Patrimoine pour Tous!

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WƌŽƉŽƐŝƚŝŽŶƐ Ě͛ĠƚƵĚĞ ƐƵƌ ůĂ ƌĠĨĞĐƚŝŽŶ ĚĞ ůĂ ŵĂŝƐŽŶ WŚĂƌĞ ĚƵ Millier, Beuzec Cap Sizun WƌŽƉŽƐŝƚŝŽŶƐ ĚĞ ĨŽŶĐƚŝŽŶŶĞŵĞŶƚ ĚĞ ů͛ŽƵǀĞƌƚƵƌĞ ĂƵ ƉƵďůŝĐ ƉĂƌ ů͛ĂƐƐŽĐŝĂƚŝŽŶ WŚĂƌĞ ĞŶ ĂƉ Introduction : Bonjour à tous! C'est bien d'aimer les phares, mais si on veut continuer à les voir ou s'en approcher et les photographier il faut aussi soutenir ceux qui défendent et/ou valorisent ce patrimoine maritime. Plus qu'un patrimoine, c'est aussi une histoire, une histoire de vie, de mémoire et cela doit se perpétuer aux générations futures. Sinon, vous n'aurez plus que des photos anciennes à partager... Souvenez vous, il n'y a pas si longtemps, la maison de gardien du Phare du petit Minou... Et hop! Rasée! Alors, une question se pose: quand on aura remplacé les phares par des bouées, que se passera t'il? A vous d'entrevoir une réalité qui ne sera pas si longue à se mettre en SODFH (W SRXUWDQW F HVW ORLQ G rWUH OH VRXKDLW GHV 3KDUHV HW %DOLVHV TXL °XYUHQW DYHF Ges moyens en baisse chaque année. Ce Patrimoine VOUS appartient, il ne doit pas être juste pour une poignée d'élites... Et le jour R OD ODQWHUQH V¶pWHLQGUD" Alors, faites entendre votre voix! N'oubliez pas si vous voulez encore pouvoir visiter le Phare du Millier, nos deux pétitions! La première sera mise en avant face au Conservatoire, aux élus locaux. Vos commentaires serviront de base de discussion. https://www.petitions24.

Informations

• Publié par: chris_and_gui
• Publié le: 24 janvier 2017
• Nombre de lectures: 63
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 6 Mo

Extrait

PƌopositioŶs d’Ġtude suƌ la ƌĠfeĐtioŶ de la ŵaisoŶ Phaƌe du Millier, Beuzec Cap Sizun PƌopositioŶs de foŶĐtioŶŶeŵeŶt de l’ouveƌtuƌe au puďliĐ paƌ l’assoĐiatioŶ Phaƌe eŶ Cap

Introduction :

Bonjour à tous! C'est bien d'aimer les phares, mais si on veut continuer à les voir ou s'en approcher et les photographier il faut aussi soutenir ceux qui défendent et/ou valorisent ce patrimoine maritime. Plus qu'un patrimoine, c'est aussi une histoire, une histoire de vie, de mémoire et cela doit se perpétuer aux générations futures. Sinon, vous n'aurez plus que des photos anciennes à partager... Souvenez vous, il n'y a pas si longtemps, la maison de gardien du Phare du petit Minou... Et hop! Rasée! Alors, une question se pose: quand on aura remplacé les phares par des bouées, que se passera t'il? A vous d'entrevoir une réalité qui ne sera pas si longue à se mettre en place. Et pourtant c'est loin d'être le souhait des Phares et Balises qui œuvrent avec des moyens en baisse chaque année. Ce Patrimoine VOUS appartient, il ne doit pas être juste pour une poignée d'élites... Et le jour où la lanterne s’éteindra? Alors, faites entendre votre voix!

N'oubliez pas si vous voulez encore pouvoir visiter le Phare du Millier, nos deux pétitions! La première sera mise en avant face au Conservatoire, aux élus locaux. Vos commentaires serviront de base de discussion. https://www.petitions24.net/pharedumillier

La seconde demande une position du gouvernement, le Phare étant propriété de France domaine (affectataire Conservatoire du Littoral), afin de conserver le Patrimoine maritime ouvert au plus grand nombre.

https://secure.avaaz.org/fr/petition/Monsieur_le_Premier_Ministre_Bernard_Cazeneuve_Me moire_et_Patrimoine_une_affaire_de_tous_Sauvons_le_Millier/

Nous tenions à vous parler d’attractivité, de Patrimoine et d’économie.

Depuis octobre 2015, nous avons monté une association loi 1901 dans le but de protéger et mettre en valeur du Patrimoine Maritime du Cap Sizun et notamment de la côte nord et du Phare du Millier sis sur la commune de Beuzec Cap Sizun sur la Pointe éponyme. Notre association défend le Patrimoine, anime des expositions et animations culturelles et artistiques en rapport avec les traditions ancestrales et contemporaines capiste et bretonnes. Elle met à la disposition du public le plus large et même les plus démunis, la culture et l’art tout en restaurant le Patrimoine dans son aspect le plus fidèle de sa construction.

Elle sert aussi à récolter la mémoire avant qu’elle ne disparaisse. L’association a plusieurs projets mais le premier étant la maison Phare du Millier citée plus haut, construite en 1881 à la demande de la commission nautique de Douarnenez (demande faite en 1876). 7 gardiens ont occupé cet espace dont un aux heures les plus sombres de notre histoire contemporaine, c'est‐à‐dire en 1939‐1945. S’y sont succédé des familles, aussi, avec des naissances à l’intérieur du bâtiment dont une en 1946, petite fille qui maintenant est devenue la secrétaire de l’association.

La Présidente d’honneur est Son Altesse Royale, La Princesse Sophie de Roumanie, 4ème fille du Roi Michel de Roumanie et de la Reine Anne née Bourbon Parme. Artiste photographe, elle habite en Bretagne aux alentours de Carhaix.

Nous avons rencontré au printemps 2016, la subdivision Phares et Balises de Brest, rencontre avec Patrick Lossec, chef de subdivision et Hélène Alix. Phares et Balises étaient à l’époque encore affectataire du Phare du Millier. Ils nous ont accordé la jouissance des lieux le 12 juillet pour la fête du Phare et une AOT partant du 26 aout au 31 décembre 2016. Tout cela à titre gratuit. D’ailleurs, je les en remercie très chaleureusement.

Le temps de menus travaux, nous avons ouvert le phare au Public le 03 septembre. Il faut noter que le phare était ouvert dans le cadre d’un circuit d’art contemporain 6 semaines par an avec une commission de sécurité, un diagnostic amiante et plomb, un plan d’évacuation et le nombre de personnes maximum que pouvait comporter les lieux. De notre coté, nous avons rajouté un extincteur, sécurisé les planchers.

ème Le phare a été ouvert donc le 3 septembre avec le Bagadig de Beuzec (5 catégorie quand même !) afin de promouvoir la jeunesse. Si nousn’impliquons pas les jeunes il n’y aura pas de relève ni de transmission. Le Bagadig, caché dans les bois, a commencé à jouer puis est sorti des couverts en procession jusqu’au Phare. Le public était ému.

C’était donc l’exposition ayant pour Thème « Mouvements », avec dans la pièce artistique tableaux de la peintre rennaise reconnue Soisik Oger Legoff (danses traditionnelles, personnes en mouvements), la Photographe de mer Gaëlle Crétiaux (Gaëlle de Trescadec) avec des vagues en mouvements, des photos sublimes et inédites. Le tout était relié par des textes poétiques, parfois dramatiques comme l’est un peu le territoire, de notre écrivain local, membre de l’association. Un succès qui a dépassé nos espérances, certaines personnes sont restées plus d’une heure et demie. La partie culturelle représentait l’histoire des phares et ses gardiens du territoire. Plus de 3 000 personnes en trois semaines.

S’en est suivit d’autres thèmes pour un total de 5 expositions du 03 septembre au 31 décembre. Le pari le plus osé a été le plus payant : la magie celte autour de Toussaint et la fête de Samhain. 15 jours d’expositions pour 2 380 personnes du 17 octobre au 02 novembre ! Il faut dire que coté artistique l’artiste Brucéro, un des meilleurs illustrateurs celtique, n’avait jamais exposé en Cornouaille. Dés la parution des premiers articles de presse, les gens de Douarnenez, Quimper, Pont l’Abbé, Fouesnant était au portail dés 14h.

La partie culturelle parlait de l’histoire du druidisme d’hier à aujourd’hui, du druidisme en Cap Sizun préparé conjointement avec le Grand Druide de la Gorsed, Per Vari Kerloc’h, habitant le territoire à Plouhinec.

Au total, 1 826 visiteurs en décembre, 9 584 visiteurs depuis le 03 septembre, Soit 97 personnes jour pour 98 jours ouvrés. Essentiellement des locaux venus de toute la Cornouaille, et les week end, du nord Finistère et Morbihan.

Depuis le mois d’octobre,suite à une circulaire présidentielle de 2011, la maison phare du Millier a changé d’affectataire et est passée dans le giron du Conservatoire du Littoral qui nous a laissé en place jusqu’à la fin de l’AOT Phares et Balises avec un courrier d’autorisation.

Dernièrement, le Conservatoire du Littoral nous a invités en mairie de Beuzec, le 02 février pour une concertation du devenir des lieux, concertation qui sera comme il semble déjà décidé d’avance. La réponse que le Conservatoire à fait à la journalistedu Télégramme le 11 janvier 2017 est que le phare afin d'être rentabilisé même si ce n'est pas officiellement décidé pourrait être un gîte, ouvert seulement au public quelques jours dans l'année, dénaturant ainsi le Patrimoine. Pour notre part, nous avions envoyé un courrier électronique au Conservatoire afin de prolonger de façon précaire, cette AOT.

Demande De la Poursuite d’une Convention d’occupation

De la Maison Phare du Millier

Monsieur le Délégué Régional du Conservatoire du Littoral, délégation Bretagne,

Nous venons vers vous afin de vous demander la poursuite d’uneconvention d’occupation par notre association dans la maison phare du Millier.

En effet, la demande des locaux, des loueurs saisonniers, commerçants, nous pousse à continuer les expositions temporaires. Cela a double effet. Le premier, satisfaire la clientèle du site et le second, entretenir les lieux. Nous avons deux déshumidificateurs dans le phare que nous vidons deux fois par jour ; ils sont pleins à chaque fois. Le mois de janvier et ses embruns arrive, il est à noter que les lieux ont été il y a quelques années infestés par la mérule, le bâtiment est sain à l’heure d’aujourd’hui mais n’est pas à l’abri d’un retour infectieux. Lors de sa visite, le Maire de Beuzec, samedi 17 décembre a reconnu que depuis que nous aérons, déshumidifions et chauffons le phare, il avait une odeur plus saine.

De plus, lieu de promenade des locaux et touristes, cela permet une gestion des gens et des déchets au quotidien (ramassage de divers déchets, mégots, …). Il faut noter que phare fermé les gens ouvrent néanmoins le portail ou escaladent le muret (ouvert au bas coté droit).

En conséquent, nous vous demandons une reconduction de cette convention jusqu’au 19 février, date proposée par vos services pour une discussion sur le devenir de ces lieux ou au mieux à la fin des vacances de Pâques (je ne pense pas que d’ici là, décisions de travaux, avancé des dossiers, …, soient effectifs).

Cela permettra de couvrir la gestion des lieux en ces périodes de vacances scolaires où le territoire attire et éviter ainsi le tourisme anarchique.

Dans l’attente d’une réponse de votre part, nous vous souhaitons paravance de bonnes fêtes de fins d’année.

Très cordialement,

L’association Phare en Cap, son président Christian Tonelli

Nous avons reçu le 11 au matin , en guise de réponse de rendre les clés!

Dés réception, très déçus, nous avons donc relayé ce courrier sur les réseaux sociaux notamment Facebook et Twitter avec de nombreux partages.

A la suite, la rédaction du Télégramme Douarnenez, me téléphone et m’interview et est allé chercher les renseignements auprès du Conservatoire. Grâce à son travail de journaliste, on a pu voir ainsi le Conservatoire se dévoiler, chose qu’il n’avait jamais faite auparavant nous donnant toujours bon espoir.

En fait, lorsqu’on reprend les arguments du Conservatoire du Littoral concernant la sécurité du Public il condamne implicitement Phares et Balises qui d’après ses résultats d’expertises mettait à disposition du public un lieu non sécurisé. Ce qui n’est pas vrai, ayant côtoyé souvent cette institution, elle n’aurait pas outrepassé les règles élémentaires de sécurité. Ouvert 6 semaines par an depuis 6 ou 7 ans, puis depuis le 26 aout pour notre association, Phares et Balises et France Domaine possédaient tous les documents propre à la sécurité du public dans les lieux.

Le territoire, et surtout la côte nord du Cap Sizun a besoin d’attractivité, le

Tourisme étant la première ressource économique du territoire. Vendre des chambres d’hôtes ou gîtes dont c’est le principal revenu pour certains, et ne pas proposer d’animation à proximité n’est pas concevable. Vendre avec le Moulin de Keriolet et le pharedu Millier est un besoin vital pour un tourisme 4 saisons, tourisme que promeut la communauté des communes. Un gîte n’est pas attractif et même s’il amène directement des dividendes, en calculant le salaire de ou des employé(s) pour l’entretien, remise des clés, surveillance, état des lieux, je ne pense pas que déduction faite des frais cela engendrerait une somme conséquente au profit de la Communauté des communes. Hors, notre projet, même de façon indirecte apporterait un plus à l’économie locale en nuitées, en consommation, etc… Vendre un territoire en supprimant son attractivité motrice est un non sens. Vous trouverez dans le dossier dont nous mettons le lien en fin de page, notre idée d’autofinancement concernant le fonctionnement et l’entretien des lieux.

De plus, les locaux ont exprimé leur souhait, car au‐delà du Tourisme, nous offrons en hors saison des animations et expositions pour les locaux. Car le Tourisme a besoin des locaux mais si les locaux n’ont pas d’attractivité tout au long de l’année,ils partent là où la culture leur est proposée. Nous ne sommes pas une réserve d’indiens recevant quelques cacahuètes en période estivale pour amuser les touristes ! De plus, le territoire a envie de prendre ses décisions et non pas se plier à ce qui vient d’ailleurs. D’ailleurs c’est pour cette terre de tradition que les touristes viennent et elle doit rester terre d’exception.

C’est pour cela, pour le Patrimoine, Pour la culture, pour le tissu associatif, pour l’économie locale et pour l’attractivité que nous vous demandons de l’aide.

er Bilan fin d année 2016 (03 septembre 2016 au 1 janvier 2017): 142 visiteurs le 31 décembre, 64 le premier janvier 1 890 décembre 9 584 visiteurs depuis le 03 septembre 5 expositions différentes Soit 97 personnes jour pour 98 jours ouvrés.

Je pense que nous avons ainsi prouvé le bien fondé de ce que nous apportons au territoire, au site et aux locaux.

Merci de m'avoir lu, au nom de l'association Phare en Cap, le Président.

Le fanal est établi sur la pointe éponyme, au sud de la baie de DouaƌŶeŶez doŶt il sĠĐuƌise l’aĐĐğs eŶ iŶdiƋuaŶt les positioŶs de certains écueils (le Bouc, la Basse Jaune, la Basse Vieille), le Cap de la Chèvre et la Pointe de la Jument. Dessiné par l’iŶgénieur Harel de la Noë, il est le frère en construction du fanal de Beg Leguer, édifié sensiblement à la même époque à l’eŵďouĐhuƌe de la ƌiviğƌe de LaŶŶioŶ ;dĠpaƌteŵeŶt des Côtes d’AƌŵoƌͿ. Sitôt l’eŵpƌise aĐhetĠe –une portion de lande de 95 ares dépendant de la ferme voisine de Keriolet–, le chantier est adjugé à Eugène Guillerme, entrepreneur à Pont-l’AďďĠ, Ƌui l’aĐĐepte le Ϯ août ϭϴϳϵ. L’AdŵiŶistƌatioŶ pƌoŶoŶĐeƌa la ƌĠĐeptioŶ dĠfiŶitive de l’ouvƌage le ϱ avƌil ϭϴϴϮ. Le Millieƌ ƌevġt l’aspeĐt ĐlassiƋue d’uŶe ŵaisoŶ-phare de 12,60 mètres de long sur 7,10 mètres de large et près de 7,50 mètres de haut. Bâti eŶ gƌaŶite oƌdiŶaiƌe et Đouveƌt d’aƌdoises, iI est

La plate-forme extérieure du feu, montée sur corbelets, est sécurisée par un élégant garde- corps de fer galvanisé, frappé en son milieu du ŵillĠsiŵe de l’ouvƌage et dĠĐoƌĠ d’uŶ bandeau étoilé sur sa partie inférieure. La poƌte pƌiŶĐipale, eŶ façade sud de l’ĠdifiĐe, s’ouvƌe suƌ uŶ vestiďule desseƌvaŶt la ĐuisiŶe, « l’Ġvieƌ », uŶe Đhaŵďƌe et uŶ petit ĐaďiŶet. Une porte de service, en vis-à-vis de l’eŶtƌĠe, peƌŵet l’aĐĐğs de plaiŶ-pied au magasin aux huiles et à l’esĐalieƌ ĐiƌĐulaiƌe eŶ foŶte menant à la chambre de la lanterne, placée ϰ,ϱϬ ŵğtƌes plus haut. L’aĐĐğs à l’Ġtage ŵaŶsaƌdĠ, ĐoŵposĠ de deudž piğĐes et d’uŶ corridor, se fait par un escalier droit adossé au mur nord de la cuisine. Le logis est complété au pignon ouest par une ĐiteƌŶe voûtĠe de Ϯ ŵğtƌes suƌ ϰ, d’uŶe contenance de 10 mètres cubes. Sur le seĐoŶd pigŶoŶ s’adosse uŶ petit ĠdifiĐe à usage de lieudž d’aisaŶĐe et d’Ġtaďle. Le teƌƌe- pleiŶ, Đlos d’uŶ ŵuƌet de ŵoelloŶs, a ƌeçu uŶ dallage de pierre de taille. Sa situation en bordure des hautes falaises de la pointe, place le fanal à environ 34 mètres au-dessus du niveau des pleines mers. Le Millier est automatisé. Sa lampe porte à 12 milles et émet un feu à 2 occultations, secteur blanc et rouge, toutes les 6 secondes.

flaŶƋuĠ suƌ sa façade Ŷoƌd d’uŶ avaŶt-corps semi-circulaire portant une lanterne–assez peu commune–de 4 mètres de diaŵğtƌe. Cette deƌŶiğƌe possğde uŶ toit eŶ ziŶĐ ĐoiffĠ d’uŶ paƌatoŶŶeƌƌe et d’uŶe giƌouette à douďle flğĐhe.

Quelques dates :

1881: La source lumineuse est une simple lampe à mèche à pétrole. 1911 : Un manchon remplace la mèche.

1932 : Le feu devient à occultations. Il fonctionne au pétrole.

1939–ϭϵϰϱ : L’optiƋue du feu est eŶlevĠe et le feu tƌaŶsfoƌŵĠ eŶ ŵiƌadoƌ paƌ les AlleŵaŶds.

ϭϵϰϭ : la poiŶte du Millieƌ est ďoŵďaƌdĠe. ϭϭ ďoŵďes soŶt aiŶsi laƌguĠes, auĐuŶe Ŷ’atteiŶdƌa le ďâtiŵeŶt.

1965 : Le feu est électrifié

1993: Départ du dernier gardien, Madame Artiglieri Yvonne née Spinec.

.Aujouƌd’hui, le feu est tĠlĠ ĐoŶtƌôlĠ depuis le CeŶtƌe d’EdžploitatioŶ et d’IŶteƌveŶtioŶ de Bƌest

Les gardiens du Millier :

1) Clet Mathieu Quideau :1880-1896

Né le 17 janvier 1822 - Primelin (29), Décédé le 21 juillet 1896, Gardien de phare. Marié le 27 octobre 1855, Beuzec Cap Sizun (29), avec Marie Françoise Guillou. À 36 ans, Clet Quideau est nommé en juin 1858 au phare de l’Île Vieƌge.Il est pressentit pour le poste du Millier, en 1880 lors de la décision de création du poste, (il est promu gardien 2ième classe).Il LJ ƌeste jusƋu’au ϭϲ ŵaƌs ϭϴϵϲ ;date de sa ŵise eŶ ƌetƌaite pouƌ ϯϳ aŶs-13j de services civils et 6 ans-6 j de service militaire, frappé par la maladie et mis pour cette raison en disponibilité à 74 ans.

ϮͿ JeaŶ Guillauŵe KeƌloĐ’h : ϭϴϵϲ-1929

Issu d’uŶe faŵille de paLJsaŶs de BeuzeĐ, il est ŶoŵŵĠ eŶ ƌeŵplaĐeŵeŶt de Quideau eŶ ϭϴϵϲ et ƌeste gaƌdieŶ jusƋu’au ϯϭ dĠĐeŵďƌe ϭϵϮϵob. Il tieŶt la ŵĠdaille d’hoŶŶeuƌ des PoŶts et ChaussĠes eŶ juillet ϭϵϮϲ pouƌ ϯϬ ans de service. Sa femme est gardienne auxiliaire. Il est né le 12 septembre 1868. La famille de Jean Guillaume KeƌloĐ’h ƌĠside toujouƌs à BeuzeĐ et uŶe de ses desĐeŶdaŶtes haďite Brest.

3) Jacques Courtay : 1930-1940

Nommé le 16 juillet 1914 gardien du phare de l'Île Vierge en remplacement du gardien Le Menu , il est nommé au phaƌe du Millieƌ le ϭeƌ jaŶvieƌ ϭϵϯϬ et il LJ ƌeste jusƋu’à soŶ dĠpaƌt à la ƌetƌaite le ϭeƌ septeŵďƌe ϭϵ40 . Sa femme est gardienne auxiliaire .Il est né le 18 aout 1882 à Douarnenez. Inscrit maritime au Quartier de Douarnenez, n° 2857, Gardien de phare

4) Jules Lourdel : 1940-1945

Marin, Gardien de phare à Dunkerque. Il vient du Nord, déplacé au début de la guerre, il est nommé gardien de 1ère classe sur le phare du Millier. Son épouse est nommée gardienne de phare auxiliaire. Né le 13 juin 1889, Dunkerque, 59183, Nord, Nord-Pas-de-Calais, France. Décédé le 2 janvier 1959, Saint-Pol-sur-Mer, 59540, Nord, Nord-Pas-de-Calais, FƌaŶĐe, à l’âge de ϲϵ aŶs

5) Malgorn Bernard : 1945-1968

 Les Malgorn ont hébergé les Lourdel en 1945 pendant un temps

Bernard Jean Marie MALGORN, Né le 16 mai 1903 (samedi) - Ouessant, 29155, Finistère, Bretagne, France. Décédé le 16 mai 1984 (mercredi) -AudieƌŶe, ϮϵϬϬϯ, FiŶistğƌe, BƌetagŶe, FƌaŶĐe, à l’âge de ϴϭ aŶsle 15. Marié novembre 1925 (dimanche), Ouessant, 29155, Finistère, Bretagne, France, avec Marie Sidonie BERTHELE 1901- 1932. Il devient veuf puis, Marié le 15 décembre 1941 (lundi), Ouessant, 29155, Finistère, Bretagne, France, avec Marie Nicole MALGORN dont Nicole MALGORN et Jeanne Marie MALGORN Son épouse était gardienne auxiliaire.

 6) Artiglieri Renato et 7) Artiglieri Yvonne :1968- 1993

Gardien et Gardienne Auxiliaire en 1968, Mme Artiglieri est nommée Gardienne de Phare au départ à la ƌetƌaite de soŶ ŵaƌi et LJ ƌeste jusƋu’eŶ ϭϵϵϯ.AŶĐieŶ lĠgioŶŶaiƌe, d’oƌigiŶe italieŶŶe, ReŶĠ Aƌtiglieƌi est ŵoƌt en 2005. Mme Artiglieri habite toujours Beuzec avec son fils.

Préambule :

QuaŶd oŶ ƌegaƌde l’histoiƌe du Millieƌ, du phaƌe et de la poiŶte oŶ s’apeƌçoit Ƌu’elle est entièrement liée au territoire et aux habitants qui le peuplent. Un phare lié au Cap Sizun, ŵais aussi au PaLJs de DouaƌŶeŶez, paƌĐe Ƌue Đ’estDouarnenez qui a commandé la construction du Phare mais aussi parce que de nos jours, il est un lieu privilégié de promenade du Pays des Penn Sardin.

De Đe fait, il Ġtait iŵpoƌtaŶt de deŵaŶdeƌ à la populatioŶ le Đhoidž Ƌu’elle eŶvisage pouƌ Đet emblème du patƌiŵoiŶe ŵaƌitiŵe. De l’Ġtude Ƌue Ŷous avoŶs effeĐtuĠe, il ƌessoƌt Ƌue le dĠsiƌ foƌt des haďitaŶts loĐaudž est Ƌue Đe lieu ƌeste uŶ eŶdƌoit d’ĠĐhaŶge, de ĐoŶvivialitĠ et de rencontres.

Ceƌtes, oŶ Ŷ’ouďlie pas Ƌue Ŷous soŵŵes à l’eŶtƌĠe Ŷoƌd du GƌaŶd site de France, mais, hors saisoŶ, daŶs l’espƌit des geŶs, il ƌeste la pƌopƌiĠtĠ de la ŵĠŵoiƌe ĐolleĐtive et des ƌeŶĐoŶtƌes. Il eŶ a ĠtĠ toujouƌs aiŶsi si oŶ s’appuie suƌ les tĠŵoigŶages et ƋuelƋues ƌaƌes photogƌaphies, les échanges entre les fermes voisines, les entreprises locales et le meunier de Keriolet sont sans cesse mise en avant et bons nombre de témoignages oraux pour nous dire que «loƌsƋu’oŶ Ġtait petit oŶ eŶtƌait daŶs la ŵaisoŶ du gaƌdieŶ».

Nous nous appuyons donc sur ce double levier : le Tourisme et la rencontre locale.

Un second facteur que nous avons voulu prendre en compte est, bien entendu le nerf de la guerre : les fonds pour la restauration.

Fonds privé ou fonds public, le choix est crucial. On sait que les dotations communales et territoriales sont en baisse constante et notre si beau territoire a encore de beau projet pour sa valorisation.

De ce fait, nous proposons une prise en charge de cette restauration afin de laisser les fonds puďliĐs à des tƌavaudž d’eŶveƌguƌe ŶĠĐessaiƌe tels Ƌue la fiďƌe optiƋue, l’aŵĠŶageŵeŶt des

aďoƌds Đôtieƌs ;sigŶalĠtiƋue, pƌoteĐtioŶ, pƌĠveŶtioŶ des ƌisƋuesͿ, l’aŵĠlioƌatioŶ du ƌĠseau routier afin de rendre plus attractif le territoire du Cap Sizun.

Notre proposition a pour but de nous rendre autonome sans à chaque fois piocher dans les fonds public, inventer un système pour que nous puissions rendre efficace le foŶĐtioŶŶeŵeŶt des edžpositioŶs et du gîte patƌiŵoŶial d’aƌtiste tout eŶ ĐƌĠaŶt deudž eŵplois.