"Le petit botaniste"
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"Le petit botaniste"

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Le petit botaniste ou description de diverses plantes Jean Claude Léonard Poisle Desgranges 1837
L’orgueil, le plaisir, la douleur, La modestie ou la tendresse, Tout ce qui meut l’humaine espèce Se retrouve dans une fleur.
Préface Ce n’est pas un cours complet de botanique que je prétends offrir aux jeunes gens studieux des deux sexes qui prendront la peine de me lire ; j’ai voulu seulement leur donner un avant-goût de cette science récréative qui rend si fructueuses les promenades champêtres. S’il arrive trop souvent que les enfants s’arrêtent dès les premiers pas qu’ils font dans l’étude de la nature, la faute n’en est pas dans leur peu de propension à s’instruire, mais bien à la manie que l’on a d’obliger la jeunesse à retenir des expressions techniques qui, pour la plupart, sont dures et barbares ; j’ai donc mis en oubli ces expressions ; on ne me verra pas m’évertuer sur lescarex, lesscirpes, lestétragones, lespubescentes, lesmonocotylédons, etc., etc. Il faut réserver l’explication de tous ces mots pour les personnes qui sont déjà avancées dans les langues latine et grecque, et qui veulent étudier à fond la science des végétaux.
L’AUBEPINE Qu’ils sont d’un aspect froid ces longs murs hérissés de verre cassé qui entourent un vaste domaine ! quel contraste entre cette enceinte de moellons et la clôture naturelle de l’aubépine qui défend le modeste asile du laboureur ! si les vifs aiguillons de cet arbrisseau protecteur interdisent son approche, il est du moins permis à l’œil du curieux de pénétrer au-delà de ses vertes jalousies. La fleur de l’aubépine, blanche ou rose, exhale une odeur douce et amandée ; elle produit un petit fruit nommé snélas ou sinelle.
L’ARMOISE Cette plante est plus connue sous le nom d’herbe de Saint-Jean ; si les couronnes faites avec sa jolie fleur sont préférées à tout autre, c’est qu’on attribue vulgairement à l’armoise le don de préserver les jeunes filles des maladies qui assiègent leur adolescence. Ce qu’il y a de certain, c’est que cette plante a plusieurs vertus décrites et prisées par les successeurs d’Esculape.
L’armoise est l’heureux talisman Qui, dit-on, garde l’innocence ; Il en est un plus sûr, je pense : La tendresse d’une maman.
LE BOUILLON BLANC
Ce végétal agreste et solitaire est trop peu prisé, selon moi, par les amateurs des dons de Flore ; mais autant il est dédaigné par ceux pour qui le fleurer d’une plante est tout, autant il est en honneur dans les compositions pharmaceutiques ; d’ailleurs, il n’est pas tellement disgracié de la nature qu’on ne puisse rendre justice à son aspect majestueux, alors qu’il est au moment de sa floraison.
Si le pavot, l’iris, la menthe, Dans un parterre obtiennent ran,
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