Au cours de la décennie 90, l'arrivée de générations plus nombreuses et l'augmentation de l'activité féminine ont amené un surcroît d'actifs. La croissance de l'offre d'emplois d'un peu moins de 10% entre 1990 et 1999 n'a pas permis de réduire le taux de chômage car davantage d'actifs résidant à l'extérieur entrent dans l'aire urbaine pour y travailler. La nette progression des emplois hautement qualifiés durant cette période risque d'être contrariée par de nombreux départs à la retraite de cadres à partir de 2006. Le remplacement de ces personnes est un des défis que l'aire urbaine de Belfort doit relever. La présence d'un pôle universitaire technologique peut y contribuer.
Au cours de la décennie 90, larrivée de générations plus nombreuses et laugmentation de lactivité féminine ont amené un surcroît dactifs. La croissance de loffre demplois dun peu moins de 10% entre 1990 et 1999 na pas permis de réduire le taux de chômage car davantage dactifs résidant à lextérieur (1) entrent dans laire urbainepour y travailler. La nette progression des emplois hautement qualifiés durant cette période risque dêtre contrariée par de nombreux départs à la retraite de cadres à partir de 2006. Le remplacement de ces personnes est un des défis que laire urbaine de Belfort doit relever. La présence dun pôle universitaire technologique peut y contribuer.
Nº 71 - SEPTEMBRE 2004
n 1999, laire urbaine de Belfort comptait quelque 48000 person-nes actives dont 77% ré-sidaient dans le pôle urbain de Belfort et 23% dans la couronne périurbaine. Par rapport à 1990, laccroisse-ment a été denviron 2 200 actifs. Cet accroissement a surtout pro-fité aux communes périurbaines durant la dernière période inter-censitaire (1990-1999).
Leffet démographique : +2 700 actifs
Si on laisse de côté les facteurs conjoncturels, le nombre dactifs varie selon deux facteurs : le nom-bre de personnes en âge de tra-vailler et le taux dactivité. Dans laire urbaine de Belfort l« effet démographique »est le principal facteur expliquant la hausse de la population active entre 1990 et 1999. En labsence de migrations, 2700 personnes supplémentaires en âge doccu-per un emploi étaient attendues. Ce supplément sexplique essen-
Territoire
tiellement par larrivée à lâge de la retraite de générations peu nom-breuses (classes creuses des an-nées trente) et par la présence sur le marché du travail de la généra-tion du baby-boom. Il nest en revanche pas lié à un afflux de jeunes plus important que dans les années 80. En effet, les jeunes de 15 à 24 ans sont moins nombreux quen 1990.
Forte hausse de lactivité des femmes
La hausse du taux dactivité a eu un impact plus limité et son effet nest pas le même partout. Il sest élevé dans la couronne périurbaine mais a diminué à lintérieur du pôle belfortain. Le fait essentiel est la hausse du taux dactivité des femmes de 25 à 50 ans.
(1) Il sagit de laire urbaine au sens INSEE du terme et non du Pays de l'Aire Urbaine Belfort-Montbéliard-Héricourt-Delle