Les transports collectifs contribuent au développement durable du territoire de l agglomération orléanaise
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Les transports en commun jouent un rôle essentiel dans les actions de développement durable de l’agglomération d’Orléans. Ils desservent une population dense, en augmentation, et font d’Orléans une des communes les moins énergivores de sa catégorie en matière de déplacements domicile-travail. Ils sont étroitement liés au développement de l’habitat et favorisent la mixité sociale, en permettant à tous d’accéder aux différents territoires. Les enjeux à venir, inscrits dans le SCoT de l’agglomération d’Orléans, restent importants en termes de politique du logement, des transports, de services à la population afin de poursuivre le développement positif du territoire.

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Langue Français
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Extrait

Les transports collectifs contribuent
au développement durable du territoire
de l’agglomération orléanaise
Les transports en commun jouent un rôle essentiel dans les actions de
développement durable de l’agglomération d’Orléans. Ils desservent une
population dense, en augmentation, et font d’Orléans une des communes
les moins énergivores de sa catégorie en matière de déplacements
domicile-travail. Ils sont étroitement liés au développement de l’habitat et
favorisent la mixité sociale, en permettant à tous d’accéder aux différents
territoires.
Les enjeux à venir, inscrits dans le SCoT de l’agglomération d’Orléans,
restentimportantsentermesdepolitiquedulogement,destransports,de
services à la population afin de poursuivre le développement positif du
photo : AUAO territoire.
Densité de populationIntroduit par la loi solidarité et renouvel- fier et de caractériser les
de l'agglomération d'Orléanslement urbains (SRU) de dé- populations concernées
cembre 2000, le schéma de cohérence tout en identifiant les en-
territorial (SCoT), approuvé le 18 dé- jeux à venir.
cembre 2008, doit assurer l’équilibre
des politiques sectorielles (programme Une zone
local de l’habitat, plan de déplacement densément peuplée
urbain…), tout en respectant la dé-
Avec plus de 4 100 habi-marche de développement durable.
tants par km², la com-
Densifier raisonnablement l’espace ur-
mune d’Orléans affiche
bain et favoriser les modes de déplace-
une densité de population
ments les moins polluants (transport en
plutôt élevée par rapport
commun, déplacements en mode doux)
à des villes comparables
figurent parmi les cinq axes forts du
(plus de 100 000 habi-
SCoT de la communauté d’aggloméra-
tants et relativement pro-
tion Orléans Val de Loire. ches de Paris), du fait
Densité :
Sur l’agglomération orléanaise, la des- notamment de sa morpho- Très forte
Forteserte des zones les plus densément logie et de sa superficie li- Moyenne
Faible
peuplées par les lignes de transport col- mitée (27 km²). Très faible
Zone d'étudelectif facilite les déplacements de nom- La zone d’attraction
Source : Insee ; DGI, Revenus fiscaux localisés 2008breux usagers et contribue au respect directe des principaux
de l’environnement en proposant un axes de transport collec-
mode de déplacement alternatif à la voi- tif (cf. encadré « zone d’étude ») com- vet, Orléans, Saint-Jean-de-Braye,
ture. Ce diagnostic des territoires des- prend 135 700 habitants. Elle couvre les Saint-Jean-de-la-Ruelle et Saran) et
servis par des grandes lignes de deux tiers de la population des six com- près de la moitié de leur superficie. Ce
transport en commun permet de quanti- munes étudiées (Fleury-les-Aubrais, Oli- -territoire affiche une forte densité de po
1
©
IGN - Insee 2011pulation (4 235 habitants au km²), supé- La zone d’étude
rieure même à celle d’Orléans. La zone est la zone d’attraction directe des principaux axes de transport col-
Ces cinq lignes structurantes irriguent lectif, du réseau des transports de l’agglomération orléanaise (TAO). Ils correspon-
les zones les plus peuplées, situées au dent à la première ligne de tramway* et à quatre lignes majeures du réseau de
centre et au nord d’Orléans, ainsi que bus** dont le point de convergence est le pôle intermodal « gares d’Orléans ». Ces
des territoires plus éloignés à cinq lignes structurantes qui traversent les communes les plus peuplées de l’agglo-
Orléans-Val, Olivet, Saran ou Fleury- mération orléanaise représentent à elles seules 72 % de la fréquentation du réseau
les-Aubrais. Certaines zones peu den- en 2007. Elles ont pour particularité d’a-
ses, comme Olivet ou Saran, présentent voir une fréquence de passage des bus
un fort potentiel de développement dé- toutes les 10 à 15 minutes, et de 6 minu-
mographique. tes en moyenne pour le tramway. La
zone d‘attraction directe d’une ligne de
tramway est de 500 mètres enMaintien de la population, avec
moyenne autour des stations tandisdes écarts selon les territoires
que celle d’une ligne de bus est de
Entre 1999 et 2007 la population, s’est 300 mètres en moyenne autour des ar-
maintenue à Orléans alors qu’elle di- rêts. C’est le cumul de ces aires d’in-
minue sur la plupart des communes fluences qui permet de déterminer le
comparables, hormis Tours et Rouen. corridor de desserte des transports en Densité :
Malgré une stabilisation de sa popula- Très fortecommun où le développement urbain Forte
Moyennetion, le nombre de logements augmente Faibleest prioritaire. Très faible
plus fortement à Orléans que dans cha- Zonage d’étude
Communes
cune des communes de comparaison. La zone d'étude est découpée en onze Sous zone
sous-territoires, respectant les limitesCes évolutions s’expliquent de plusieurs
communales.façons. Le nombre de personnes par lo-
gement diminue au fil du temps, phéno-
*ligneA:Fleury-les-Aubrais -OrléansLaSourcemène dit de « décohabitation ». Il est lié
**ligne 1 : Orléans – Olivet
en partie à la séparation des familles (dé- ligne 3 : Pierre Chevallier – Orléans Bel-
part des enfants, divorces, vie seul) neuf Source : Insee
ligne 4 : Saran – St-Jean-de-Brayemais également au vieillissement de la
ligne 5 : St-Jean-de-la-Ruelle – Fleury-les-Aubrais
population. Une hausse de 7 % des loge-
ments à Orléans depuis 1999 a permis
de maintenir une quasi-stabilité de popu-De fortes disparités de densité de population
lation.
Superficie Densité Par ailleurs, les ménages, notammentPopulation
(km²) (hab/km²)
les familles avec enfants, s’installent à
Orléans Centre 22 245 2,5 8 926 la périphérie des villes-centre, à la re- Nord 24 274 3,9 6 167 cherche de logements plus spacieux et
Orléans-Val 14 946 2,5 5 908
plus économiques.
Orléans Ouest 7 429 1,3 5 507
La population située autour des axes de
Orléans Est 4 140 0,8 4 942
transport progresse de 1,1 % depuis La Source 13 316 2,9 4 562
1999, plus fortement que sur la seule com-Zone - Saint-Jean-de-Braye 6 223 1,4 4 383
Zone - Saint-Jean-de-la-Ruelle 9 013 2,8 3 197 mune d’Orléans. Cette hausse s’explique
Zone - Fleury-les-Aubrais 14 246 4,6 3 083 principalement par un dynamisme de po-
Zone - Saran 8 088 3,2 2 547 pulation dans les secteurs situés à Saran,
Zone - Olivet 11 848 5,3 2 247 Orléans Centre, Orléans-Val et Olivet, en
Zone d'étude 135 723 32,1 4 235
lien avec une forte évolution du nombre
205 102 100,5 2 041Six communes de l'agglomération
de logements. Une hausse de population
Source : Insee, Recensement de la population 2007
plus légère s’observe sur les territoires de
Fleury-les-Aubrais et Saint-Jean-de-Population et densité dans les villes de comparaison
Braye. En revanche, ceux situés à
Évolution Saint-Jean-de-la-Ruelle et à Orléans La
entre 1999 et 2007 Densité de
Population Superficie Source ont perdu des habitants entre(%) population
2007 (km²) 1999 et 2007.(hab/km²)
population logements Il faut probablement y voir l’impact démo-
Amiens 134 737 - 0,6 6,0 49 2 724 graphique prévisible des démolitions en-
Le Mans 144 164 - 1,3 7,3 53 2 730 gagées dans le cadre des programmes
Reims 183 500 - 2,0 4,0 47 3 913 de l’agence nationale pour la rénovation
Tours 136 578 2,8 6,1 34 3 975 urbaine (ANRU) (Salmoneries-Prai-
Orléans 113 234 0,1 7,4 27 4 121
ries-Pincevent et La Source). L’achève-
Caen 109 630 - 3,8 5,5 26 4 266
ment des projets de reconstruction ainsi
Rouen 108 569 1,9 7,3 21 5 078
que l’arrivée de la deuxième ligne de tram-Ensemble 930 412 - 0,5 6,1 37 3 829
way pour Saint-Jean-de-la-Ruelle de-Source : Insee, Recensement de la population 1999 et 2007
2 2
©
IGN - Insee 2011vraient contribuer à relancer le Le suivi du schéma de cohérence territoriale (SCoT)
développement de ces secteurs. de l’agglomération orléanaise
Afin de mesurer et de suivre les impacts du schéma de cohérence territoriale (SCoT)
Un choix de localisation lié au
de l’agglomération orléanaise approuvé le 18 décembre 2008, un ensemble d’outilsprofil des ménages
de suivi est mis en place par l’AgglO et ses partenaires : un observatoire des sites de
reconquête urbaine, une analyse de la consommation de l’espace par photo-inter-Orléans, comme les villes de taille com-
prétation, un observatoire photographique du paysage et un suivi des territoires si-parable, se caractérise par une popula-
tués

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