LE SAINT-ESPRIT DANS L ENSEIGNEMENT DES TEMOINS DE JEHOVAH Yann ...
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LE SAINT-ESPRIT DANS L'ENSEIGNEMENT DES TEMOINS DE JEHOVAH Yann ...

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LE SAINT-ESPRIT DANS L'ENSEIGNEMENT DES TEMOINS DE JEHOVAH Yann Opsitch, Octobre 1980 LA DOCTRINE DE LA WATCHTOWER SUR LA PERSONNALITE ET LA DIVINITE DU SAINT-ESPRIT.
A. Définitions.
1. Un syllogisme : Prémisse majeure : Le mot grec pour esprit se traduit tout aussi bien par "vent", "souffle", ou "brise"… Prémisse mineure: Le vent et le souffle sont des forces invisibles à nos yeux…. Conclusions l’esprit de Dieu (ou Saint-Esprit) est la force invisible par lequel les serviteurs du Tout Puissant exécutent sa volonté. (Que Dieu soit reconnu pour vrai, page 96;, 1948). Nous examinerons ultérieurement l'argument linguistique de ce syllogisme en partant des textes originaux.
2. La traduction du monde nouveau  : Dans la Traduction du Monde Nouveau, le "e" n'est jamais capitalisé lorsqu’il est question du Saint-Esprit Par exemple Matthieu 28 :19 : "Allez donc et faites des disciples des gens de toutes les nations„ les baptisant au nom du Père et du Fils et de l’esprit saint».
La Watchtower considère comme essentielle l’uniformité dans la traduction de la Bible; il faut que chaque mot hébreu ou grec soit rendu d'une manière uniforme (Toute Ecriture est inspirée de Dieu page 320). Or, cette règle n'est pas respectée en ce qui concerne le mot "esprit". Alors que la Watchtower rejette l’idée que le Saint-Esprit puisse être une personne et que pour cette raison ils écrivent "saint esprit" sans capitales, deux textes font exceptions dans ces deux textes le "E" d’esprit est capitalisé: Jean 4 :24s "Dieu est Esprit" (TMN, édition 1963).  "Dieu est esprit" (TMN, édition 1974). 2 Corinthiens 3 :17; "Jéhovah est l'Esprit" (TMN, édition 1963).  "Jéhovah est l'Esprit" (TMN, édition 1974). Ce second texte est la traduction du grec δ δε κύρίο Τό πΥεύόέóτίγ « 2 Cor 3:17 "Le Seigneur est l’Esprit". Cette même phrase est rendue dans d’autres versions : "Car le Seigneur, c’est l'Esprit" (Jérusalem). "Or g le Seigneur est l'Esprit" (Synodale). "Or, le Seigneur, c'est l'Esprit" (Segond), Colombe).
3. Synonyme de "puissance divine "Le saint-esprit signifie la puissance de Dieu…" (Government 1928, Rutherford, page 58). 4. Le Saint-Esprit = Force d’impulsion de l’ordre nouveau promis (Livre publié en 1976). B. Le Contexte Théologique : La Question de la Trinité.
Le nouveau Testament ainsi que les auteurs chrétiens des trois premiers siècles de notre ères témoignent de leur croyance en.la divinité et en la personnalité du Père, créateur de toutes choses ; du Fils, médiateur et sacrificateur; du Saint-Esprit, guide et consolateur.
Au cours des deux premiers siècles de notre ère aucun effort n'est fait pour ériger en théologie systématique, en système philosophique ou en credo tous les aspects de ce que Paul appelle "la plénitude de la divinité". Au temps des apôtres on assiste à un rejet de la divinité de Jésus chez les uns et à un rejet de l’Humanité de Jésus chez les autres (les écrits de l'apôtre Jean combattent ces deux erreurs), mais personne ne songe encore à ériger en système théologique ou philosophique son point de vue particulier.
Les disputes qui entourent la question de la trinité prennent naissance à cause de trois facteurs importantes : 1. L’introduction, par les "élites", de la réflexion philosophique ou pseudo-philosophique dans la doctrine chrétienne; ceci est à l'origine du conflit qui opposa certains docteurs d'Alexandrie dont Arius et Alexandre. Voici ce que dit un historien sur l'Alexandrie de cette époque; "Cette ville...était un foyer inépuisable d'opinions un instant à la mode, et de systèmes de philosophie se succédant les uns aux autres. Le peuple y joignait, à un grand fond de légèreté et d'inconstance, une soif inextinguible de disputes sur les matières purement métaphysiques, qui n'offrent qu'à la discussion que des mots vides de sens, ou du moins, d'un sens vague et indéterminé" (De Potter, Histoire du Christianisme Vol. 2, page 191).
Ce phénomène, courant dans nos civilisations occidentales, a une grande importance dans l'histoire des hérésies et des sectes diverses. Les conseils de Paul furent bien vite oubliés: 1 Corinthiens 4.6; 2 Timothée 2.14, 23; Colossiens 2.8-9; voir aussi 2 Jean 9 et surtout Jude 19 (apodiorixo : distinguer par un raisonnement logique et pointilleux; faire des distinctions subtiles).
Nombre de sectes furent fondées aux troisièmes siècles à Alexandrie qui ne durent leur existence qu'à de subtiles nuances philosophiques d'origine platonicienne, introduites dans la doctrine chrétienne par Colluthus, Carponas, Sarmatas, Arius (De Potter, ib, page 192).
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