Petites villes de Bourgogne : localisation, emploi, offre de services, à chacune sa dynamique et son rôle
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N 71 N 79 A 6 N 78 N 81 N 6 Petites villes de Bourgogne : localisation, emploi, offre de services, à chacune sa dynamique et son rôle Les petites villes de Bourgogne concentrent 19 % de la population de la région et 24 % des emplois. Pourtant, entre 1999 et 2008, elles perdent des habitants et gagnent peu d’emplois. Leur localisation dans l’espace fonctionnel régional détermine leur dynamisme et leur attractivité. Situées dans la zone d’influence des grandes villes, elles profitent de la périurbanisation. Leur population augmente fortement et les besoins en logements, en transports, en équipements vont croissant. Éloignées de ces grands pôles, elles perdent des habitants ce qui peut menacer la pérennité d’équipements et de services mis à disposition de la population. Elles n’en restent pas moins des pôles économiques importants au tissu productif parfois diversifié, parfois très spécialisé. a Bourgogne compte 62 petites unités Migennes et Autun, les plus peuplées, ontLurbaines de moins de 20 000 habitants. respectivement 12 500 et 14 900 habitants. Ces petites villes sont principalement implantées sur les lieux de peuplement des Des petites villes influentes au façades est, nord et sud de la région. sein de l’espace bourguignon Inégalement réparties sur le territoire, elles sont aussi de taille différente.

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N 71
N 79
A 6
N 78
N 81
N 6
Petites villes de Bourgogne :
localisation, emploi, offre de services,
à chacune sa dynamique et son rôle
Les petites villes de Bourgogne concentrent 19 % de la population de la région et
24 % des emplois. Pourtant, entre 1999 et 2008, elles perdent des habitants et
gagnent peu d’emplois. Leur localisation dans l’espace fonctionnel régional
détermine leur dynamisme et leur attractivité.
Situées dans la zone d’influence des grandes villes, elles profitent de la
périurbanisation. Leur population augmente fortement et les besoins en
logements, en transports, en équipements vont croissant.
Éloignées de ces grands pôles, elles perdent des habitants ce qui peut menacer la
pérennité d’équipements et de services mis à disposition de la population. Elles
n’en restent pas moins des pôles économiques importants au tissu productif
parfois diversifié, parfois très spécialisé.
a Bourgogne compte 62 petites unités Migennes et Autun, les plus peuplées, ontLurbaines de moins de 20 000 habitants. respectivement 12 500 et 14 900 habitants.
Ces petites villes sont principalement
implantées sur les lieux de peuplement des Des petites villes influentes au
façades est, nord et sud de la région. sein de l’espace bourguignon
Inégalement réparties sur le territoire, elles
sont aussi de taille différente. Parmi elles, 37 es petites villes jouent un rôle important
abritent moins de 5 000 habitants : Ld’échelon intermédiaire au sein des
Château-Chinon et Buxy sont les plus petites et territoires qu’elles animent. En Bourgogne,
rassemblent environ 2 200 habitants, celui-ci se reflète dans leur poids tant
démographique qu’économique.
62 petites villes inégalement réparties sur le Leur rôle de centralité est
territoire bourguignon confirmé par leur statut de pôles
d’équipement. Comparativement
Les unités urbaines 2010 de moins
Villeneuve-la-Guyard de 20 000 habitants en Bourgogne à la moyenne des petites villes
Pont-sur-Yonne
françaises, elles concentrent une
Brienon-sur- part plus importante de
Villeneuve-sur-Yonne Armançon
Saint-Julien- population (19 % contre 17 %),
du-Sault
Migennes Saint-Joigny d’emplois (24 % contre 17 %) et
Florentin Châtillon-
Appoigny Tonnerre sur-Seine d’équipements (24 % contre 16 %).
Leur rayonnement s’étend au-delàToucy
Montbard de leurs limites géographiquesSelongey
Venarey-
Is-sur-Tille puisque 54 % des emplois sontles-Laumes
Semur-Avallon
Clamecy en-Auxois occupés par des actifs résidant à
Cosne-Cours- Saint-Julien
sur-Loire Arc-sur-Tille l’extérieur. Pourtant, comparé à la
Saulieu Gevrey- Genlis moyenne des petites villes
Chambertin Auxonne
La Charité- Brazey-Nuits-Saint- françaises sur la périodesur-Loire en-PlaineGeorgesGuérigny
Saint-Jean-Château-ChinonPougues-les-Eaux de-Losne 1999-2008, les dynamiques à(Ville)
Seurre
ÉpinacMarzy l’œuvre sont moins favorables auxAutun
Imphy Chagny Verdun-sur-GergyLa Machine le-Doubs petites villes bourguignonnes.
Decize Givry Ouroux-
sur-Saône D’une part, elles perdent des
Varennes-Montchanin
le-Grand
Buxy habitants (-0,1 % en moyenneSennecey-LouhansBourbon-
Lancy Gueugnon chaque année) alors qu’elles enTournus
gagnent très significativement auDigoin Charolles
Paray- Cluny Saint-Martin-le-Monial niveau national (+ 0,8 %). EnBelle-Roche
La Clayette
Marcigny Bourgogne, cela s’explique par
La Chapelle-de-Guinchay-
Crêches-sur-Saône leur manque d’attractivité :Chauffailles
Routes principales l’arrivée de nouveaux habitants neSource : Insee, Recensement de la population.
Autoroutes
fait que compenser les départs,
Sont appelées ici petites villes, les unités urbaines de moins de les décès l’emportent sur les
20 000 habitants BOURGOGNEnaissances. Au niveau national, les
A 38
N 151
.
©IG N- In see2011L’emploi se développe ainsi fortementmouvements migratoires expliquent Décroissance démographique : le
l’augmentation du nombre d’habitants. entre 1999 et 2008 à Varennes- le-Grandnombre des décès l’emporte sur
(+ 64 %), Saint-Julien (+ 40 %), AppoignyD’autre part, l’emploi progresse peu celui des naissances
(+ 5 %) : c’est beaucoup moins qu’au plan (+ 30 %), Saint-Martin-Belle- Roche (+ 17 %).
% Évolutions démographiques dans les petites villes de Bourgogne
Ces petites villes rencontrent toutes lesrégional (+ 7 %) et qu’en moyenne sur 1,6 1,5
1,4l’ensemble des petites villes françaises problématiques liées à l’étalement1,2 Taux de variation annuel moyen
1,2 total de la population urbain et doivent arbitrer entre(+ 13 %).
Taux de variation annuel moyen1,0
dû au solde migratoire attractivité résidentielle et préservation0,8
Taux de variation annuel moyen
dû au solde naturel0,6 des sols, développer des servicesPetites villes périurbaines de
0,4 comparables à ceux des villes pour
0,2plus en plus résidentielles 0,2
répondre aux besoins de ces nouveaux
0,0
-0,2 arrivants, majoritairement urbains.
-0,1-0,2
-0,4 -0,3armi les petites villes bourguignonnes,
-0,6 Les petits et moyens pôlesPcertaines tirent leur épingle du jeu : 1962-1968 1968-1975 1975-1982 1982-1990 1990-1999 1999-2008
perdent des habitantselles gagnent des habitants et de l’emploi.
Source : Insee, Recensements de la population 1962 à
Elles sont surtout implantées en 2008.
lus on s’éloigne des grands pôles,périphérie des grands pôles d’emploi.
Cette localisation apparaît alors comme le population est jeune, les ménages aisés. À Pmoins la dynamique opère. A plus de
Genlis, Saint-Julien, Auxonne et Arc-sur- 30 minutes par la route d’un grand pôle,facteur déterminant et essentiel de leur
vitalité dans un contexte de migration Tille, un tiers de la population a moins de les soldes naturels et migratoires qui
25 ans, contre 27,7 % en moyenne dans les contribuent à l’évolution de la populationinversée des populations vers les espaces
périurbains. petites villes bourguignonnes. d’un territoire sont négatifs dans la
La construction neuve se trouve stimulée plupart des petites villes : les décèsDans l’orbite de Dijon, la population de
Saint-Julien progresse en moyenne de et le parc de logements en moyenne plus l’emportent sur les naissances du fait du
récent est occupé par des propriétaires : vieillissement de la population, les2,1 %, celle de Genlis et d’Arc-sur-Tille
de 0,6 % par an. 64 % des habitants des petites villes sous départs sur les arrivées de nouveaux
l’influence des grands pôles sont habitants.De la même façon, Villeneuve-le-Guyard
(+ 1,8 %) dans l’aire d’influence de la propriétaires de leur résidence principale
contre 57 % en moyenne dans les petitesSeine-et-Marne, Ouroux-sur-Saône Huit petites villes sont pôles
(+ 1,6 %) dans celle de Chalon-sur-Saône et villes bourguignonnes. d’équipement supérieur
Saint-Martin-Belle-Roche (+ 1,7 %) dans
celle de Mâcon captent aussi ménages et L’emploi aussi tiré
lles rayonnent sur les communeshabitants. vers le haut
Tout le fonctionnement du système Esituées alentour par la panoplie
d’équipements qu’elles proposent à laterritorial repose ici sur les
caractéristiques de la mobilité ntre 1999 et 2008, l’emploi a progressé population. Toutes assurent un accès auxEde 13 % dans ces petites villes en commerces et services les plus courants.résidentielle dominée par le modèle de
l’habitat pavillonnaire. L’expansion des couronne des grands pôles d’emploi. Les équipements dits de la gamme
L’économie présentielle se développe. intermédiaire, d’un usage relativementpetites villes découle de l’attractivité des
grandes unités urbaines qui concentrent L’accueil de nouveaux habitants induit des fréquent (collège, supermarché,
besoins importants en équipements et crèches…) sont présents dans les petits etl’emploi, et du besoin d’espace de la part
des familles qui quittent les centres pour services. Toutes les composantes à moyens pôles. Seul, Saint-Julien-du-Sault
l’implantation de nouvelles entreprises n’offre qu’une gamme plus restreinte dus’installer à proximité avec leurs enfants.
Les déplacements domicile-travail sont aussi réunies : niveau de diplôme, fait de sa proximité avec Joigny. Huit sont
qualification de la main d’œuvre, coût et pôles sup

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