Plan national d adaptation de la France aux effets du changement climatique : B
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Description

Le rapport 2011 rappelle les étapes de la concertation préalable, présente les scénarios climatiques de la France pour le XXIe siècle, le contenu du Plan (principes directeurs, fiches-action, actions territoriales, Outre-mer) et sa gouvernance Les fiches-action sont détaillées en annexe.
Le rapport 2010 est le résultat d'une vaste concertation réunissant les collèges du Grenelle Environnement pour l'élaboration d'un plan national d'adaptation au changement climatique à l'horizon 2011. Il présente les recommandations des groupes de travail nationaux pour les différents secteurs d'activité : agriculture, santé, tourisme, infrastructures, urbanisme, etc. Au-delà de ces recommandations spécifiques, les groupes de travail attirent également l'attention sur leurs recommandations communes et sur les nombreuses interactions existantes entre les différentes thématiques.
Les contributions de l'outre-mer complètent les mesures des groupes nationaux et formulent de nouvelles recommandations.
Havard (M), Jouzel (J), Saddier (M), Verges (P). Paris. http://temis.documentation.developpement-durable.gouv.fr/document.xsp?id=Temis-0067301

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Publié par
Publié le 01 janvier 2011
Nombre de lectures 7
Licence : En savoir +
Paternité, pas d'utilisation commerciale, partage des conditions initiales à l'identique
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

    
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    Plan Adaptation Climat     Fiches des 202 recommandations de la concertation nationale             23 Juin 2010
www.developpement-durable.gouv.fr 
 
      Index    Sous-groupe Biodiversité......................................................................................................................................... 3 Sous groupe Eau................................................................................................................................................... 27 Sous-groupe Risques naturels .............................................................................................................................. 45 Sous-groupe Santé................................................................................................................................................ 74 Sous-groupe Agriculture - Forêt - Pêche ............................................................................................................... 97 Sous-groupe Energie........................................................................................................................................... 129 Sous-groupe Infrastructures de transport ............................................................................................................ 138 Sous-groupe Tourisme ........................................................................................................................................ 147 Sous-groupe Urbanisme et Cadre bâti ................................................................................................................ 157 Sous-groupe Financement .................................................................................................................................. 166 Sous-groupe Gouvernance.................................................................................................................................. 176 Sous-groupe Information/éducation/formation..................................................................................................... 187 Sous-groupe Recherche...................................................................................................................................... 197    
 
              
 
Groupe 1 – Thèmes transversaux   Sous-groupe Biodiversité  
  
écosystèmes dans la Stratégie Nationale pour la Biodiversité.  Thématique : Biodiversité   ·Description de la recommandation  Contexte : diversité biologique est complexe et déterminée par de nombreux facteurs qui sont La bouleversés de manière plus ou moins profonde et irréversible par les activités humaines. L’impact du changement climatique en cours sur les espèces et les milieux sera de nature et d’intensité variable selon les régions, et dépendra de la composition des habitats, de la capacité d’adaptation des espèces et du réassemblage de leurs communautés.  L’élévation de température sera liée à une modification des régimes de précipitations, une élévation du niveau marin et potentiellement une aggravation de l'intensité des phénomènes climatiques extrêmes (tempêtes en métropole, cyclones en Outre-mer).  Les collectivités d’Outre-mer, du fait leur insularité (exception faite de la Guyane) et de la densité de peuplements humains sur les espaces littoraux, sont particulièrement vulnérables à ces phénomènes. Elles seront, a priori, les premières régions françaises touchées par le changement climatique. Or, les collectivités d’Outre-mer possèdent une diversité biologique aussi riche que vulnérable, particulièrement les écosystèmes marins et littoraux. De même, le changement climatique induit une menace sur les écosystèmes métropolitains, notamment sur les milieux les plus spécialisés et/ou qui possèdent une diversité spécifique riche et/ou spécialisée.  Partout, en métropole comme en Outre-mer, les écosystèmes rendent des services (d’approvisionnement et de régulation) et sont les barrières protectrices naturelles des populations. Ils assurent une grande partie des apports de nourriture, d’eau, d'air, de ressources et médicaments et garantissent le maintien des équilibres naturels (régulation du climat, lutte contre l’érosion, régulation de la qualité des eaux, stabilisation des terrains, élimination et décomposition des déchets). C’est cet aspect que leur protection doit prendre en compte.  Par ailleurs, la capacité d’adaptation des espèces et de résilience des habitats est largement influencée par la fonctionnalité des écosystèmes liée entre autres aux continuités écologiques.  Dans la mesure où le changement climatique risque d’influencer la distribution géographique des écosystèmes et, à terme, le réassemblage de leur diversité biologique, les mesures de protection de ces milieux naturels doivent intégrer le concept de connectivité des espaces entre eux (sur le modèle de la trame verte et bleue), en prévision de l’évolution des milieux. La trame verte et bleue permettra d’assurer les continuités de milieux et le déplacement des espèces, et de s’adapter aux possibles glissements des aires de distribution. Cette trame doit donc être reconnue et respectée dans le cadre de l’aménagement du territoire et être mise en œuvr e à la fois sur le territoire métropolitain et en Outre-mer.  Proposition :Faire référence, dans le Plan National d'Adaptation, à la Stratégie Nationale pour la Biodiversité qui devra être révisée par un large collectif ancré sur le terrain; compléter cette stratégie nationale et les outils afférents (Stratégie de Création des Aires Protégées, Trame Verte et Bleue, etc.) en inscrivant parmi leurs objectifs la préservation de la fonctionnalité des écosystèmes et des services écosystémiques.  ·A quel impact du changement climatique se rapporte-t-elle ?  Effets directs sur les êtres vivants et leurs communautés de l'augmentation de la température, de l'aggravation des sécheresses estivales, de l'acidification des eaux, de l'aggravation des phénomènes extrêmes et effets indirects (fragmentation et dégradation des milieux).   
 
  
modélisation  Thématique : Biodiversité  ·Description de la recommandation  Contexte :toute mesure pour favoriser l'adaptation de la nature au changement climatique butte sur d'importantes lacunes de la connaissance fondamentale pour comprendre et modéliser l'impact du changement climatique et faire des projections fiables. En effet, l'écologie est une science relativement récente, souvent en mesure d'expliquer mais rarement de prédire.  Proposition :renforcer la recherche fondamentale par desmoyens financiers et humains conséquents, optimiséset coordonnés sur les points suivants : - constituer unebanque de données de « traits d'espèces » fonctionnels, démographiques ou liés aux histoires de vie et les liens entre traits et physiologie, mesurer et modéliser leur capacité de dispersion. - comprendre les biologiques des différentes catégories d'espèces, des réponses communautés et des écosystèmes face aux forçages multiples (changement climatique, variabilité climatique naturelle, perturbations naturelles (incendies, crues...), pollutions classiques et micropolluants (métaux lourds, médicaments), autres pressions anthropiques), évaluer leur vulnérabilité, identifier et comprendre le potentiel d'adaptation et la résilience des espèces, des communautés et des écosystèmes (et la distinguer de l'inertie). - comprendre leseffets des évènements extrêmes les écosystèmes (cyclone, gel sur tardif, très longue période de sécheresse...) - mieux connaître le comportement des espèces clés de voûte des écosystèmes marins (récifs coralliens, productions planctoniques). - identification des espèces clés de voûte, des couplages inter-espèces les plus fragiles, d'écotypes résistants (aux fortes températures, à la sécheresse, à l'acidité de l'eau) -comprendre comment fonctionnent les écosystèmes, les nouveaux assemblages, comprendre les effets de seuil et d'effondrements, étudier les interactions dynamiques entre espèces(compétition/facilitation au sein d'un même niveau trophique, herbivorie, réseaux trophiques, mutualismes tels que pollinisation, pathogènes et parasitisme...) - approfondir la compréhension du rôle des hétérogénéités spatiales (obstacles ou facilitation du mouvement des espèces, zones refuges...) -rattraper les retards de la connaissanceet de l'expertise sur certains compartiments fonctionnels essentiels de la biodiversité (faune et flore du sol, benthos, plancton...) et sur les groupes taxonomiques et fonctionnels délaissés pour lesquels il existe peu de spécialistes (champignons, algues, lichens, bryophytes, mollusques, vers, arthropodes...) ; faire appel aux nouvelles techniques (barcoding) - rattraper les retards de la connaissance des biodiversités marines et terrestres ultramarines, notamment en matière d'inventaires, de référentiels taxonomiques, de fonctionnement biologique, d'identification et de quantification des services écosystémiques. - conduire des recherches sur l’évolution des espèces végétales existantes dans les  périodes anciennes de réchauffement climatique et en tirer des enseignements pour les espèces présentes, en particulier sur tous les territoires d’Outre-mer ; - développer les recherches en sciences sociales visant l'acceptation des mesures d'adaptation : évaluation des services des écosystèmes, prospective, représentations sociales de la nature et du changement climatique, implication dans les mesures « participatives » et étude des comportements adaptatifs spontanés des sociétés humaines, qui ne correspondent pas nécessairement aux mesures raisonnées au niveau politique. -connaissance sur les synergies positives entre biodiversité etapprofondir la agriculture et notamment, dans un contexte de changement climatique:
 
 -de la faune, de la flore et des micro-organismes dans la dynamique et la fertilité desrôle sols, la pollinisation par les insectes, la régulation des ravageurs des cultures par les auxiliaires, etc. et réaction des sols au changement climatique (par exemple par analyse comparative des sols actuels de nos territoires avec des sols déjà soumis sous d'autres latitudes aux climats attendus) - liens entre pratiques agricoles et biodiversité à l’échelle de l’exploitation mais aussi du territoire. -modéliser la dynamique du vivant (modèles plus performants) en articulation avec les modèles climatiques etmodéliser l'impact des phénomènes extrêmeset tout cela aux différentes échelles spatiales ; développer des scénarios du devenir de la biodiversité en fonction des choix des modèles de développement économique ; développer des modèles climatiques adaptés aux particularités et contraintes de l'Outre-mer. Quantifier les différentes sources d'incertitudes sur les observations du changement et les modèles eux-mêmes en vue de construire des faisceaux de projections (et non de prédictions).  Responsabilité :+ Ministère chargé de l'Agriculture + Ministère de laMinistère chargé de l'Ecologie Recherche + ANR. Pilotage du programme de recherche à confier à la FRB en lien avec le MNHN.  ·impact du changement climatique se rapporte-t-elle ?A quel  Effets sur les êtres vivants et leurs communautés (y compris les agro-écosystèmes), de l'augmentation de la température, de l'aggravation des sécheresses estivales, de l'acidification des eaux, de l'aggravation de certains phénomènes extrêmes  ·Quels seraient les indicateurs de suivi et d’évaluation des premiers effets de la recommandation ?  Programme de recherche spécifique sur au moins 15 ans, moyens financiers et nombre de chercheurs mobilisés sur ces thématiques  
 
  
Renforcer la recherche appliquée et le développement sur la biodiversité  Thématique : Biodiversité   ·Description de la recommandation  Contexte :les gestionnaires et usagers de l'espace manquent de références techniques et d'outils pour mieux gérer les milieux, les restaurer, maintenir ou reconstituer les capacités adaptatives des écosystèmes, faire face à certains événements (catastrophes climatiques, invasions...) dans un contexte de changement climatique. Il manque aussi des outils innovants de financement de mesures favorables à la biodiversité.  Proposition : renforcer la recherche appliquée et le développement sur les points suivants : -renforcer et structurer le corpus de techniques de restauration et gestion d'écosystèmes dégradés et spécialement des écosystèmes sensibles(par exemple zones humides, rivières, dunes...), et d'éradication d'espèces exogènes envahissantes en commençant par les plus problématiques, -Conduire des études fines d'évaluation de la biodiversité sur des peuplements forestiers exogènes connus et anciens(plantations de Cryptoméria de La Réunion, forêt de Cèdres du Lubéron, forêts de Douglas …) af in d'en tirer des enseignements en vue d'éventuelles nouvelles introductions d'essences exogènes. -tester avec précaution (zones tampons, suivi scientifique) des translocations d'espèces patrimoniales peu mobiles(par exemple les végétaux sommitaux) dans des territoires refuges - tester avec précaution (zones tampons, suivi scientifique) des translocations d'écotypes de certaines essences forestières clés de voute, en vue de favoriser les déplacements de leurs aires de répartition -mettre en place des systèmes de suivi et d'évaluation des impacts écologiques sur des opérations d'introduction d'essences nouvelles. - développer des outils robustes d'évaluation biologique (bioindicateurs), notamment pour les milieux aquatiques et pour l'Outre-mer - faire le point sur les différents indicateurs et outils de diagnostic de la biodiversité sur les exploitations agricoles (notamment projet de développement national de l’observatoire de la biodiversité en milieu agricole). Après expérimentation en exploitation agricole, proposer des outils robustes adaptés aux territoires (permettant des auto-diagnostics, contribuant à un réseau d’observation…) -définir des itinéraires techniques agricoles permettant de concilier le maintien, la restauration et le développement de la biodiversité, la préservation des sols et la santé économique de l'exploitation - expérimentation et développement d'outils économiques adéquats et incitatifs reconnaissant la valeur des services écosystémiques maintenus par les agriculteurs et permettant d'encourager ces derniers dans l'amélioration de leurs pratiques : paiement pour services écosystémiques, crédits biodiversité pour mettre en œuvre le principe de compensation, contractualisation, soutien pérenne à la gestion des milieux sensibles (montagne, zones humides…), valorisation du maintie n de la biodiversité par le marché (mentions valorisantes sur les produits, prix…).   Responsabilité :Ministère chargé de l'Agriculture + Ministère de laMinistère chargé de l'Ecologie + Recherche + ANR. Pilotage du programme de recherche à confier à la FRB.  ·A quel impact du changement climatique se rapporte-t-elle ?  Effets sur les êtres vivants et leurs communautés de l'augmentation de la température, de l'aggravation des sécheresses estivales, de l'acidification des eaux, de l'aggravation des phénomènes extrêmes etc.  
 
 
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Quels seraient les indicateurs de suivi et d’évaluation des premiers effets de la recommandation ?
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interopérables  Thématique : Biodiversité   ·Description de la recommandation  Contexte : ilpas possible de prendre de bonnes décisions concernant la biodiversité sans n'est disposer d'un bon état des lieux, ni de promouvoir une « gestion adaptative » sans disposer d'un dispositif de suivi robuste permettant une mise à jour régulière de l'information. Or les sources d'informations actuelles sont anciennes, dispersées, pas toujours consolidables. Le projet de restructuration du Système d'information sur la Nature et les Paysages et de création de l'Observatoire national de la biodiversité paraît largement sous-doté.  Proposition : est nécessaire de Ilmettre en place une nouvelle stratégie de regroupement national des données sur la biodiversité et de partage et harmonisation des méthodes et outils de recueil, d'analyse et d'échange de donnéesrépondant aux exigences suivantes : - une bonne architecture des bases, l'interopérabilité des données, l'existence de données connexes et de métadonnées (géolocalisation, date, température, observateur, droits patrimoniaux...) - articulation des différentes échelles pour la couverture géographique des réseaux, et choix du niveau au moins national (voire européens et biogéographiques) pour l'harmonisation des protocoles de suivi, les consolidations et synthèses. - données alimentées par les réseaux d'espaces protégés en tant que territoires de référence (cela doit figurer dans leurs missions), les réseaux de réserves intégrales sans aucune intervention humaine depuis longtemps (pour démêler la réponse des écosystèmes au changement climatique de la réponse aux forçages humains directs), certains réseaux spécialisés (RENECOFOR, IFN, STOC-EPS, CBN), des réseaux professionnels (agriculteurs, forestiers, pêcheurs, jardiniers, agents de l'Etat), et des réseaux spécialisés notamment lorsque sont requis des compétences particulières ou de lourds équipements d'analyse. - articulation avec les différents observatoires existants (observatoire des zones humides etc.) et notamment avec le futur observatoire de la biodiversité en milieu agricole synthétisant les données d'indicateurs et d'outils adaptés aux territoires -développement et animation d'un réseau d'observateurs amateurs phénologistes volontaires pour les associer au suivi de la biodiversité ordinaire : de réseaux science citoyenne comme Phénoclim, Reef-check (surveillance des coraux), SPIPPOL (Suivi photo des insectes pollinisateurs), jardins de papillons avec Noé conservation, Vigie Nature (escargots, chauves- souris). L’idée est de faire participer le plus grand nombre possible de citoyens à l'observation d'espèces indicatrices extrêmement simples à identifier et communes car c'est aussi un moyen de faire approprier cette thématique par le public. Pour encourager le bénévolat, il est proposé decréer un statut officiel « d'observateur nature agréé . » - forte réactivité pour le suivi et l'étude après des événements extrêmes et des catastrophes, afin d'observer les réactions des écosystèmes et identifier les résiliences : on pourrait aller jusqu'à la création au niveau national d'une équipe mobile spécialisée pour mettre très rapidement en place les protocoles d'observation. - suivi des paramètres biologiques pertinents en lien avec des paramètres climatiques et physiques locaux (Température, Pluviométrie, pH, sols) et avec la mesure des forçages humains : phénologie, aires de répartition, routes migratoires, densités de population, qualité des milieux, nouveaux pathogènes et santé de la faune sauvage, grands cycles biochimiques (Carbone, Azote...), couplages entre espèces (pollinisateurs, symbioses...), phénomènes de résilience... -en place serait un observatoire national de l'occupationle premier réseau à mettre des solsfaire un bilan des gains/perte des milieux naturels, tant il estqui serait chargé de clair que la diminution des couverts naturels, forestiers ou agricoles constitue la première menace sur la biodiversité. Cet observatoire devrait se focaliser en particulier sur
 
 l’occupation de la zone littorale : superficies urbaines, infrastructures, agriculture, forêts, eaux, zones humides, pelouses. (Cf. fiche recommandation n°5) - le dispositif doit comprendre le suivi des espèces envahissantes (front de progression) (Cf. fiche recommandation n°10) notamment les vecte urs de certains parasites ou maladies et les espèces ayant un potentiel allergène (lien avec le dispositif santé). - financement de prestations de recherche de données anciennes archivées ainsi que celles qui sont dans les études d'impact, afin de faire gagner plusieurs décennies dans les historiques - confortement des missions du Museum National d'Histoire Naturelle entre recherche, gestion des collections, animation des 325 muséums régionaux, animation des réseaux de suivi (sciences citoyennes) et expertise. Mettre fin à la dévalorisation et au statut précaire des chercheurs qui font de l'expertise ou de l'animation de réseaux. Recruter des spécialistes pour les groupes taxonomiques « orphelins ». - renforcement de la compétence « biodiversité » de l'ONERC et intégration parmi les indicateurs de l'ONERC des indicateurs biologiques. - retour d'information systématique vers les producteurs de données, un dispositif de synthèse et de communication des résultats vers les différents types de public, afin de fournir des suivis d'évolution d'un jeu d'indicateurs-clés en temps quasi réel pour appuyer d'une part la décision (gestionnaire, politique) et d'autre part informer le public  L'Observatoire National de la Biodiversité doit être animé par une équipe conséquente avec une forte implication du Museum. En retour, les données recueillies par cet observatoire (notamment sur l'occupation des sols) permettront d'affiner les modèles climatiques, bioclimatiques Pour l'Outre-mer, nécessité d'un dispositif spécifique de suivi, appuyé sur des observatoires régionaux échangeant des informations avec ceux des pays voisins, notamment pour le suivi des mangroves et des récifs (Reef-check).   Responsabilité :MEEDDM/Observatoire national de la biodiversité associant le MNHN, la FRB, le MAAP, Ministère de l'éducation nationale, ONG, Mobilisation des Instituts techniques agricoles coordonnés par l’ACTA en liaison avec les chambres d'agriculture et FNSEA pour le suivi de la biodiversité agricole   ·A quel impact du changement climatique se rapporte-t-elle ?  Effets sur les êtres vivants et leurs communautés de l'augmentation de la température, de l'aggravation des sécheresses estivales, de l'acidification des eaux, de l'aggravation des phénomènes extrêmes  ·Quels seraient les indicateurs de suivi et d’évaluation des premiers effets de la recommandation ?  Constitution d'un observatoire national doté d'une équipe conséquente et de moyens informatiques appropriés, permettant de suivre les effets sur la biodiversité du changement climatique et comprenant notamment le suivi de l'occupation des sols, des milieux, des espèces (notamment envahissantes).  
 
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