«41 «re .*" u^ *6 1? mm* ^^ 9- 'V '^ ^ «f ^ » LE MUSÉE DE LYON MUSEES ET COLLECTIONS DE FRANCE LE MUSÉE DE GRENOBLE. Bronzes, etc., i Peintures. Dessins, Marbres. par le Général de Beylié. Introduction de Marcel Reymond, vol. in-8, illustré de 388 reproductions. LE MUSÉE DE TOURS I Peintures. Dessins, Sculptures, Meu- bles, etc., par Paul Viïry, conservateur adjoint des vol. in-8, illustré de 122 reproductions. Musées nationaux, LE MUSÉE DU LUXEMBOURG. DiTE, conservateur Les Peintures, par Léonce Bénéde 389 reproductions. du Musée, i vol. in-8, illustré MUSÉES ET COLLECTIONS DE FRANCE LE MUSÉE DE LYON LES PEINTURES PAR PAUL DISSARD Conservateur des Musées. Trois cent cinquante-quatre reproductions. PARIS LIBRAIRIE RENOUARD, H. LAURENS, ÉDITEUR 6, RUE DE TOURXON, I 6 gi 2 Tous droits de traduction et de reproduction réservés. Copyright, by Henri Laurens, 1912. N PRÉFACE L'ancienne abbaye bénédictine des Dames de Saint-Pierre, qui porte maintenant le nom de Palais des Arts, était une des plus anciennes fondations religieuses de la ville de Lyon, mais, actuellement, il ne reste presque rien des constructions primitives. Les bâtiments que nous voyons aujourd'hui furent élevés, dans la seconde moitié du xvii® siècle, la d'après les plans et dessins de François de Royers de Valfenière, gentilhomme ...
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LE
MUSÉE DE LYON
MUSEES ET COLLECTIONS DE FRANCE
LE MUSÉE DE GRENOBLE.
Bronzes,
etc.,
i
Peintures.
Dessins,
Marbres.
par
le
Général de Beylié. Introduction de Marcel
Reymond,
vol. in-8, illustré de 388 reproductions.
LE MUSÉE DE TOURS
I
Peintures. Dessins,
Sculptures,
Meu-
bles, etc., par Paul Viïry, conservateur adjoint des
vol. in-8, illustré de 122 reproductions.
Musées nationaux,
LE MUSÉE DU LUXEMBOURG.
DiTE, conservateur
Les Peintures, par Léonce Bénéde 389 reproductions.
du Musée,
i
vol. in-8, illustré
MUSÉES ET COLLECTIONS DE FRANCE
LE
MUSÉE DE LYON
LES PEINTURES
PAR
PAUL DISSARD
Conservateur des Musées.
Trois cent cinquante-quatre reproductions.
PARIS
LIBRAIRIE RENOUARD, H. LAURENS, ÉDITEUR
6,
RUE DE TOURXON,
I
6
gi
2
Tous
droits de traduction et de reproduction réservés.
Copyright, by Henri Laurens, 1912.
N
PRÉFACE
L'ancienne abbaye bénédictine des Dames de Saint-Pierre, qui porte maintenant le nom de Palais des Arts, était une des plus anciennes fondations religieuses de la ville de Lyon, mais, actuellement, il ne reste presque rien des constructions primitives. Les bâtiments que nous voyons aujourd'hui furent élevés, dans la seconde moitié
du
xvii® siècle,
la
d'après les plans et dessins de François de Royers de
Valfenière,
gentilhomme d'Avignon, architecte du
et
roi,
sous
et
l'administration
par les soins des abbesses
d'Ailly
Anne
Antoinette
d'Albert
de
Chaulnes,
La première
pierre fut posée le i8 mars 1639; l'ensemble des travaux
ne paraît avoir été terminé qu'en 1687.
Dans
l'état
actuel,
le
Palais des Arts
se
compose de
quatre vastes corps de bâtiments formant un quadrilatère de cent mètres de longueur et d'environ soixante-dix de
largeur, disposé dans le sens de sa plus grande largeur sur
un des côtés de
la
place des Terreaux. La cour intérieure
est bordée de longs corridors à portiques qui formaient le
cloître au-dessus
duquel règne une terrasse cette cour laisse aux bâtiments une épaisseur d'environ dix-huit mètres, y compris les portiques, de telle sorte qu'elle a soixante-quatre mètres de longueur sur quarante de largeur. La façade du nord, qui fait face à la place des Terreaux, est la principale; elle est décorée de pilastres doriques et corinthiens. Les fenêtres du premier étage sont ornées de balcons à balustres et surmontées de frontons celles du second étage sont à bandeaux profdés deux colonnes
;
;
;
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MUSEE DE LYON
d'ordre dorique sont placées à l'entrée du portique. L'enta-
blement est surmonté d'une balustrade du centre de laquelle s'élève un belvédère à l'italienne. A l'intérieur, l'ancien réfectoire et l'escalier d'honneur ont conservé leur décoration de la fin du xvii® siècle et sont
dignes d'attirer l'attention des visiteurs.
En
1802, la Ville devint définitivement propriétaire des
bâtiments de Tal^baye de Saint-Pierre qui, pendant la Révolution, avaient servi d'entrepôt de séquestre au gouvernement et de lieu de réunion aux sections. L'Administration
conçut dès lors le projet de réunir dans son enceinte les débris épars de diverses collections et décida la création d'une galerie destinée à recevoir les tableaux accordés à la ville de Lyon, conformément au décret rendu par les Consuls de la République française, le i4 fructidor an VIII
septembre 1800). L'article IV de l'arrêté des Consuls portait que les tableaux ne seraient envoyés que lorsqu'une galerie convenable aurait été établie aux frais de la Commune. Les travaux furent immédiatement commencés sous la direction de l'architecte Gay, et l'aile méridionale du Palais fut bientôt prête à recevoir le don de l'État. Le premier envoi eut lieu le 4 mars i8o3; il se composait de trente et un ouvrages de peinture. Un second envoi fut adressé le 7 septembre i8o5, il consistait en quatorze tableaux. Enfin, en vertu d'un décret du i5 février 181 1, cinquante-deux tableaux furent encore attribués au musée de Lyon. En i83i, les salles du musée renfermaient déjà i53 toiles, mais le nombre des tableaux devint bientôt si considérable qu'il nécessita, en i834, la création d'une nouvelle galerie qui fut, quelques années plus tard, exclusivement consacrée aux œuvres des peintres lyonnais.
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Une organisation
était
plus
en
rapport avec
l'importance
exceptionnelle des collections réunies au Palais des Arts
devenue absolument nécessaire. Un
arrêté, en date
du