Onze territoires pour une région (Caen)
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En matière de logement, le bassin d'emploi de Caen assure un rôle moteur. La construction de logements neufs dans les années quatre-vingt-dix y a été la plus dynamique de la région. Abritant le plus important pôle urbain régional, le logement collectif, bien que minoritaire, occupe une large place, et le parc social permet de loger un ménage sur cinq. Les résidences secondaires, quasi-absentes à l'intérieur des terres, sont extrêmement concentrées sur le littoral. Cabourg, notamment, avec 1 400 résidences secondaires au km², détient le record régional. Superficie : 2 696 km² - Population (1999) : 432 260 habitants - Densité : 160 habitants au km² - Département : Calvados - Nombre de communes : 371 - Nombre de logements : 205 590 - Nombre de résidences secondaires : 24 580.

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Langue Français
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Extrait

Le bassin d’emploi de Caen2 Territoire

Un rythme de construction qui ne faiblit pas
ans le bassin d’emploi de Caen, sentent notamment plus de 90 % des bâties entre 1949 et 1967. Ce vasteD moins de six logements sur dix logements dans 320 des 371 commu- chantier a surtout concerné le cœur
sont des pavillons, soit la plus faible nes du bassin. Ce territoire a subi du bassin. Autre spécificité, le bassin
proportion de l’ensemble des bassins. d’importants bombardements lors de de Caen possède, de tous les territoi-
La moyenne régionale est proche de la Seconde Guerre mondiale. Les res, la plus forte proportion (12 %) de
sept sur dix. Le collectif prédomine logements anciens, achevés avant logements bâtis durant la décennie
largement à Caen, Hérouville-Saint- 1949, sont donc nettement moins quatre-vingt-dix. Soutenue par le
Clair et Cabourg où il regroupe 80 % présents dans le parc actuel qu’en dynamisme démographique et la
des logements. Il est aussi majoritaire moyenne sur la région : 25 % contre décohabitation, la construction a en
à Courseulles et à Falaise. Dans le 38%. A contrario, l’intense recons- effet été intense au cours de la der-
reste du territoire, les maisons indivi- truction après la guerre explique le nière décennie, avec presque 2 800
duelles sont majoritaires. Elles repré- taux important (22 %) de résidences logements édifiés par an. C’est le seul
bassin où le rythme de construction
Répartition des logements selon la date d’achèvement est resté presque stable entre les
décennies quatre-vingt et quatre-
vingt-dix (mais celui-ci reste nette-
ment inférieur aux 4 700 logements
par an construits entre 1975 et 1981).
L’accroissement du parc immobilier a
été plus rapide que dans les autres
territoires de la région : + 15 % contre
+9,5% en moyenne régionale.
Le pôle urbain caennais, qui regroupe
18 communes, offre 45 % des loge-
ments du bassin.
Source : Insee, recensement de la population 1999
Un parc en plein essor
n 1999, 83 % du parc de loge- de pavillons, sont donc caractérisées priétaire. C’est le cas notamment àE ments est constitué de résidences par une très forte proportion de pro- Caen et Hérouville-Saint-Clair, mais
principales, soit 171 400 logements. priétaires, souvent supérieure à 80 %. aussi à Aunay-sur-Odon, Falaise, ou
C’est le taux le plus élevé de la région Villers-Bocage. A l’inverse, dans les pôles urbains et
après celui du territoire d’Alençon-
plus généralement les communes où En 1999, plus de 76 800 ménages
Argentan. Il traduit un immobilier
le collectif est dense, seul un loge- vivent dans un logement qu’ils louent,
résidentiel, peu orienté vers les rési- ment sur trois est occupé par son pro- soit près de 19 % de plus qu’en 1990.
dences secondaires.
Un peu plus de la moitié des ména-
Les dix communes où le logement social est le plus présent
ges (89000) sont propriétaires de
leur logement, plus faible proportion Part des ménagesNombre total Ménages vivant dans le parc socialde la région. C’est la conséquence de ménages dans le parc social (en %)
d’un parc immobilier beaucoup plus Caen 54 358 13 241 24,4
orienté vers le collectif qu’ailleurs. A Hérouville-Saint-Clair 9 318 4 386 47,1
type de logement donné, la propor- Mondeville 4 303 1 370 31,8
Colombelles 2 236 1 140 51,0tion de propriétaires est par contre
Falaise 3 403 1 115 32,8plutôt élevée. Elle varie de 83 % dans
Blainville-sur-Orne 1 607 873 54,3l’individuel privé, à près de 27
Ifs 3 582 837 23,4le collectif privé.
Dives-sur-Mer 2 375 770 32,4
Mézidon-Canon 1 866 694 37,2Les communes rurales ou périurbai-
Fleury-sur-Orne 1 635 550 33,6nes quasi exclusivement composées
Source : Insee, recensement de la population 1999Le bassin d’emploi de Caen • Territoire 7
La réhabilitation dans le bassin de Caen
Le bassin de Caen est celui dont le parc de résidences principales est le plus récent. En effet, 24 % des résidences principales datent d’avant
1948 à comparer aux 36 % du niveau régional et 34 % du niveau national. De plus, le parc locatif privé du bassin de Caen est également
moins ancien que celui de la région : 31 % des logements ont été construits avant 1948, cette proportion étant de 52 % pour la région.
Entre 1997 et 2001, 5049 logements locatifs privés ont fait l’objet de travaux subventionnés par l’Agence Nationale pour l’Amélioration de
l’Habitat (ANAH). Parmi ceux-ci, 2362 logements (soit 47 %) ont bénéficié de travaux d'amélioration portant sur un ou plusieurs des trois
éléments de confort de base (WC intérieurs, baignoire/douche, chauffage).
En outre, 48 % des logements améliorés au cours des dix dernières années ont également bénéficié de travaux de mise aux normes. En
accordant la priorité au financement de ce type de travaux, l’Anah a contribué activement à faire diminuer la proportion de logements sans
aucun élément de confort dans le bassin de Caen.
D'autres types de travaux se développent également, tels ceux portant sur l’isolation thermique et acoustique ou sur l’accessibilité des loge-
ments.
Pour la seule année 2001, 1 279 logements ont été subventionnés et 41 % d'entre eux ont été améliorés.
Près de 60 % des logements améliorés au cours des dix dernières années sont situés dans le pôle de Caen. Les réhabilitations menées dans
le cadre des OPAH sont principalement des opérations engagées sur la ville de Caen.
Entre 1992 et 2001, trois grands chantiers ont été financés par l'Etat et les collectivités locales, totalisant 329 logements entre 1993 et 1994,
242 entre 1995 et 1997 puis 159 dans le cadre de travaux auprès de copropriétés en 2001.
Liste des OPAH entre 1991 et 2001 sur le bassin de Caen :
- Caen Guillaume le Conquérant (154 logements améliorés) ;
- Dives et Dives à l'Orne (59 logements améliorés) ;
- Caen-logements de la reconstruction (298 logements améliorés) ;
- Caen Vaucelles (119 logements améliorés) ;
- Bretteville-sur-Laize (32 logements améliorés) ;
- Mézidon Canon (30 logements améliorés) ;
- Caen copropriété (159 logements améliorés).
Entre 1992 et 2001, la politique de réhabilitation menée a abouti à la remise sur le marché locatif de 2 186 logements vacants, contribuant
ainsi à la création d’une offre locative nouvelle. Parmi eux, 35 % des logements remis sur le marché ont reçu des majorations de subvention
de l’ANAH afin d’appliquer un loyer conventionné. Ces mesures contribuent à l’objectif social de mise sur le marché de logements à loyer
maîtrisé.
LE TOP 11 TERRITOIRES
Taux d’attractivité des particuliers
originaires d’autres régions
(1998-2003)
4,9 %
11
Taux de construction
annuel moyen
(1998-2002)
12,5 ‰
1
Classement du territoire parmi
les onze territoires bas-normands
Source : DRELe bassin d’emploi de Caen 8Pôles urbains

Trois types d’habitat
Trois profils de population
aisons individuelles, appartements du parc privé et logements sociaux composent dans des proportions différentesM l’habitat des différents pôles urbains de la région. Les grandes caractéristiques de leurs habitants sont aussi très différen-
tes, qu’il s’agisse du pôle urbain de Caen ou des autres pôles, ce qui traduit la propension de chaque type de logement à
s’adresser à des profils de population différents.
L’habitat pavillonnaire abrite une population qui présente les signes d’une certaine stabilité. Professionnellement, les actifs
ont très largement trouvé un emploi, et travaillent le plus souvent par le biais de contrats à durée indéterminée. Cette inser-
tion sur le marché du travail se double d’une certaine stabilité familiale puisque les habitants vivent souvent en couple, notam-
ment avec enfants. Les couples sans enfant sont aussi assez représentés ; ce sont alors souvent des adultes plutôt âgés dont
les enfants ont quitté le domicile familial. Les ménages sont le plus souvent propriétaires de leur logement, et de fait, sont
beaucoup plus sédentaires que dans les autres types de parc.
Les habitants du parc social présentent un profil quasiment opposé à celui des habitants du pavillonnaire privé. Ils sont
notamment plus exposés à des situa

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