Les Grandes Stratégies Djihadistes contre la France
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Les Grandes Stratégies Djihadistes contre la France
Walid Phares
Introduction
Les remarques que j’offre dans cette présentation ne sont pas absolues. Mes projections
essayent de tracer des balistiques futures du mouvement Djihadiste mondial et plus
particulièrement en ce qui concerne la France. Cette analyse est d’abord basée sur 29 ans
de recherches et d’observation sur trois continents : le Moyen- Orient, l’Europe et les
Amériques. Des recherches qui ont abouti à des livres, dont surtout la trilogie de l’après 11-
Septembre, des centaines d’articles et d’engagements médiatiques. Le second pilier de cette
analyse est l’ensemble de mes travaux de recherche avec les différentes branches de
contre-terrorisme (CT) et de défense nationale aux Etats Unis, avec le Congrès Américain et
aussi avec le Parlement Européen ainsi que des responsables CT auprès de plusieurs
Gouvernements Européens et sur d’autres continents. L’ensemble de tous ces travaux et de
mes recherches m’ont aidé à arriver à des conclusions en ce qui concerne les Grandes
Stratégies des Djihadistes ou plutôt les directions stratégiques des forces Djihadistes à un
niveau mondial.
Cette analyse basée sur des observations et informations souvent tirées de données
spécifiques (déclarations publiques, débats, échanges, rapports de renseignements, ou
même tables rondes) projette ses conclusions au niveau des tendances générales. L’image
finale est plutôt stratosphérique que locale, mais elle est tissée par un grand nombre de cas
précis et basée sur des indicateurs tactiques. Par exemple, entre les écrits de Sayed Qutb
de la mie-20è siècle et les discours de Ben Laden au début de ce siècle, il y a une
nébuleuse de propos et de commentaires issus d’idéologues comme Sheikh Yussuf al
Qardawi et de stratèges tels que Abu Massaab al Suri qui explique l’évolution des grandes
stratégies mondiales à travers le temps. Entre les déclarations de l’Ayatollah Ruhallah
Khomeini et celles d’Ahmedinejad, il y a les nombreux discours de Sayyed Hassan Nasrallah
et d’analystes proches du Hezbollah. L’analyse globale du Djihadisme mondial se tisse entre
les grands textes et les innombrables petites déclarations, tous liés à l’action qui se déroule.
En plus de la lecture de ces sources indispensables, une autre lecture des incidents, de la
violence, des batailles, des actes de terrorisme, des incidents urbains et de tout autre
indicateur, y compris des élections et des luttes intestines s’impose. Car comme tout
chercheur scientifique en matière de géopolitique, il y a l’idéologie et les stratégies, mais il y
a aussi ce qui est possible, réalisable et intérimaire. En plus nous devons d’une part ajouter
à cette grande analyse la mesure de l’attitude des militants et d’autre part la réaction
populaire. Pour compliquer les choses, il y a la réaction de la société civile apparente et la
réaction plus profonde. Cela dépend si c’est une société qui vit sous une dictature ou bien
émigrée au sein d’une démocratie libérale. L’affaire est en effet très complexe. Mais ce n’est
qu’avec l’intégration de tous les ingrédients sus mentionnés qu’une analyse stratégique est
possible.
Si on manque un des paramètres ou si l’on ignore un niveau, une erreur de base est
commise eu égard à la direction générale du mouvement.
Des erreurs d’analyses ont jalonné le parcours de l’observation du mouvement Djihadiste
pendant des décennies, comme cela a été une des conclusions de la Commission des
attaques du 11 Septembre aux Etats-Unis. Par exemple, ne pas être conscient qu’une
déclaration de guerre basée sur des Fatwas comme celles déclarées en 1996 et en 1998 par
Ben Laden est en fait une vraie ouverture du conflit car elle est une erreur de nature
stratégique. Aussi, ne pas analyser l’influence Djihadiste sur des incidents dit sociaux en
Europe serait une brèche dans la projection stratégique. Les erreurs d’analyse peuvent être
également de nature théorique. Par exemple, la thèse principale de l’interprétation des
racines du terrorisme Djihadiste, qui a été affirmée dans le monde académique et surtout en
Europe, est fondée sur le concept de réaction socio-économique et politique aux actions
Occidentales. Mais une recherche systématique des racines montre clairement que
l’idéologie Djihadiste est
sui generis
et que ses débuts ont précédé les réactions.
Dans cette présentation je voudrais, et d’une façon très condensée adresser trois thèmes:
I - La nature stratégique du Djihadisme Mondial
II- Les Stratégies Djihadistes contre la France
III- Les axes potentiels d’engagement
IV- Quelques recommandations
I - La Nature Stratégique du Djihadisme mondial
Dans le débat Occidental actuel sur la nature du phénomène Djihadiste, les explications
classiques veulent nous convaincre qu’à la base de l’action violente des militants il y a
surtout une frustration socio-économique ou des réactions émotionnelles dues au racisme,
au colonialisme ou aux conflits dits fondamentaux tels que la Palestine. En fait, le Djihadisme
est une idéologie qui a surgi bien avant ces questions et qui a généré un mouvement bien
plus mondial que ces crises. Par exemple, les Djihadistes viennent de couches sociales
différentes. La plateforme du mouvement n’est pas centrée sur l’économie et, finalement, le
Djihadisme se crée dans les secteurs sociaux touchés par des conséquences que l’on ne
trouve pas autre part. De là, il faudrait voir les forces Djihadistes à travers leurs idéologies
contemporaines –et non nécessairement selon un prisme théologique. Il faudrait connaître
leur évolution historique ainsi que leurs objectifs de long terme, surtout ceux de l’ère post-11
Septembre.
a.
Idéologies Contemporaines
Comme nous le savons, le Djihadisme mondial se divise en deux grands arbres: les
Salafistes (Sunnites) et les Khomeinistes (Chiites). Le Salafisme brigue le Califat mondial et
le Khomeinisme veut l’Imamat. Géopolitiquement, les deux familles idéologiques veulent
éventuellement faire tomber les Gouvernements des 50 Gouvernements Musulmans,
incluant les 21 régimes Arabes. Le Djihadisme dans son essence contemporaine est un
mouvement opérant dans la réalité internationale avec des objectifs très clairs, au point de
vue du long terme. Le reste est du détail historique. Les deux arbres idéologiques ont
développé des doctrines politiques, une interprétation de la Sharia et des stratégies bien
différentes.
b.
Evolution historique
Le Salafisme a donné naissance à plusieurs familles: le Wahhabisme, le
Ikhwanisme
(Frères Musulmans) et Déobandisme. Chacune de ces familles ont produit des stratégies
différentes mais aussi des générations distinctes et dissidences variées. Le Wahhabisme a
produit ses partisans classiques puis le néo-Wahhabisme duquel vient Oussama Ben Laden.
Les Frères Musulmans générèrent des branches, puis une première génération comme le
FIS d’Algérie, le FNI du Soudan, Hamas et d’autres. D’autres factions émergèrent encore
comme le GIA, le Djihad Islamique de Ayman Zawahiri etc. De manière plus poussée
encore, des groupes ultra émergeront comme le Groupe de combat et de Dawa etc. En fin
de compte, du Salafisme mondial, il y aura deux grandes tendances: en premier ceux qui ont
voulu répandre la doctrine le plus largement, et puis ceux qui comme al Qaeda ont voulu
arriver à leur desseins par la voie d’un Djihad de combat, ou le terrorisme.
De son côté, le Khomeinisme créa un seul régime, avec une seule doctrine: l’Iran des
Ayatollah. Le pouvoir à Téhéran choisit la voie géopolitique d’expansion: le Liban avec le
Hezbollah, ainsi que les zones Chiites de l’Irak et l’Arabie. Le Djihadisme Khomeiniste suit
une ligne très réaliste, créant des alliances souvent non idéologiques, mais insiste surtout
sur la centralité et la puissance de la Révolution en Iran.
c.
Objectifs de long terme
Les deux tendances Salafistes veulent reconstituer le Califat mais les classiques et les
réalistes veulent le faire subtilement, au très long terme: pénétration culturelle et idéologique
du Monde Arabo-musulman puis pénétration politique du Monde Occidental. Les Djihadistes
de l’Action directe croient à l’affrontement direct qui aboutira à l’intervention d’Allah.
L’expérience de l’Afghanistan semble avoir créé cette différence entre les deux.
Le Khomeinisme marche pas à pas, essayant de créer un espace stratégique au Moyen
Orient pour arriver éventuellement au niveau de puissance nucléaire à l’instar de l’Union
Soviétique.
d.
L’ère post-11 Septembre
A partir du 11 Septembre, les Islamistes classiques se concentrent sur le maintien et le
développement d’une influence politique grandissante dans l’Ouest, appuyée sur les
Pétrodollars tandis qu’al Qaeda se bat contre l’Ouest dans les champs de batailles de la
région ainsi que dans les démocraties. Le régime Iranien a un agenda stratégique très clair:
créer une zone de domination allant de l’Afghanistan jusqu’à la Mer Méditerranée.
II - Les Stratégies Djihadistes contre la France
Dans quel cadre de l’idéologie et des grandes tendances Djihadistes se situe la France?
Existe-t-il une perception Djihadiste particulière vis-à-vis de la France autre que faisant partie
des « nations infidèles » ou
Kuffars
? Existe-t-il vis-à-vis de la France une attitude
comparable à celle qui oppose les Djihadistes et les Etats-Unis? En fait, les forces
Djihadistes ont des attitudes de base idéologique qu’ils expliquent à leurs masses mais qu’ils
extériorisent dépendamment des circonstances. D’une part il existe des profondeurs
historiques et d’autre part il y a du réalisme poussé. En réalité, la perception de la France a
aussi une place spéciale dans la vision Djihadiste (surtout salafiste), autant historique
qu’actuelle. Mais les images sont aussi diverses que les circonstances stratégiques.
a.
La France dans la perception Djihadiste historique
La perception historique remonte rarement à la surface de l’expression médiatique. Car les
idéologues et propagandistes Islamistes connaissent bien le Politiquement Correct. Mais
bien au-delà de l’opportunisme politique, les écrits et descriptions de la France dans la vision
historique Djihadiste sont bien prononcés. Qu’elles soient importantes ou non dans le
combat anti-terroriste ou en ce qui regarde les politiques Françaises ou Occidentales, il reste
que ces racines descriptives existent bien mais ne sont utilisées que lorsque les tensions
montent. Dans le narratif Salafiste, la France historique est placée dans le camp adverse
depuis Charles Martel en passant par les Croisades, le Colonialisme (y compris l’Algérie), le
Mandat au Levant, l’appui à Israël jusqu’à sa présence militaire en Afrique et bien sûr en
Afghanistan. De plus, l’axe Syro-Iranien ne joue ces images que lorsque la géopolitique
l’exige comme lors du processus de la résolution ONU 1559 qui a fait sortir la Syrie du Liban.
L’amalgame est trop vaste mais il est là, et est mis en exergue lorsque l’affrontement monte.
En résumé, les Djihadistes sortent les images négatives lorsqu’ils veulent inciter contre une
politique particulière de Paris, et les enterrent lorsqu’une trêve est en cours. Dans ce sens, la
perception Djihadiste de la France est une arme qui est utilisée pour mobiliser.
b.
La France dans la perception Salafiste stratégique
Mais si l’on se concentre sur la perception particulière d’al Qaeda et des groupes salafistes
alliés, un agenda stratégique vis-à-vis de la France peut être défini. Contrairement aux
wahhabistes classiques et aux Frères Musulmans qui veulent poursuivre une politique de
pénétration idéologique et d’influence dans l’Hexagone, dans le but d’influencer sa politique
étrangère et ses institutions Islamiques, les salafistes de combat sont en état de guerre
ouverte contre la France, outre-mer et dans la métropole. L’Etat de guerre existe mais la
direction de la confrontation est autre chose.
·
Pour al Qaeda, la France est militairement présente en Afghanistan, en Afrique et
soutient les Gouvernements Musulmans apostats (Mushrikine) y compris l’Algérie, la
Tunisie, le Maroc, l’Arabie Saoudite. Cela veut dire qu’elle combat les Djihadistes sur le
terrain.
·
La France est en outre la principale force stratégique qui peut affronter la future al
Qaeda dans le Sahel, y compris politiquement. Du Tchad au Sénégal, en passant par la
Mauritanie et le Niger, la puissance militaire Française est la plus expérimentée au
monde pour engager des opérations potentielles contre la formation des poches
talibanes. Frapper la France en Afghanistan et peut-être même en métropole serait une
stratégie qui pourrait contrer une possible action Française dans cette région vitale pour
le futur des Djihadistes salafistes. C’est une équation stratégique.
·
La France est une des deux grandes puissances Européennes (avec la Grande
Bretagne) qui est capable de se déployer Outre Mer et donc de matérialiser des
interventions internationales sérieuses en Afghanistan, mais surtout au Darfour, et si
nécessaire au Liban.
·
Finalement, la France est une des trois puissances nucléaires Occidentales et un des
piliers principaux de la défense Européenne.
Comme on le voit dans la pensée stratégique salafiste, ce sont des considérations
extrêmement géopolitiques qui forment la perception de la France en tant que puissance et
non pas des versions médiatisées et contrôlées par la propagande Djihadiste. La projection
est aussi importante que la présence sur le terrain.
c.
La France dans la Géopolitique Khomeiniste
Dans la perception Khomeiniste, il y a la dimension idéologique et la réalité géopolitique. Les
images sus mentionnées existent bien dans les explications de base aux militants (en Iran et
au Liban) mais ne sont pas évoquées en public pour maintenir la France dans la zone de
confiance politique. En effet, le régime Iranien n’est pas en guerre ouverte avec la France et
voudrait bien maintenir Paris dans un camp distinct sinon opposé aux Etats-Unis. De là, la
perception idéologique ne remonte presque pas à la surface comme chez les salafistes.
Mais l’axe Iran-Hezbollah a son agenda et mesure la confrontation avec la France sur la
base de cette plateforme. En 1983, les Khomeinistes n’ont pas hésité à frapper les militaires
Français au Liban puis à prendre des otages et à en exécuter quelques-uns. Puis il y a eu
une trêve qui se renforça lorsque la France reconnu les intérêts du Hezbollah au Liban dans
les années 1990. Mais dès Septembre 2004, avec l’initiative Française qui a passé la
résolution 1559, le risque d’un changement de politique est possible. Aussi, depuis que le
Président Sarkozy exerce des pressions sérieuses contre l’arme nucléaire Iranienne, le
retournement stratégique a encore augmenté de chances. Mais avec la récente initiative
Française d’inviter la Syrie à sortir de l’isolement diplomatique, la menace Iranienne contre la
France est en suspens.
III – Les axes potentiels d’engagement
En vue des perceptions Djihadistes stratégiques et des différentes considérations
géopolitiques sus mentionnées, les principaux théâtres d’affrontements entre les différentes
forces Djihadistes et la France pourraient être projetés comme suit:
a.
L’Afghanistan
La présence militaire Française en Afghanistan est déjà la cible d’al Qaeda et des Talibans.
Comme pour toutes les autres forces de l’OTAN, elles continueront d’être ciblées. C’est donc
à la France de choisir son type de déploiement pour contrer les Djihadistes dans cette partie
du monde.
b.
Les voies internationales
En vue de la confrontation mondiale avec les Djihadistes Salafistes, les voies maritimes et
aériennes empruntées par les moyens Français sont des cibles possibles. Comme pour les
autres puissances Occidentales, les canaux pétroliers sont plus particulièrement des cibles
stratégiques. Mais les réseaux de cibles potentielles (Occidentales) étant trop vastes de par
le monde, les Djihadistes n’ont pas des moyens de frappe systématiques contre tous les
objectifs désirés.
c.
L’Afrique
La présence militaire Française actuelle et potentielle en Afrique reste l’élément stratégique
le plus craint par al Qaeda et ses alliés. La projection des poussées Salafistes dans le Sahel
est la plus dense. C’est dans cet espace grandiose du Sahara que la confrontation pourrait
être la plus importante et bien plus qu’en Afghanistan. Les Salafistes sont très actifs du
Soudan-Somalie jusqu’au Sénégal. Leur projection est l’établissement de zones Talibanes
dans plusieurs des Etats du Sahel. Bien sûr, si l’Occident décide d’intervenir au Darfour, là
aussi un champ de bataille alimenté par les Janjaweeds et le régime de Khartoum ouvrira la
zone à al Qaeda.
d.
Liban
Bien qu’un statu quo à l’avantage du Hezbollah ait été établi au Liban depuis le mois de Mai
dernier, un changement de stratégie peut se développer au Liban si la France est perçue
comme faisant partie de la pression internationale contre l’Iran. Le Liban Sud peut voir des
attaques du Hezbollah contre la FINUL et donc un affrontement avec les Français. Mais les
réseaux Iraniens préféreraient encore une action indirecte au Liban à travers des groupes
terroristes Islamistes maniés et télécommandés au lieu d’ingérer le Hezbollah directement.
e.
La Métropole
Les Djihadistes Salafistes considèrent le territoire national Français comme un champ
d’action essentiel à deux niveaux. Le premier est celui des opérations terroristes classiques
comparables aux attaques du 11 Septembre, de Madrid et de Londres. Mais un second
champ est aussi convoité: celui d’infiltrer les réseaux Salafistes ou radicaux existant pour
manipuler des explosions urbaines semblables à celles de l’automne 2005. La différence
entre la présence des Islamistes classiques et l’élément al Qaeda est que les premiers
préfèrent utiliser les mouvements urbains pour répandre l’idéologie radicale tandis que les
seconds voudraient créer un dérapage au sein des turbulences pour provoquer un
affrontement armé irréversible.
IV - Recommandations
En vue des points soulevés dans cette présentation, une liste de recommandations très
générales peut être alors établie:
01.
Informer l’opinion publique Française des réalités Djihadistes
02.
Etablir des ponts avec les forces démocratiques et anti-terroristes au sein de la
communauté Musulmane de France
03.
Mobiliser les instruments médiatiques d’Etat en Arabe
04.
Coordonner une Stratégie Européenne contre le Djihadisme Terroriste
05.
Coordonner une Stratégie internationale contre le Djihadisme Terroriste
06.
Etablir une Stratégie Arabo-musulmane contre le Takfirisme
07.
Etablir une Stratégie pour le rôle Français en Afghanistan
08.
Etablir une Stratégie préventive pour contrer le Salafisme d’al Qaeda en Afrique
(importance du Sénégal)
09.
Etablir une Stratégie préventive pour le Liban
10.
Intégrer ces stratégies dans le contexte du projet sécuritaire pour la Méditerranée
11.
Etablir une Stratégie pour contrer la montée Djihadiste au sein du Territoire
national
Conclusion
Il est certain que la plupart des idées avancées pour contrer la menace Djihadiste ont déjà
été explorées et étudiées. Notre suggestion est de les réévaluer sous l’angle de l’existence
de stratégies Djihadistes mondiales et dans le cadre d’une coopération Atlantique et
internationale. L’angle nouveau peut aider à prévenir des surprises terroristes stratégiques.
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