La pertinence et la faisabilité d une taxation nutritionnelle
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Description

Par une lettre du 7 janvier 2008, la ministre de la santé, de la jeunesse et des sports, le ministre du budget, des comptes publics et de la fonction publique et la ministre de l'économie, des finances et de l'emploi ont chargé l'Inspection générale des finances et l'Inspection générale des affaires sociales de l'élaboration conjointe d'un rapport au Parlement sur la pertinence et la faisabilité d'une contribution assise sur les produits trop gras, trop sucrés ou trop salés. L'objectif fixé consistait à : évaluer précisément les coûts pour l'assurance-maladie liés à la consommation excessive de produits trop gras, trop sucrés, trop salés ; étudier l'efficacité que pourrait avoir la mise en place d'une contribution sur ces produits, en particulier sa capacité à favoriser une modification des comportements et un meilleur équilibre alimentaire ; présenter les options sur le contour et les modalités de mise en oeuvre de cette contribution éventuelle.

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Publié par
Publié le 01 septembre 2008
Nombre de lectures 8
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Langue Français
Poids de l'ouvrage 4 Mo

Extrait




Inspection générale Inspection générale
des Finances des Affaires sociales

N°2008-M-002-01 N° RM 2008-073






RAPPORT



sur



la pertinence et la faisabilité
d’une taxation nutritionnelle






Établi par


Véronique Hespel Marianne Berthod-Wurmser
Inspectrice générale des Finances Membre de l’Inspection générale des
Affaires sociales





- JUILLET 2008 -
SOMMAIRE

INTRODUCTION……………………………………………………………………………..………1

PREMIERE PARTIE LES ELEMENTS DU CONTEXTE……………………………….…..…..2
I. LES ENSEIGNEMENTS DES TRAVAUX SCIENTIFIQUES SUR LES LIENS ENTRE
LA NUTRITION ET LES MALADIES CHRONIQUES.................................................................. 2
A. LES CONSTATS RELATIFS AU SURPOIDS ET À L’OBÉSITÉ ......................................................... 3
B. LESTATSS AU DIABÈTE DE TYPE 2.................................................................... 6
C. LES CONSTATS RELATIFS AUX MALADIES CARDIOVASCULAIRES............................................ 6
D. LES CONSTATS RELATIFS AU CANCER ..................................................................................... 7
E. LES ENSEIGNEMENTS GLOBAUX À TIRER DE CES ANALYSES....................................................... 8
II. CES DONNÉES ONT CONDUIT LES PAYS EUROPEENS ET LA FRANCE À
RÉAGIR................................................................................................................................................. 9
A. L’ÉTAT DE LA QUESTION AU NIVEAU EUROPÉEN..................................................................... 9
1. La situation épidémiologique dans les pays occidentaux........................................................ 9
2. La politique de l’Union européenne...................................................................................... 10
B. LA MISE EN PLACE EN FRANCE D’UNE NOUVELLE POLITIQUE DE SANTÉ PUBLIQUE EN
MATIÈRE DE NUTRITION AU TOURNANT DES ANNÉES 2000............................................................... 11
1. La mise au point de 9 objectifs nutritionnels prioritaires dans le cadre du PNNS ............... 12
2. La mise en place d’une palette d’outils diversifiés pour atteindre ces objectifs................... 13
III. LA SITUATION FRANÇAISE EN 2006 NE PARAIT PAS OPTIMALE ........................ 14
A. LES CONSOMMATIONS ALIMENTAIRES DES FRANÇAIS À TRAVERS LES STATISTIQUES
ÉCONOMIQUES DE L’INSEE............................................................................................................... 14
1. Les caractéristiques de l’évolution de la consommation alimentaire à domicile
depuis 1960 ................................................................................................................................... 14
2. Le poids croissant de la consommation hors domicile dans la consommation alimentaire
totale des ménages......................................................................................................................... 18
B. LE DIAGNOSTIC POSÉ PAR LES ENQUÊTES NUTRITIONNELLES SUR LA SITUATION EN 2006 .. 20
1. Le résultat des enquêtes nutritionnelles ................................................................................ 20
2. Le diagnostic qui ressort de ces enquêtes ............................................................................. 21
C. LES DONNÉES SUR LA PRÉVALENCE DES TROUBLES ET PATHOLOGIES ASSOCIÉES AUX
DÉSÉQUILIBRES DE L’ALIMENTATION................................................................................................ 22
1. Les données concernant le surpoids et l’obésité ................................................................... 23
2. La prévalence du diabète, de l’hypertension et de la dyslipidémie....................................... 25
3. La prévalence et l’évolution des cancers associés à l’alimentation et à l’alcool ................. 28
D. ÉVALUATION DU « COÛT D’UNE ALIMENTATION DÉSÉQUILIBRÉE », POUR L’ASSURANCE
MALADIE............................................................................................................................................ 28
1. Les problèmes de méthode .................................................................................................... 28
2. Les études sur le « coût de la surcharge pondérale » ........................................................... 29
3. L’évaluation du coût des pathologies cancéreuses « attribuable » à une surcharge
pondérale et à l’alcool .................................................................................................................. 30
4. Les coûts de traitement du diabète, de l’hypertension et du cholestérol: ............................. 31
5. Synthèse des enseignements retirés par la mission de ces différents éléments
d’information................................................................................................................................. 33



DEUXIEME PARTIE LA DÉFINITION DES MODALITÉS D’UNE ACTION PAR LA VOIE
FISCALE.............................................................................................................................................. 35
I. UNE RÉFORME A PRIORI DÉLICATE................................................................................ 35
A. LA FAIBLE PRISE EN COMPTE DES PRÉOCCUPATIONS NUTRITIONNELLES DANS LE DISPOSITIF
ACTUEL.............................................................................................................................................. 35
1. La définition du principal impôt qui pèse aujourd’hui sur les consommations alimentaires
au sens large, la TVA, ne prend pas en compte une logique de santé publique............................ 35
2. Les droits d’accises sur l’alcool, dont le produit a été affecté au financement de la Sécurité
Sociale, pèsent de plus en plus marginalement sur le prix de vente de celui-ci............................ 37
3. Les initiatives fiscales récentes dans le secteur alimentaire n’ont pas toutes pris en compte
le souci d’un meilleur équilibre nutritionnel................................................................................. 38
B. LES GRANDES DIFFICULTÉS D’UNE RÉFORME DE LA FISCALITÉ ALIMENTAIRE NE SAURAIENT
ÊTRE SOUS-ESTIMÉES......................................................................................................................... 39
1. L’alimentation est un sujet symbolique et médiatique........................................................... 39
2. Le secteur alimentaire est un important vecteur de la compétitivité et de l’emploi en France
41
C. L’EFFICACITÉ NUTRITIONNELLE ET L’ÉQUITÉ D’UNE ACTION FISCALE SUR LA NUTRITION
MÉRITENT DISCUSSION ...................................................................................................................... 43
1. Les études sur les élasticités prix n’apportent pas de certitude sur les effets des prix sur les
comportements alimentaires.......................................................................................................... 44
2. On ne peut exclure que la mesure ait une faible efficacité en termes nutritionnels et des
effets sociaux dommageables ........................................................................................................ 45
3. Ces considérations peuvent être pesées au regard d’autres arguments................................ 46
D. LES CONTRAINTES JURIDIQUES ET TECHNIQUES D’UNE RÉFORME DE LA FISCALITÉ DES
PRODUITS ALIMENTAIRES À BUT NUTRITIONNEL............................................................................... 49
1. Des contraintes attachées à l’action fiscale à prendre en compte ........................................ 49
2. au caractère nutritionnel de la taxation...................................... 51
II. UNE CLARIFICATION NÉCESSAIRE DES OBJECTIFS ET DES MODALITÉS DE
LA REFORME.................................................................................................................................... 52
A. LES OBJECTIFS D’UNE RÉFORME DOIVENT ÊTRE CLARIFIÉS .................................................. 52
1. Le but essentiel de la réforme envis

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