Les associations de musiques actuelles, partenaires du programme Nouveaux services - Emplois jeunes : contribution à un état des lieux
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L'objet du rapport est de montrer, à partir de treize monographies réalisées en complément d'un recueil de données statistiques, comment le programme « Nouveau services-Emplois jeunes » (NSEJ) a pu contribuer, selon le Centre d'études de l'emploi, à la structuration d'un secteur en émergence, celui des associations de « musiques actuelles ».

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Publié le 01 novembre 2004
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Paternité, pas d'utilisation commerciale, partage des conditions initiales à l'identique
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

« L E D E S C A R T E S
I
»
2 9 , P R O M E N A D E M I C H E L S I M O N
9 3 1 6 6 N O I S Y - L E - G R A N D C E D E X
TÉL. 01 45 92 68 00 FAX 01 49 31 02 44
M É L .
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Les associations
de musiques actuelles,
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Nouveaux services -
Emplois jeunes
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RAPPORT DE RECHERCHE
Les associations de musiques actuelles, partenaires du programmeNouveaux services-Emplois jeunesContribution à un état des lieux
MA R I E- CH R I S T I N EBU R E A UBE R N A R DGO M E LNI C O L A SSC H M I D T
C e n t r e d  é t u d e s d e l  e m p l o i
o c t o b r e 2 0 0 417
Convention Promotion de lEmploi
ISSN 1629-5684 ISBN 2-11-094589-3
Les associations de musiques actuelles, partenaires du programmeNouveaux services-Emplois jeunesContribution à un état des lieux
Marie-Christine Bureau, Bernard Gomel, Nicolas Schmidt
Lobjet du rapport est de montrer, à partir de treize monographies réalisées en complément dun recueil de données statistiques, comment le programme « Nou-veaux services-Emplois jeunes » -(NSEJ) a pu contribuer à la struc turation dun secteur en émer-gence, celui des associations de « musiques actuelles ». La quasi-totalité des associations rencontrées ont au moins une dizaine dannées dexistence et revendiquent une origine mili-tante. Nées sur la base du bénévo-lat, elles ont grandi, pour certai-nes, avec lappui des vagues successives de contrats aidés. En ouvrant un horizon de cinq ans, le programme NSEJ met en pré-sence deux générations : - la génération des fondateurs, bénévoles au départ, rarement artistes eux-mêmes, plutôtama-teurs de musique et/ou évoluant dans le milieu culturel ; - lajeunegénération, caractérisée par un niveau détudes plus élevé, mais pourvue aussi dune expé-rience associative dans le milieu musical, même si celle-ci nest pas qualifiée de militante. Or, ces deux générations sem-blent se retrouver dans une même démarche autour de la notion d« action culturelle locale » : accueillir les artistes que lon aime ; encourager la création et offrir un tremplin aux vocations locales ; poursuivre un travail éducatif ; créer des événements. On peut néanmoins identifier des facteurs de différenciation interne au secteur : la prééminence dun projet artistiqueversus lancrage dans la filiation de léducation populaire ; limportance et le rôle du bénévolat dans la vie des asso-ciations. On peut ainsi distinguer
RESUME
plusieurs « modèles » économi-ques : - Lassociation « affinitaire » a été créée par un groupe damis liés par une passion et/ou un engagement commun. Le bénévo-lat est indispensable à son fonc-tionnement et à sa survie. - Lassociation « équilibriste » conjugue bénévolat et salariat. Elle allie ressources propres et financements publics, ce qui la soumet à plusieurs registres dévaluation : elle doit justifier à la fois de la valeur de son projet artistique (évaluation artistique), de sa capacité à accroître ses ressources propres (évaluation commerciale) et de son action auprès de certaines catégories de population (évaluation sociale). - La « petite entreprise de service public » remplit une « mission de service public », reconnue dans le domaine de laction culturelle, et bénéficie à ce titre de finance-ments publics. Le directeur as-sume lessentiel de la responsabi-lité. La volonté de professionna-lisme prime sur la mobilisation du bénévolat et se manifeste aussi à travers un souci de référence aux conventions collectives. - L« entreprise alternative » se caractérise par la volonté de déve-lopper un milieu musical auto-nome, capable de soutenir la création, la production et la diffu-sion de groupes, sans concessions à une logique de rentabilité ; par le souci de proposer des prix accessibles au public tout en garantissant une juste rémunéra-tion aux artistes ; par un objectif dautonomie à terme vis-à-vis des financements publics. Dans les associations de musi-ques actuelles, le programme NSEJ a été utilisé pour rémunérer enfin la force de travail nécessaire à la consolidation et au dévelop-
3
pement du projet associatif. La nature des emplois créés confirme cet usage. On peut distinguer trois catégories de postes : (1) des postes liés à la gestion de petites structures culturelles (tâ-ches dadministration, de com-munication, de relation avec les partenaires, danimation et de coordination de réseaux). (2) des postes plus techniques, associant travail de régie ou dassistance technique et tâches de relation aux artistes et/ou au public. (3) des postes tournés vers laccueil, linformation du public, lanimation de centre de ressour-ces, lorganisation de formations. En 2003, les emplois-jeunes (EJ) représentent 42 % de leffectif salarié total des structures concernées. Un peu plus des trois quarts dentre eux ont un niveau de formation égal ou supérieur à « bac + 2 ». Si les postes de tra-vail sont attractifs, les salaires restent particulièrement faibles, compte tenu du temps de travail effectif et des niveaux de qualifi-cation à lembauche. Entraîné par lusage des politi-ques demploi successives dans un mouvement de professionnali-sation, le secteur associatif des musiques actuelles se caractérise par une économie fragile. La pérennisation des emplois créés par le programme NSEJ et lamélioration des conditions de rémunération ne se feront que secondairement par le dévelop-pement de ressources marchan-des. Cette nouvelle situation oblige les pouvoirs publics à repenser les contours de la politi-que culturelle aux différents ni-veaux du territoire, ainsi que les partenariats avec dautres formes dintervention publique.
Sommaire
Partie 1 : La synthèse .......................................................................................................7
1. Sens commun et facteurs de différenciation ................................................................8 1.1. Une démarche militante autour de laction culturelle locale ..............................................................8 1.2. Questions desthétique et/ou déthique.............................................................................................11 1.3. La place du bénévolat .......................................................................................................................12 1.4. Quelques figures contrastées au sein du secteur ...............................................................................13 1.5. La fiscalité des associations ..............................................................................................................15
2. Les « musiques actuelles » dans le champ des activités économiques et sociales ...16 2.1. Lhypothèse de léconomie solidaire (Laville) .................................................................................16 2.2. Lidéal-type dun « tiers secteur déconomie sociale et solidaire » (Lipietz)...................................17 2.3.La«maisonBraudel»......................................................................................................................17
3. Le programme NSEJ : usages dune politique de lemploi dans les associations de « musiques actuelles »...................................................................................................18 3.1. Des emplois au cur de lactivité associative ..................................................................................19 3.2. Niveaux de formation et expérience associative...............................................................................20 3.3. Travail enrichi/emploi appauvri........................................................................................................20 2.4. Faut-il compter les heures ? ..............................................................................................................21 3.5. Perspectives et incertitudes de développement.................................................................................22 3.6. Lorganisation professionnelle du secteur ........................................................................................23
Partie 2 : Monographies de treize structures de « musiques actuelles » ...................25
1. Une scène de musiques actuelles en Ariège .............................................................25
2. Un grand espace de musiques amplifiées en Rhône-Alpes .......................................31
3. Un festival de jazz en Bourgogne...............................................................................39
4. Un festival de jazz en Languedoc-Roussillon .............................................................45
5. Un festival de jazz dans les Hautes-Pyrénées ...........................................................51
6. Un club de jazz en Provence......................................................................................56
7. Un club de jazz dans une ville du Centre ...................................................................62
8. Un projet de scène de musiques actuelles en Rhône-alpes.......................................69
9. Un lieu dédié à la chanson en milieu rural..................................................................74
10. Un festival pluridisciplinaire en Mayenne .................................................................79 11. Une entreprise militante de promotion musicale en Rhône-Alpes ............................86
12. Une scène de musiques actuelles amplifiées en Bourgogne ...................................92
13. Un lieu au service des musiciens en Bretagne.......................................................100
Bibliographie ..................................................................................................................106
Annexes
1. Les principaux résultats de létude Opale.................................................................107
2. Trame commune pour la rédaction des monographies ............................................111
3. Tableau récapitulatif des monographies...................................................................113
4. Liste des sigles et abréviations ................................................................................121
PARTIE 1
LA SYNTHÈSE
INTRODUCTION
La lettre de commande, adressée au Centre détudes de lemploi par la Fédération des lieux de mu-siques actuelles et amplifiées (Fédurok), la Fédération nationale des écoles d'influence jazz et de musiques actuelles (Fneijma), la Fédération des scènes de jazz et de musiques improvisées, l'Asso-ciation des festivals innovants de jazz et de musiques actuelles (Afijma) et le réseau Chaînon, stipu-lait : « Léquipe du CEE réalisera des monographies auprès de quinze structures, trois parmi cha-cune des fédérations ou des réseaux signataires en menant, pour chacune, des entretiens semi-directifs auprès de différents interlocuteurs, responsables, salariés (permanents ou occasionnels), jeunes recrutés dans le programme NSEJ1acteurs locaux. Les monographies seront choisies en, concertation avec les fédérations, avec le souci de diversifier le plus possible les contextes (ru-ral/urbain, situation économique, relations avec les institutions), les activités et les configurations demploi. Les entretiens sattacheront à comprendre le projet et les différentes activités des structu-res, à identifier les contraintes qui sont les leurs, ainsi que les logiques daction mises en uvre face à ces contraintes. » En fonction des réponses obtenues auprès des collectifs sollicités, nous avons pu réaliser des entre-tiens au sein de quatorze associations : onze membres des réseaux signataires de la convention « Promotion de lEmploi », trois choisies afin délargir le spectre des configurations représentées. Le choix des structures a été fait, en accord avec le comité de suivi de létude, de façon à diversifier les cas de figure selon trois critères : la nature de lactivité, la taille et le milieu dimplantation. La synthèse qui suit prend appui sur ces quatorze monographies. Elle ne peut évidemment prétendre à aucune représentativité du secteur dans son ensemble : ce sont simplement des hypothèses et des pistes, inspirées de létude comparative entre les monographies et proposées aux acteurs pour ali-menter la poursuite de leur réflexion. Nous présenterons ensuite, de façon plus détaillée, treize mo-nographies, rédigées de façon à préserver lanonymat des structures et néanmoins validées par les associations concernées. Enfin, nous proposerons, en annexes, un tableau récapitulatif (annexe 3) ainsi que la trame commune pour la rédaction des monographies (annexe 2). Ce rapport constitue le deuxième volet des travaux engagés dans le cadre de la convention « Promo-tion de lEmploi », à la suite du rapportConsolidation des NSEJ dans les réseaux musiques actuel-lespar Bruno Colin, Luc de Larminat, Gaël Bouron et Estelleréalisé au nom de lassociation Opale Lardière en 2003 (annexe 1). Le recours au programme « Nouveaux services-Emplois jeunes » (NSEJ) marque un tournant dans lhistoire des associations de « musiques actuelles », au sens où il fait partie intégrante dun mou-vement de professionnalisation de ces associations. La professionnalisation nopère pas tant par création de diplômes que par la stabilisation (relative) déquipes salariées associatives et par une auto organisation du secteur : regroupement dans des fédérations mais aussi, et surtout, formation progressive dun « milieu professionnel » par intensification des échanges et des coopérations, for-mels ou non.
1Rappel : Le programme NSEJ (loi du 16 octobre 1997) visait à créer 350 000 emplois dune durée minimale de cinq ans pour les jeunes de 18 à 26 ans dans les établissements publics, les structures associatives et les collectivités territoriales, tout en développant des activités nouvelles ou insuffisamment assurées et socialement utiles.
Rapport de recherche CEE 17
Le rapport de la commission nationale des musiques actuelles à Catherine Trautmann en 1998 sou-lignait, dès lintroduction, les difficultés soulevées par lappellation « musiques actuelles », « lincapacité à désigner les enjeux esthétiques et culturels propres à ces musiques » et se rési-gnait pourtant à la conserver, faute davoir pu trouver une expression alternative qui fasse accord au sein de la commission2! Aujourdhui, par delà les difficultés sémantiques, le secteur a acquis une certaine réalité institution-nelle. Au moment où il devient de plus en plus un interlocuteur des pouvoirs publics, il importe de sinterroger sur les logiques qui le traversent mais aussi sur son positionnement dans le champ éco-nomique et social : quest-ce qui fait sens commun pour les acteurs et quest-ce qui les divise ? Quest-ce qui rapproche les « musiques actuelles » dautres activités économiques et quest-ce qui les en distingue ? Quels usages peut-on identifier du programme NSEJ dans ce secteur ? 1. SENS COMMUN ET FACTEURS DE DIFFÉRENCIATION
1.1. Une démarche militante autour de laction culturelle locale
La quasi totalité des associations rencontrées ont au moins une dizaine dannées dexistence et re-vendiquent une origine militante. Nées le plus souvent sur la base du bénévolat, elles ont grandi, pour certaines, avec lappui des objecteurs de conscience et des vagues successives de contrats ai-dés3. En ouvrant un horizon de cinq ans, le programme NSEJ provoque une étape décisive. Il met en pré-sence deux générations : - la génération des fondateurs, le plus souvent bénévoles au départ, rarement artistes eux-mêmes, plutôt « amateurs » de musique et/ou évoluant dans le milieu culturel ; - la « jeune » génération, caractérisée en moyenne par un niveau détudes plus élevé, mais souvent pourvue aussi dune expérience associative dans le milieu musical, même si celle-ci nest pas tou-jours qualifiée de militante. Or, fait notable, ces deux générations semblent se retrouver dans une même démarche, un « sens commun », autour de la notion d « action culturelle locale ». Il est vrai que la génération des fonda-teurs a pu transmettre,viasa participation à lenseignement, une partie de son expérience. Encore faut-il préciser de quoi il sagit, en particulier quelle signification il est possible de donner au mot « local ». De lanalyse des entretiens, on peut dégager quatre dimensions principales, com-binées ou non dans les différents projets associatifs, qui permettent dexpliciter le contenu et le sens de laction culturelle locale : - Accueillir « chez soi » les artistes que lon aime : La liberté de programmer et de faire venir les artistes de son choix, de les rencontrer, de leur offrir un accueil de qualité et de nouer une relation avec eux autour du spectacle, apparaît à la fois comme une motivation du projet associatif et comme la principale rémunération du bénévolat. « À chaque concert quon fait, on mange ensemble avant : cest notre salaire ! On est libre de programmer les musiciens qui nous intéressent. Cest notre luxe, de ne pas avoir de pression ni des politiques ni des
2Rapport de la commission nationale des musiques actuelles à Catherine Trautmann, ministre de la Culture et de la Communication, septembre 1998. 3associations d'abord conçues comme des outils de gestion sur Il serait dailleurs intéressant d'analyser les différences avec des certains des projets nés d'initiatives politiques de collectivités territoriales (constructions de complexes musicaux, délégations de services publics...), avant de devenir, pour certaines, au fil de leur développement, de vraies structures participatives, voire militantes...
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Rapport de recherche CEE 17
musiciens. Je ne suis pas encore lassé de rencontrer les musiciens, de voir comment leur projet aboutit, avance. » (le président dun club de jazz) - Encourager la création et offrir un tremplin aux vocations locales : En sens inverse, la possibilité dencourager des vocations, de mettre le pied à létrier pour faire émerger des artistes locaux sur la scène nationale, constitue aussi une motivation et une fierté, tout en contribuant à la réputation de la structure. La « première scène » peut être la première marche dune carrière musicale. « Certains groupes commencent par jouer dans nos salles devant soixante personnes, leur renommée artis-tique et culturelle émerge grâce à nos structures. Tout le tissu départemental et régional les tire vers le haut. Ensuite, les groupes rentrent dans des sphères nationales, voire européennes ; ils signent avec les grandes maisons de production, ce nest plus notre histoire. Mais lémergence dun groupe participe à lémergence de la structure. On a des retours avec des groupes qui ont un esprit collectif, militant, politi-que... » (le président dune « scène de musiques actuelles » [Smac]4). - Poursuivre un travail éducatif : Conscientes que les jeunes acquièrent, en particulierviala télévision, une image déformée du tra-vail et de la création artistiques (formes standardisées, « paillettes »), convaincues aussi que léducation artistique est une action de très longue haleine, des équipes associatives uvrent à faire découvrir aux enfants (et souvent aussi aux plus grands) tant une pluralité de formes musicales que la réalité tangible du travail de composition, de répétition, de préparation dun spectacle. Le travail éducatif prend la forme dactions en milieu scolaire, en lien avec des enseignants. Il passe aussi par laccueil dartistes en résidences5, lorsque ceux-ci sont sollicités pour rencontrer les en-fants, animer des ateliers, ouvrir les répétitions, etc. Lapprentissage de lécoute exige la durée. Les bénévoles sont nombreux à évoquer la façon dont il sest poursuivi pour eux tout au long de leur engagement associatif. Même si les effets de laction éducative sont difficiles à évaluer, lenjeu est bien de « fabriquer » à moyen terme un véritable pu-blic d« amateurs » qui ne se comportent pas seulement comme des consommateurs. Le rayonnement dun lieu qui diffuse des spectacles, tout en proposant une palette dactions et danimations, peut suffire à susciter des vocations chez les jeunes. Par exemple, le directeur dun lieu dédié à la chanson française se réjouit de voir, dans un petit chef lieu de canton en milieu rural, une douzaine de personnes travailler dans les métiers du spectacle après avoir fréquenté la salle de concert et participé aux ateliers. - Créer des événements : Il sagit de provoquer des animations festives, mettre en valeur les ressources locales, faire en sorte quil se passe quelque chose localement, et pas seulement dans les grands centres culturels. Lenjeu est aussi de lutter contre la désertification de certaines régions, de maintenir lattractivité des villes petites et moyennes, en particulier pour les jeunes. « On donne lexemple quil est possible de créer des événements. La culture pourrait faire survivre de pe-tites communes comme la nôtre. On sait quon arrive à garder des jeunes sur la commune, grâce au festi-val » (la présidente dun festival pluridisciplinaire en milieu rural) Les organisateurs de festivals sont ici bien évidemment en première ligne. Mais les actions danimation autour du patrimoine local sont aussi de plus en plus répandues, quil sagisse du pa-trimoine architectural ou de spécialités locales :
4Cf. liste des sigles et abréviations en annexe 4. 5Il sagit pour les associations daccueillir les artistes en mettant à leur disposition un hébergement et des infrastructures afin de les aider dans leurs créations : écriture, composition, préparation dun sepctacle ou dun concert, répétitions, confection dun disque, dun CD, etc.
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