel quesoit son âge, sa position, sa classe sociale, safortune ou son rôle dans une société. Ilserait même très important et prépondérantde se conformerà certaines règles de vie et de conduite afinde ne pas évoluer en marge de la société etde sassurer dentretenir avec les autres desrelations basées sur le respect de soi maisaussi le respect de tous. Selon Edmondo de Amicis, un écrivain etpédagogue italien, L'éducation d'un peuplese juge d'après son maintien dans la rue. Oùtu verras la grossièreté dans la rue, tu es sûrde trouver la grossièreté dans les maisons.En conclusion, disons que les règles debienséance doivent être connues etpratiquées par tous car elles font partie de lavie au quotidien. Elles font ressortir notrebonne ou mauvaise éducation, nos tares etmurs dans la société. Leur mépris peuventnous fermer certaines portes dans la vie toutcomme le respect des règles de bienséancepeuvent aussi nous donner accès danscertains endroits, nous ouvrir des portesjusque-là ferméesDans les prochains numéros à paraitre, nousélaborerons plus en détail les pratiques dusavoir-vivre et parlerons du savoir-vivre ensociété dans la Lettre dASSOJHAC # 3,cest-à-dire de certains comportements,certaines attitudes à adopter ou à éviterdans la rue, en société.Merci.Le Comité de RédactionLa lettre d'AssoJHAC - Volume 2
ENTREVUE AVEC JEANIE BOGARTJOURDAIN, POETESSE HAITIENNE,PREMIER PRIX KALBAS LO LAKARAYIB 2006Jeanie Bogart Néeen Haïti, Jeanie Bogart vit aux États-Unis où elle mène une carrière de designeret décrivain. Après des études enjournalisme, elle a, tour à tour, été reporter,présentatrice et rédactrice de nouvelles à laradio, à la télévision en Haïti et dansquelques publications aux États-Unis. Elle acommencé à écrire des poèmes à lâge dequatorze ans.ElleagagnéavecsonpoèmeAlafoli,lepremier prix Kalbas Lò Lakarayib 2006, unconcours de poésie réunissant les poètescréoles des Amériques, dAfrique et delOcéan indien. Elle a publié dans plusieursanthologiestellPlaisirdesMotsetesPoésieduMonde,MondedelaPoésieLesDossiers dAquitaine à Bordeaux, France.LaPoésieHaïtienneContemporainedelaMaison de la Poésie (Belgique), la RevueLitérairePasserele, Montréal 2008. Elle est la diseuse de LetresdAutomne/Tanlapli,unlivre-disquedeFranz Benjamin, produit par Société Parolesà Montréal en 2007. Elle a publié le recueildepoèmesUnjour,tespantoufles-Éditions Paroles, Montréal 2008 et DènyeRèl, un disque de poésie en créole, NewYork2009.Elleestco-auteurdeÉlogedelInterlocuteur:DialoguesavecSaint-JohnKauss(éditions Joseph Ouaknine, France2011). Son tout dernier recueil de poèmesintituléParadoxea été publié aux ÉditionsDédicaces de Montréal en novembre 2011.4
1.Nous Jeanie, votre nom estdéjà connu dans le milieu de lalittérature Haïtienne, maispourriez-vous quand même nousparler un peu de vous et nousbrosser un court portrait de votreparcours, de vos uvres pourceux qui ne vous connaissent pasencore et nont pas encore eulopportunité de savourer vosécrits ?JB Jai commencé à écrire de lapoésie à lâge de 14 ans. Mais cenest que quelques années plustard, à lécole de journalisme,que jai commencé à prendrelécriture au sérieux. Mes écritsont toujours eu du succèsquoique jaie dû beaucouptravailler pour améliorer lecontenu et le style. Et puis, il yavait tellement de choses àapprendre. Mais jai toujourstrouvé sur mon passage des amisgénéreux qui nont jamais hésitéà travailler avec moi. Deux, jaibeaucoup appris et je leur en suisreconnaissante. Il faut aussiLa lettre d'AssoJHAC - Volume 2
signaler que jai toujours étéouverte à lapprentissage. Je lesuis encore. Le chemin, daprèsmoi, est encore long car il mereste encore beaucoup àapprendre.Jécris sur tout : la politique, la vieen général, la mort, lamitié,lamour. Mais je nai pas toutpublié. Les lecteurs ont plutôtconnaissance de ma façon defaire des jeux de mots avec mesécrits et aussi surtout mes poèmessur lamour. Lamour étant lethème qui habite mes écrits plussouvent quautrement. Quevoulez-vous ? Serais-je présenteaujourdhui sans lacte damour ?En plus, jai un grand cur ; doncbeaucoup damour ou dhistoiresdamour à partager.2.Nous Quest-ce qui vous apoussée à vous lancer dansl'écriture ?JB Cest plutôt lécriture qui afait appel à moi, ma habitée sanscontrefaçon. Bien sûr, tout a uncommencement. Je pense que lefeu de la poésie a été attisé par ladécouverte de la littératurefrançaise à lécole secondaire.5
Jai beaucoup aimé Rousseauquoique je nai pas retenu grand-chose de cette littérature scolaireparce que jétais mauvaise élèveet rebelle mais avec de bonnesnotes malgré tout. Mais lessentielmest resté cependant : le goût dela littérature. Jai voulu y poser mapierre.Bien sûr, à lépoque javais mespropres problèmes. Vous vousdemandez sans doute quel genrede problèmes puisse avoir uneenfant de quatorze-quinze ansqui vit avec ses parents,fréquente une bonne école, quimange à sa faim et qui nest pasmaltraitée à la maison. Mon plusgros problème à lépoque fut queje ne mentendais pas du toutavec ma mère. Jétais assezrenfermée sur moi-même ; uneenfant qui préférait la lectureplutôt que de jouer avec lesautres enfants. Lorsque mescopines lisaient des romansphotos en couleur et les romans àleau de rose, moi je lisais Tolstoïet Darwin. Cette passion de lalecture et de lécriture mestrestée.
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3.Nous Quels sont les écrivainsqui vous ont influencée, etpourquoi?JB Jacques Prévert fut lécrivainqui mavait le plus influencée àlépoque. Il me reste encorelenvie de le relire de temps àautre. Plus tard, jai découvertAragon. Jai tenté dimplanterdans mes écrits la sagesse deMorris L. West, de Han Suyin etde Gary Klang, mais sans succès.La sauvagerie mhabite encoretotalement et restera sans doutele reste de ma vie. Jai aussi ététrès influencée par GeorgesCastera. Il possède une plume enor.Plus tard, ce fut la découverte deFranz Benjamin, de la fine etfranche plume de Joël DesRosiers, de lhermétisme deRobert Berrouët-Oriol qui ne majamais découragée mais plutôtma poussée à essayer decomprendre et du coupapprendre.4.Nous Votre premier recueilsintitule Un jour.. tespantoufles. Dites-nous commentvous êtes parvenue à lécrituredun pareil recueil, votre sourcedinspiration et quelles sont lesraisons qui vous ont poussée àchoisir un tel titre.6
JB Je ne me suis jamais mise entête décrire un recueil depoèmes. Je dois être clair là-dessus. Jécris des poèmes enprose et en vers libre, et quand jecrois que jen ai suffisamment, jeles rassemble de manièreordonné pour faire monmanuscrit.Un jour Tes pantoufles est letitre dun poème dans le livre etcomme jai trouvé que cétait untitre assez solide, assez beau etattirant, je lai utilisé comme titredu livre. Dailleurs, le contenu dulivre tourne autour de cespantoufles damour. Jattaquetoujours mes recueils, jusqu à'présent, avec des poèmes sur lesmots et la façon dont je lesmanipule. Ensuite, lamour ytrouve tout naturellement saplace. Cest pareil pour Un jourTes pantoufles. Cest dabord lesmots et ensuite lamour décritsous toutes ses formes : lamourmalade que décrit « Maladiedamour », lamour fou que lonretrouve dans « Amour Créole »,lamour tendre dans « Tescinquante ans », lamourorgueilleux et insultant de« Chien dhomme », etc.5.Nous Avez-vous tâtonné pourtrouver votre style poétique ouvous est-il venu naturellement ?La lettre d'AssoJHAC - Volume 2
JB - Jai commencé avec les versrimés parce que cest ce quejavais appris à lécole. Mais aprèsquelques années, après avoir luun peu plus, jai découvertdautres poètes, dautres styles etsurtout la prose et les vers libres.Cest à ce moment-là que jaicommencé à écrire avec aisance.Etant une personne rebelle etanarchiste à mes heures, les verslibres devinrent une bouée desauvetage, ma planche de salut. Ilne me restait quà crier : Vive laliberté !6.Nous Vous avez été lalauréate du Prix Kalbas Lò Kreyòl2006, quel impact ce prix a-t-ilexercé sur votre carrière littéraire? Et quelle place, ce poème quivous a permis de gagner, tient-ildans votre actif littéraire ?JB - Le Prix Kalbas Lò Lakarayibest un concours de poésie enlangue créole organisé tous lesdeux ans par le groupe Kalbas LòLakarayib, en Martinique. Cest unconcours ouvert aux écrivainscréolophones de la Martinique, laGuadeloupe, Haïti, Sainte Lucie, laDominique, etc. où quils vivent àtravers le monde. Ce fut une trèsbelle surprise pour moi. Lesorganisateurs ne mavaient àaucun moment signalé que javaisgagné un prix. Ils mont invitée enMartinique, ont pris en charge les7
frais. Jai automatiquement penséque javais gagné quelque chose.Ce ne fut que très tard, à laremise des prix, à lAtrium enMartinique, après que le troisièmeet deuxième prix furent remis auxrespectifs gagnants que je mesuis demandée : « mais pourquoimont-ils fait venir si je nai riengagné ? Jétais loin de penser queje pouvais gagner le premier prix.Cela ma donné beaucoup plusconfiance en moi. Mais ce prix,comme tous les autres, est unegrande responsabilité : pas quequestion de descendre la marche,il faut satteler à la tâche et fairemieux.7.Nous Dites-nous, retravaillez-vous beaucoup vos textes avantdêtre satisfaite ou vouscontentez-vous de vos idées,votre inspiration premières?JB - Avec le temps, jai appris à lesretravailler. Avant, je ne voyaispas limportance dun tel travail.Jétais attachéeémotionnellement à mes textes.Jai fini par comprendre quil fautapprendre à faire le ménage à lamaison, en amour comme danslécriture.8.Nous Qu'aimeriez-vous surtoutque l'on retienne de vos écrits ?La lettre d'AssoJHAC - Volume 2
JB A part la beauté pure de lapoésie qui découle à travers leslignes, je laisse aux lecteurs et auxcritiques le choix den retenir cequi leur fait plaisir. Avant tout,jécris pour moi, ensuite je prendsplaisir à partager. Surtout lorsquechaque lecteur se retrouve ouretrouve un ou des textes qui lepénètrent profondément. Lapoésie entre en moi et mhabite.Je lutilise en retour pour pénétrerles gens.9.Nous En tant que poétesse,comment voyez-vous lavenir dela littérature en Haïti et surtout lerôle que jouent ou peuvent jouerles femmes dans lévolution et lapropagation de la littératureHaïtienne ?JB Personnellement, je suis bienacceptée par les hommes dans lemonde de la littérature haïtienne.Les femmes ne devraient pas selaisser intimider par unelittérature majoritairementmasculine. Nous comptonscependant de grandes écrivainesdans la littérature haïtienne :Yanick Lahens, Emelie Prophète,Marie-Célie Agnant et biendautres.Moi je ne me vois pas en tant quefemme dans lécriture, dautantque jétais un garçon manqué, jeme vois comme un écrivain. Monécriture na point de sexe en8
particulier. Je peux décrire uncorps de femme dans lamourtout comme je peux peindre lecorps dun homme sous maplume. Nous sommes à égaledistance dans lécriture. Mais cestcomme dans la vie rien nestdonné, les femmes doiventprendre leur place, simposer.Personne ne va nous offrir sur unplateau, une place dans lalittérature. Ça se mérite.10.Nous Jeanie, sur quoi travaillez-vous actuellement et quels sontvos projets littéraires futurs ?JB Je paresse avec pourtant unbeau roman.11.Nous Quel est votre plus grandrêve en tant que poétesse ?JB - Darriver à écrire aussi bienque certains écrivains que jaime.Ce nest pas la quantité quimintéresse mais la qualité.Je rêvais de masseoir auprès deGeorges Castera et dapprendrede lui, de boire ses mots, maisdaprès les rapports que jai eu delui, il ne semble pas très intéresséau partage. Jespère que cesrapports sont faux.12.Nous Que fait Jeanie quand ellenécrit pas ?La lettre d'AssoJHAC - Volume 2
JB Je moccupe de mes filles, jetravaille comme interprète auprèsdes tribunaux, je fais la peinture.Je suis souvent accrochée autéléphone tout en écrivant etparfois en travaillant mestableaux.13.Nous Pour conclure cetentretien, quel message aimeriez-vous faire passer aux lecteurs etsurtout à ceux qui sintéressent àvos écrits ou encore, ceux quisouhaiteraient se lancer dansl'écriture?JB Il est important de lire. Leslecteurs doivent acheter lesuvres publiées, surtout cellesdes auteurs quils aiment, cest lameilleure forme de support quonpuisse apporter à un écrivain.Lécrivain doit tout aussi bien lire.Lire les autres pour découvrir lesdifférents styles, les créations, lenouveau. Lire pour apprendre etcomprendre et partager les idéeset les émotions de lautre.Pour ceux qui veulent se lancerdans lécriture, laissez-vousemporter par le courant delécriture. On ne demande pas lapermission. On écrit un pointcest tout. Mais on écrit avec lerespect de lécriture, le respect desoi. Il ne faut jamais oublier quelesthétique est lessence de sonuvre.9
Nous Jeanie, mille mercis davoirrépondu à nos questions. Nous voussouhaitons beaucoup de succès danstout ce que vous entreprenez etsurtout dans votre carrière littéraire.DÉSHABILLER LÉCRITUREDéshabillée de pudeurje me suis offerte à lécriture.esclave de la plume qui vomit et cracheSynonymes traquésadjectifs blessésles motsen tous points bâtardsse font rebellesVisage à découvertfesses à nulécriture est en moi sens dessus-dessousvoyelles enchevêtrées de consonnestesticules brûlant labsolu de mes lettreslimagination est un monde de cieloù ma main cherche son absolu.JeanieBogart«Unjour,Tespantoufles»ÉditionsParoles,MontréalLa lettre d'AssoJHAC - Volume 2
PUBLICATIONS :
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La lettre d'AssoJHAC - Volume 2
LevieuxportdeMontréalparSherlyPoloAu cur du fleuve Saint-Laurent se trouvenotre superbe Vieux Port deMontréal. Il s'étend sur plusde deux kilomètres au sud duVieux-Montréal. Autrefois,cétait le port principal deMontréal.Cet endroit constitue, pour mes amis etmoi, une promenade gratuite et anti-stressante, un havre de paix où lon peut sedétendre et se régaler à tout moment delannée. De plus, des évènements et desactivités y créent toujours une ambianceravivant sans cesse lintérêt quon y porte.Pleins de gens sy promènenttoujours, y marchantpaisiblement, lair serein touten profitant de latmosphèrequi sy dégage, que ce soit enhiver ou en été. Car, au VieuxPort de Montréal, il y atoujours quelque chose àvoir, quelque chose à faire, etpeut-être même une scènecomique, drôle, bizarre donton est le témoin et qui,surtout ne laisse pasindifférents. Pour moi, ce portest un pur délice naturel etlon essaie toujours dechercher et de saisir uneoccasion quelconque pour ledécouvrir, le redécouvrir eten savourer le panoramasaisissant.
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A deux pas du Centre-ville, setrouve le centre des Sciencesde Montréal dont lapprocheoriginale basée surlinteractivité et linnovation,rend très attrayants et trèsamusants pour les visiteurs,lesfilms IMAX et les productions audiovisuelles.Pour les amants de leau, le Bateau Mouchepermet de partir en excursion et faitdécouvrir de splendides paysages naturelset urbains. Il nous berce amoureusement aurythme de leau et à coup sûr, le fleuve St-Laurent promet en tout temps et toujoursdétonnantes découvertes. Ce spectacle estpyrotechnique et hors pair et ne cessedémerveiller le spectateur. A tout cela,sajoute le tam tam des feux dartifice dontlécho nous parvient à bord du fameuxBateau Mouche permettant du même coupaux spectateurs de vivre et de partagerlexpérience la plus complète et la plusmerveilleuse qui soit.Les amoureux de mets délicieux trouventleur paradis au Vieux port de Montréal quidevrait être leur endroit de prédilection carune gamme de restaurants de classe y estdisponible et, bien sûr, ils sont au gout desfins gourmets. En effet, leurs menuscomposés de plats frais, appétissants etdélicieux constituent à eux seuls, unegrande exploration culinaire. Cependant, Ilssont quand même un peu exonérant.Certaines fois et assez souvent, des Djlocaux et internationaux amusent louïe desspectateurs ou des simples passants,rendant lambiance du vieux port festival etencore plus unique.La lettre d'AssoJHAC - Volume 2