Les perspectives de recherche issues du MEA (Millenium Ecosystem Assessment).
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http://temis.documentation.developpement-durable.gouv.fr/document.xsp?id=Temis-0068676

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Publié le 03 janvier 2007
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Paternité, pas d'utilisation commerciale, partage des conditions initiales à l'identique
Langue Français

Extrait

DIRECTION DES ÉTUDES ÉCONOMIQUES ET DE L'ÉVALUATION ENVIRONNEMENTALE

Num é ro 10
M A R S 2007

LA ETTRLE D USECIVER D E LARE C H E R C H E E T D E LAPSOEPTCVIER D E LAD 4E

Le s pe rs pe ctive s de re ch e rch e is s ue s du M EA

LÉ'vaulation des Écosysètmes pour el Miél e inaire (MlnA metsysocE muinEA) t, Msmensses
a éét réailsée entre 2001 et 2005 pour évaluer 'linfulence des activités humaines sur
'lenvironnement et, inversement, la manière dont ces changements aftentec l se
pe rspe ctive s e n m atiè re de san ét e t de bie nê tre . L’obje ctifé ci aux dé fournir de tait
deurs els connaissances scientifiques utiels ø la prise de décision. Des chercheurs
im p ilq ué s dans ce tte dé m arch e ontide ntifié une sé rie de ätrous de connaissance ö e t
ont dessiné ainsi des pistes de recherche pour els années ø venir.
DANS UN RÉCENT ue atrcield ealr veScie nce, ddà L. M ignaux / M e
pulsieurs scientifiques impilqués dans
’avloi nultaosÉcs des metèys el ruop
É
M i él tai e EA ) dénaire (Ml de pro rie sént une
b èlm e s de re ch e rch e re ncontré s ø’locca
sion de ce t im portant e xe rcice d’vé ontiuaal
scie ntifiq ue . Ce s q ue stions sont au cœur de
la prob élm atiq ue de re ch e rch e du M ED D q ui
développe des investigations afin d’ ré claire
par la connaissance els poiltiques pubilques.
De nombreuses questions de base sur la
com pré h e nsion du fonctionne m e ntde la natu
re e t de son ile n ø l’ reh om m e ouve ste nt rte s.
Par exempel, i lmanque une (meielxelpiure)
cation de s ile ns e xistants e ntre la biodive rsi ét
e tla dy nam iq ue de s é cosy s èt m e s. Le dé cide ur
souhaite avant tout éviter els atteintes irré
versibels ou els phénomènes catastrophiques.
Or ceuxci résistent encore ø la modéilsation
du fait de elur forte non ilnéariét. Les poiltiques
de protection de la nature seraient égael
m e nt plus convaincante s si la nature du ile n
entre els services écosystémiques et el bien
être humain était mieux étabile.
Les auteurs insistent égaelment sur els lacu
ne s conce rnant la com pré h e nsion de s nive aux
d’ eé ch el pour pe rtine nts’lcaitno et sur leurs
interactions. Les actions humaines et els pro
cessus naturesl opèrent ø des écheels difé re n
tes, ce qui pose des probèlmes en matière
de re tours d’e qurslot enmmtaeicn eonepxré
els bénéfices apparaissent ø une écheel e t
els coûts ø une autre.
Par ai els,ur matière dl aisuttaoi nne’obse rva
tion de la Te rre se raite n ré gre ssion dans ce rtai
nes parties du monde et els ef eusla tcrost
d’ iobse rvation par sateln et’ de pasauraie nt
garantie de pé re nnité . Le m anq ue de sé rie s de
donné e s de bonne q ua ilét , dans un te m ps
sufisam m e nt long, e st un prob èlm e m aje ur.
Le s e nje ux du ré se au m ondialde sy stè m e s
d’ inosinetr basos )SSOEG el( erer Tlae dontiva
ø nouveau mis en avant par ses utiilsateurs.
Enfin, els auteurs regrettent el faibel nombre
d’n. c no sedtaoiesvr pes dnsueiqitoléoitaulav
Peu d’ la ction de sont nature proteactions de

1

Le s pe rspe ctive s
de re ch e rch e
issues du MEA.

2

Biodive rsi ét m arine
e tse rvice s re ndus
ø 'lH om m e .

évaulées et els résultats de ces anaylses restent
souve nt confide ntie sl. Le s approch e s é cono
m iq ue s, notam m e nt q uantitative s, sont e ncore
très rares et ma lrenseignées, maglré els
espoirs que els poiltiques sembelnt mettre en
e el raitdonc in ét re ssantde re ndre acce ss. Ilse
sibel et de mutuailser ces retours d’ nce riee xpé
dans une logiq ue de progre ssion d’ee.blemns
L’ par ssé ch e rch e re dre ainsi deage nda
els scientifiques du MEA est un point d’e ntré e
stra ét giq ue im portantpour tous ce ux q ui ve u
elnt porter un regard prospectif sur els poilti
ques environnementaels et sur els besoins de
connaissance qui els soustendent. Cette
réfelxion vient ø point nommé pour la France
ø’lépmoc tneiv ehcrerechlet e vooÿ lru eleh
ter la stratégie nationael de la biodiversité.
En partageant cette réfelxion, els partenaires
du ré se au e uropé e n de program m ation de
la recherche dans el domaine de la biodi
ve rsité (Biodive rsa, ré se au anim é par’lInstitut
Franç ais de la Biodive rsi ét ) n’ ront q ue see n
puls pertinents pour la définition des thèmes
du pre m ie r appe lø proposition de re ch e r
che prévu en 2007.
Principael rééfrence :
S. CA R PENTERt ale. e, "M il stenium Ecosy m
A sse ssm e nt: R e se arch Ne e ds".Scie nce,
vol. 314, pp.257258, 13 October 2006.

C ontact: V NIrÉciNA IDIM
eric.vindimian@ecologie.gouv.fr

3

4

La ultte contre els Mercure dansel poisson

plante s e nvah issante s e trisq ue d'accouch e 
ø la R é union. m e ntpré m aturé

DIRECTION DES ÉTUDES ÉCONOMIQUES ET DE LÉ'VALUATION ENVIRONNEMENTALE

Biodive rs ité m arine e ts e rvice s re ndus ø’omHlme

Sure xploitation, po ultion, de d struction’tstabihas éc: leque matic ilemtnnaeg ,hcosystèmes marins
subissent une perte accéélrée de biodiversiét. Des scientifiques ont compiél et anaylsé els données
disponibels pour déterminer els efneudser vrci äesø ls ö ets quan ed ttecatitsfitr sus lepee e rt’ m eH om
(ressources ailmentaires, contrôel des flux et d’p iol sesssnorsere nupouries noitarupd elôr ,é…a Lrtpee. )
de service est corrééle ø la perte de biodiversiét mais eel sedqieulotisep l :leibrsverée rocne tse
conse rvation pe rm e tte ntune re stauration ef se rvice .icace de s nive aux de
Pmtano, meisruot ua séil sunreveles
.
LrEtéSauits PoEtlRneT,EnSuepoctdreedsi t d ib eolt enme snd é tttiovidiesdr e’urtsol iecneiprxaemlà Laboute  IR D arine , sousm em e nt ø la plongé
ont fortement augmenét dans el
tions d’tcéaagboit dso' tsés ereaihpars sebï. sedaraCtcmene t uniider
des conséquences du changement Parmi els enseignements utiels
c ilm atiq ue e t de s pe rturbations bio aux dé cide urs e t ge stionnaire s, on
gé och im iq ue s de l’océ an q ui e n re tie ndra q ue :
résutlent. Les ä services rendus ö ø  la conservation de la biodiversiét
l’ne ses maHmoemp ral seé ocystsmè’ eap suad vélepopeoospp
rins ont un rôel économique majeur : ment économique ø long terme
ressources ailmentaires bien sûr, els sysètmes anaylsés, la quailét de (au contraire),
mais égaelment protection des ilt’ sle au’ rsité biodive de aux nive auts h de  nant ntraî (e dé gradé ee st

toraux, régulation de la quailté des une surmortailté chez els poissons), sont utiels puisqu’li sgega ntsoe l
eaux, rôel de nurseries pour de nomels inondations côtières et els inva d’es rvics sen deroiloitaenuéma
bre use s e spè ce s de poissons…eu,ssméqiby sotisoéi sonc on sulp mesqugiloté ént o
La re ch e rch e pub iél e e n nove m  bre use s, els fe rm e ture s de plage s ’rul as étisrevidoib a ldet acmpil
bre dans la revue Scie nceceet sd ersu é cosystteèlm éristsna ed snocammonoite iseeseelr nttc trduionrs ipo
l’ daanyles’ ui coq de de breun grand nomluditø e rseonec tpa segea epul sr utesetniêe vr tdondttsiosu
donné e s re cue i il di ø ée sfperti ssr n ecomp en .sneeuatéruqf snad etlavé sel
é ch e el sultatss : ré d’ s ré sultats ø le xpé rie nce s lo Le’é ch e el iq ue s conom t els e cisions dédu globe é tions
caels, observations régionaels (estumettent en évidence un ef stion. de geondre 
aire s, ré cifs cora ilmentnaleFialb er rtsua ,ers ressoument deal hesrcueiqutie sév, s)endiio sed noitulo
prise s de poissons e t d’ (ré bré sinve rté e s duction def (ø trave m arine rs la cré ation poure ctifs rsité ve % 65
e ntre 19 50 e t 2003 pour de grands de s e spè ce s pê ch é e s e n 50 ans d’airsep orétsem ranial ,seégnoitseg
é cosy s èt m e s m arins, ré sultats d’pvé rauo selenozs étudiées) ains iuq’ trise ssource s, re aî la m elune durab s de
ulation de la gestion de certaines diminution des captures totaels des polutions… stir inve vie nt ø) re
aire s m arine s proté gé e s… (13 %) e n d

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