Les échanges maritimes de pétrole, de gaz et de charbon. : Isemar_119
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Lacoste (R). http://temis.documentation.developpement-durable.gouv.fr/document.xsp?id=Temis-0065060

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Publié le 11 janvier 2009
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Langue Français

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Note de Synthèse N°119  Novembre 2009  Les échanges maritimes de pétrole, de gaz et de charbon
 Les énergies fossiles sont au cœur des préoccupations sociétales, géostratégiques et environnementales. Des changements importants affectent les échanges de pétrole, de gaz et de charbon, et dans chaque cas, les transports maritimes sont influencés par l’état et l’évolution de la ressource. Dans le même temps, ils agissent comme un facteur parfois puissant d’évolution des marchés énergétiques, comme en témoignent les navires de production – stockage et de rechargement de pétrole ou de gaz (FPSO, FSRU) ou bien le développement des pétroliers et méthaniers équipés pour la navigation dans les glaces. Ces trois sources d’énergie sont aussi rarement étudiées en même temps et cette note vise à dresser un panorama des échanges mondiaux.  Des transports au cœur d’une révolutionmondiaux sont appelés à subir de profondes Le pétrole, le gaz et le charbon sont les trois énergies modifications, dont certaines sont déjà à l’œuvre. fossiles sur lesquelles repose l’économie mondiale. Les énergies qui font le plus l’objet d’échanges mondiauxpétroliers : pression sur la ressourceLes échanges sont celles dont le ratio réserves / production est le plus Le paysage contemporain des exportations de pétrole a faible. Ainsi 66% de la production pétrolière est largement changé, une première fois dans les années échangée, contre 26% de la production de gaz naturel et 1980 à la suite des chocs pétroliers, puis dans les 13,6% de la production de charbon. Mais inversement, années 2000 après une longue période de transition des le charbon offre 122 années de réserve au rythme de économies de l’ex-URSS. Dans les prochaines années, production actuel, face aux 60,4 années pour le gaz le marché va à nouveau évoluer sous la pression du pic naturel et aux 42 années pour le pétrole. Ensuite, de production. Tout d’abord les exportations du lorsque l’on observe la distribution de la ressource Mexique, des Etats-Unis et du Canada se densifient. énergétique, on constate que les réserves pétrolières Elles constituaient 5,9 % des exportations pétrolières sont concentrées en Arabie Saoudite à hauteur de 21%, dans le monde en 1980, mais 11,1 % désormais (2008). en Iran (10,9%), en Iraq (8%) et au Koweït (9%), ainsi Ces trafics sont essentiellement internes à l’ALENA. qu’au Canada pour les sables bitumeux. Le gaz naturel Cependant, la montée en puissance constante de est pour l’essentiel présent en Russie (23,4%), en Iran l’exploitation des sables bitumeux devrait consolider (16%) et au Qatar (13,8%). Les réserves de charbon se encore davantage la part de marché mondiale du répartissent entre les Etats-Unis (28,9%), la Russie Canada dans la prochaine décennie (ratio de (19%) et la Chine (13,9%). réserves/production : 150 années).  Deuxièmement, les exportations au départ de l’Afrique Les énergies fossiles en 2008de l’Ouest, de l’aire Asie-Pacifique et de l’Europe de  Pétrole : Gaz : milliards Charbon : M milliers bar. / jr m3 de tonnesl’Ouest ont pris de l’ampleur. L’Afrique de l’Ouest, Production 81 820 3 065,6 6 688,3représente 8,3% des exportations mondiales contre Echanges 54 600 813,7 914,4 % production échangée 66% 26% 13,6%7,6% en 1980. Les flux en direction des Etats-Unis et Source : compilation ISEMAR plus récemment de la Chine soutiennent cette  croissance. Les exportations asiatiques et australiennes Enfin, la demande énergétique mondiale bascule des totalisent 9,8% des exportations mondiales (6,5% en pays OCDE vers les pays émergents et en 1980) et alimentent essentiellement les pays riverains de développement. En 1999, les pays non-OCDE la Mer de Chine et de la Mer Jaune. La zone Ouest-représentaient 36% de la consommation mondiale de européenne, grâce à la mise en valeur des gisements de pétrole ; ce chiffre atteint 44% en 2008 et en 2015 ce la Mer du Nord, génère aujourd’hui 3,7% des groupe de pays absorbera plus de la moitié de la exportations pétrolières mondiales, à destination des production mondiale de pétrole. D’autre part, le charbon, Etats-Unis notamment. déjà indispensable, sera demain fondamental, pour Ces trois zones illustrent bien la diversification du assurer la poursuite de la croissance des pays en marché pétrolier ces vingt dernières années. Toutefois, développement. Ainsi, loin d’être une énergie dépassée, le déclin des ressources en Mer du Nord témoigne de c’est une énergie d’avenir dont l’enjeu repose en partie l’actuelle contraction des réserves mondiale al sur la capture et le stockage géologique du CO2grs. M Ielt uot é.pmi ruele,nctaorhi ces cffer sertsne tafibles au  découle de ce rapide tableau que les échanges regard de la permutation qui s’est opérée entre deux
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