Les États-Unis et le Kosovo. Les risques d un leadership à bon marché - article ; n°1 ; vol.67, pg 3-20
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Description

Vingtième Siècle. Revue d'histoire - Année 2000 - Volume 67 - Numéro 1 - Pages 3-20
Face à la crise du Kosovo, la diplomatie américaine est longtemps apparue hésitante et embarrassée. Une opinion hostile depuis le Vietnam à tout engagement dans une guerre où les intérêts vitaux des États-Unis ne paraissaient pas en danger ; un président bientôt prisonnier de l'affaire Lewinski et obnubilé par son combat avec les républicains ; les réticences des nations européennes à comprendre l'impasse à laquelle menait la voie diplomatique ; l'hostilité de la Russie à toute intervention contre l'allié serbe : chacun de ses facteurs a longtemps contribué à maintenir l'isolement de Madeleine Albright, très tôt convaincue de la nécessité d'une intervention militaire. Sur le terrain, cet attentisme a permis la montée en puissance de l'UCK et, surtout, la mise en œuvre des massacres d'Albanais ethniques par les Serbes. Devenue inévitable, la guerre aérienne a mis en évidence les incertitudes de la stratégie alliée. En dépit du succès final, le bilan que l'on peut tirer de la guerre du Kosovo est donc mêlé. Certes, cette guerre a confirmé le leadership des États-Unis sur le monde, mais elle a montré les risques que faisaient courir à la puissance américaine sa difficulté à mettre en œuvre une diplomatie adaptée à la conjoncture de l'après-guerre froide.
The United States and Kosovo. The Risks of Cheap Leadership.
For a long time, American diplomacy seemed to be hesitant and ill-at-ease concerning the Kosovo crisis. Since Vietnam, public opinion opposed to any commitment in a war in which the United States' vital interests were not at stake; a president trapped by the Lewinski affair and obsessed by his fight with the Republicans ; the reluctance ot the European countries to understand the impasse diplomacy led to ; the hostility of Russia to any intervention against their Serbian ally : each of these factors contributed to isolating Madeleine Albright for a long time. She had been convinced very early on of the necessity of a military intervention. On the field, this waiting attitude enabled the UCK to gain power, and above ail to put intopractice the massacres ofthe ethnie Albanese by the Serbs. The air war had become inevitable and pointed up the uncertainties ofthe allied strategy. In spite of the final success, the record that can be drawn from the Kosovo war is mixed. This war did confirm the United States' leadership over the world, but it also showed the risks the American power ran of putting into practice a diplomacy suitable to the post-cold war period.
18 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 2000
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Langue Français
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