Les Chinois pendant une période de 4458 années [microform] : histoire, gouvernement, sciences, arts, commerce, industrie, navigation, moeurs et usages

H. De Chavannes De La Giraudière

Description

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Extrait

LES VOYAGES ET MISSIONS ^j P. ALEXANDRE DE RHODES ^* -4 I-, V/V > BiBL. Y' à Avignonchose à dire pour la lede compagnie demars 1591 il entra dans la JésusI o , consacrer la conversionle désir de se àen 1 , avec612 'Si Après avoir sollicité longtemps et avecdes infidèles. i la mission des Indes, cette faveurde vives instances par leR. P. Vitelleschi,lui fut enfui accordée général .I Ayant reçu la bénédictionla compagnie. du papede rendit par terre à Lisbonne , où il s'em-Paul V, il se Arrivé Goa après une tra-le 4 avril 1619. àbarqua il travailla quelque temps avantversée de six mois , rendre à la Cochincbine et au Tonkih , théâtrede se pendant près deimmenses travaux trentede ses i années. sentant vieillir, et incapableP. de Rhodes, seLe cultiver plus longtemps un champ si vaste et side fertile , se décida à revenir en Europe demander des ouvriers assez nombreux pour achever la conquête de ces royaumes que son zèle venait d'ouvrir à l'Évan- « Après trois ans et demi de voyages,gile. comme -dit lui même parmi tant de« il le dangers par, « terre et par mer, tant de tempêtes, tant de nau- « rages, tant de prisons, tant de lieuxf déserts, xï de J3arbares , tant de païens , tant d'héréti-tant « tant de Turcs, toujours porté sur les ailesques et de « Providence » le 27 juin 1649, le P." />

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LES
VOYAGES ET MISSIONS
^j P. ALEXANDRE DE RHODES^*
-4
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BiBL. <Semin. s. J.>
<Pbov. Neerl.
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VOYAGES
!
ET MISSIONS
:
DU PÈRE ALEXANDRE DE RHODES
(ti
DE LA GO-MI'AGNIE DE JÉSUS
EN LA CHIJSE ET AUTRES ROYAUMES DE L'ORIENT
.\ O l K\ I. 1.K K U IX IO !«
PAR UN PÈRE DE LA MÊME COMPAGNfE
J
S
PARIS
JULIEN,, LAiMEK ET C'% EDITEUHS
RIE f.E BUCI, 4, F. S. -G.
1854
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W'-
11
h,
i
Dans ses Voyages et missions le P. Alexandre,
nous a laisséun modèle qu'on peutproposerDERhodes
qui croient utile à la gloire de Dieu de publierà ceux
ce qu'ils ont fait pour lui. Cet apôtre de la Cochin-
Tonkin parle immenseschine et du de ses travaux
avec tant de probité , de modestie et de simplicité
qu'on ne peut se lasser de l'entendre et si par; la,
grandeur de son zèle et de son courage , il se montre
admirable, sa charité sans bornes le fait aimer : la
bonté de son cœur se manifeste continuellement avec
la plus touchante c'esl avec une sortenaïveté, et
d'excès qu'il exprime sa reconnaissance pour les moin-
dres services.
i
v^ Le 1\ de Rhodes avani écril lui-même Thisloirc deIl
en Orient, il nonssa vie et de ses travaux reste peu
compléter. >Y' à Avignonchose à dire pour la lede
compagnie demars 1591 il entra dans la JésusI o ,
consacrer la conversionle désir de se àen 1 , avec612
'Si
Après avoir sollicité longtemps et avecdes infidèles.
i
la mission des Indes, cette faveurde vives instances
par leR. P. Vitelleschi,lui fut enfui accordée général
.I
Ayant reçu la bénédictionla compagnie. du papede
rendit par terre à Lisbonne , où il s'em-Paul V, il se
Arrivé Goa après une tra-le 4 avril 1619. àbarqua
il travailla quelque temps avantversée de six mois ,
rendre à la Cochincbine et au Tonkih , théâtrede se
pendant près deimmenses travaux trentede ses
i
années.
sentant vieillir, et incapableP. de Rhodes, seLe
cultiver plus longtemps un champ si vaste et side
fertile , se décida à revenir en Europe demander des
ouvriers assez nombreux pour achever la conquête de
ces royaumes que son zèle venait d'ouvrir à l'Évan-
« Après trois ans et demi de voyages,gile. comme
-dit lui même parmi tant de« il le dangers par,
« terre et par mer, tant de tempêtes, tant de nau-
« rages, tant de prisons, tant de lieuxf déserts,xï de J3arbares , tant de païens , tant d'héréti-tant
« tant de Turcs, toujours porté sur les ailesques et de
« Providence » le 27 juin 1649, le P. dela \ Rhodes
rentrait dans Rome il venait se jeter aux pieds;
souverain pontife et lui demander desdu , évêques et
des prêtres pour ses chères missions de TOrient.
Chargé par Innocent X et par ses supérieurs de
venir en France prêcher une nouvelle croisade , il fut
laaccueilli avec bienveillance par toutes les classes de
société.
Le vénérable missionnaire par sa présence et ses,
un grand nombrediscours , anima de son zèle de
Parmiprêtres. ces nouveaux apôtres, on remarque
trois des principaux enfants spirituels du P. Ragot,
directeiu' de cette pieuse congrégation , regardée par
M. Roudoncomme le germe du séminaire des Missions
ÉTRANGÈRES.
« M. Olier lui-même, suivant le récit de sorl
« historien , s'offrit de grand cœur au P. de Rhodes
« pour raccompagner. Mais ce qu'il craignait ar-
ec riva. Ce religieux, n'eûtne doutant pas que Dieu
« destiné M. Olier à travailler en France au renou-
* Voyages et Missiotm. , p. 434.
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