Orfèvrerie kabyle et orfèvrerie aurasienne. Comparaisons entre deux techniques. - article ; n°1 ; vol.24, pg 87-109
25 pages
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Orfèvrerie kabyle et orfèvrerie aurasienne. Comparaisons entre deux techniques. - article ; n°1 ; vol.24, pg 87-109

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Revue de l'Occident musulman et de la Méditerranée - Année 1977 - Volume 24 - Numéro 1 - Pages 87-109
Résumé : II est impossible de confondre un bijou provenant de l'Aurès et un autre provenant de Grande Kabylie. Cela s'explique par des différences de techniques de fabrication d'où découle une morphologie différente. Pourtant, les orfèvreries aurasienne et kabyle, toutes deux issues de régions montagnardes du Maghreb, ont pour trait commun d'utiliser toujours l'argent (ou, â défaut, le maillechort) et jamais l'or. Mais la grande originalité des bijoux de Grande Kabylie ne vient pas tant du fait qu'ils sont généralement entièrement fabriqués â la main, chaque pièce étant soudée — alors que, dans l'Aurès, prédomine le moulage — mais, surtout de l'emploi de remaillage, technique étrangère à l'Afrique du Nord et qui semble être venue d'Espagne, en héritage de traditions du Haut Moyen Age. Ces émaux colorés rehaussent de leur éclat les cabochons sertis de coraux des diadèmes, tabzimt, fibules qui sont toujours de plus grande taille que dans l'Aurès. Les bijoux de l'Aurès (colliers, jugulaires — inconnues en Grande Kabylie —boucles d'oreille) plus légers, moins volumineux, très souvent garnis de fines chaînettes d'argent semblent avoir conservé les traditions antiques et se rapprochent davantage des parures communes aux régions méridionales du Maghreb.
Abstract It is impossible to confuse a jewel from the Aurès range with one from Great Kabylia. This is due to differences in their respective techniques of workmanship which, in turn, entail morphological differences. Nonetheless, Auresian and Kabyle jewellers, all of whom originate from montainous regions of the Maghreb, share the use of silver (or, for want of the latter, of nickel silver) to the exclusion of gold. Yet, the main originality of jewels from Great Kabylia does not reside in the fact that they are generally all handmade (each component being soldered whereas in the Aurès moulding is the predominant technique), but stems principally from the process of enamelling, a technique foreign to North Africa, brought from Spain and devolved from the tradition of the Upper Middle Ages. These coloured enamels enhance by their lustre the cabochons, on which corals are set in a bezel and which decorate the diadems, the tabzimt and the febulae which are always larger than in the Aurès. The jewels of the Aurès (necklaces, chin-straps which are unknown in Great Kabylia, ear-rings) are, on the other hand, lighter, less voluminous and very frequently set off with small silver chains; they appear to be in keeping with ancient tradition and are more akin with the ornaments common to the southern regions of the Maghreb.
23 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1977
Nombre de lectures 16
Langue Français
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