Les nouveaux modes de consommation
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Les nouveaux modes de consommation

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Les nouveaux modes de consommation Le comportement du consommateur évolue du fait de la crise mais aussi indépendamment d’elle. Quelle est cette évolution ? Pour répondre à cette question, Pascale Hébel commence par évoquer la modification du comportement du consommateur dans le cadre de la conjoncture actuelle, avant de saisir les tendances sociétales profondes qui surgiront sûrement exacerbées une fois cette crise passée. La crise actuelle a clairement une incidence négative sur le pouvoir d’achat des français, qui se trouve ralenti de 3 points. Néanmoins ce ralentissement est plus faible que lors de la crise de 1993, sans doute sous l’effet des « amortisseurs sociaux ». Pourtant, cete relativisation n’empêche pas, chez les ménages, unecrise de confiance dans l’avenir. Alors que, depuis la crise de 1993, leur confiance avait été étroitement liée à la variation du chômage, entre 2007 et mi 2008, elle a chuté en dépit d’une amélioration des chiffres du chômage. Actuellement, les ménages ressentent un désarroi profond par rapport à leur niveau de vie. Ce ressenti négatif sur les conditions économiques les entraîne à avoir une perception en partie erronée des indicateurs économiques et notamment de l’évolution des prix. On remarque que, depuis 2002, date de l’introduction de l’euro, les français surestiment l’augmentation des prix.Quelles sont les conséquences de cette perte de confiance des ménages sur le comportement des consommateurs ? A l’heure actuelle, les consommateurs affirmentacheter moins par plaisir mais plus par nécessitéque durant la crise de 1993. Par ailleurs, ils ont dorénavant moins confiance dans les produits achetés. Ainsi, depuis 2007, ils sont moins enclins à choisir des grandes marques que durant les années précédentes. De plus, certains produits sont même remis en cause. Un fort pourcentage des personnes interrogées trouvent que les jeansDiesel, les téléphoneI-phone, les YaourtsActimel, les bouteilles deCoca-Colaaffichent desprix injustifiés. Face à cette perte de confiance dans les marques leaders, de plus en plus de consommateurs se dirigent vers les magasins hard discount. La fréquentation de ces derniers a augmenté de presque 6 points entre 2007 et 2008, alors que, dans le même temps, les très grandes surfaces ont été délaissées. Quand on demande si les consommateurs s’imposent des restrictions sur certains postes de budget la réponse est positive à 69%. Ce pourcentage constitue le plus haut niveau depuis 1993. On constate que certains biens durables se voient mis de côtés (meubles, habillement), tandis que d’autres secteurs de la consommation sont de plus en plus favorisés, commepar exemple l’Educationavec les cours particuliers mais également laSanté. Le secteur desloisirs, lui aussi, accuse actuellement une plus forte progression que durant la crise de 1993. En outre, certains biens comme les téléviseurs ou l’automobile (effet certain de la « prime à la casse »), sont davantage consommés que durant la crise précédente. Si, globalement, la crise entraîne une diminution de la consommation, ceci ne doit pas occulter le fait que les consommateurs, dans le même temps, revoient leurs arbitrages entre les différents secteurs.
Conseil Général de la VienneMission Prospectivetel : 05 55 49 32 53  Page 1 Site internet : www.futurs-en-vienne.fr
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