Premier rapport annuel d activité du Conseil national du développement des sciences humaines et sociales : juin 1999
60 pages
Français

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Premier rapport annuel d'activité du Conseil national du développement des sciences humaines et sociales : juin 1999

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
60 pages
Français
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Ce premier rapport d'activité traite pricipalement des questions suivantes : la politique des Maisons des sciences de l'Homme ; le rôle des bibliothèques dans la recherche en sciences de l'Homme et de la société ; l'internationalisation de la recherche ; l'évaluation de la recherche ; les actions concertées incitatives.

Sujets

Informations

Publié par
Publié le 01 juin 1999
Nombre de lectures 10
Licence : En savoir +
Paternité, pas d'utilisation commerciale, partage des conditions initiales à l'identique
Langue Français

Extrait

CONSEIL NATIONAL
DU DÉVELOPPEMENT
DES SCIENCES
HUMAINES
ET SOCIALES
Premier rapport
annuel d’activité
Juin 1999
Présenté par Alain Supiot,
président du Conseil national
du développement
des sciences humaines
et sociales
M I N I S T È R E D E L ’ É D U C A T I O N N A T I O N A L E ,
D E L A R E C H E R C H E E T D E L A T E C H N O L O G I ESOMMAIRE
Chapitre 1 : les Maisons des sciences de l’homme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
I. La spécificité des Maisons des sciences de l’Homme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
II. Avantages et risques des Maisons des sciences de l’Homme . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
II.1 Les avantages du dispositif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
II.2 Les risques du dispositif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
III. Orientations de politique scientifique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
III.1 Une logique de réseau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
III.2 Une charte des Maisons des sciences de l’Homme . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
III.3 Les moyens d’une politique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
Chapitre 2 : les bibliothèques et la recherche . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
I. Un nouveau contexte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
II. Le centrage sur le chercheur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
II.1 De l’offre de produits à la prestation de services . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
II.2 Qu’est-ce qu’une bibliothèque de service aux chercheurs ? . . . . . . . . . . . . 22
III. La construction de réseaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
III.1 Mise en réseau des bibliothèques “invisibles” et fonction documentaire
des Maisons des sciences de l’Homme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
III.2 Les programmes de numérisation des documents . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
III.3 Les politiques d’acquisition de documents . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
III.4 La participation des chercheurs aux instances de décision . . . . . . . . . . . . 28
III.5 Réseaux physiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
III.6 Les bibliothèques dans U3M . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
C h a p i t re 3 : l’internationalisation de la r e c h e rc h e . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 1
I. L’amélioration de l’accueil des chercheurs étrangers en France . . . . . . . . . . . . . . . 33
II. L’aide à la création de réseaux internationaux de recherche . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
III. L’aide publique à la mobilité des chercheurs français . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
IV. L’internationalisation des pratiques de recherche . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
V. La question des langues . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
1Chapitre 4 : l’évaluation de la recherche . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43
I. Considérations générales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44
II. Les critères d’évaluation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
III. Les instances d’évaluation : pour une quasi magistrature scientifique . . . . . . . . . 47
III.1 La composition des instances d’évaluation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48
III.2 Le statut des membres des instances d’évaluation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49
III.3 Le fonctionnement des instances d’évaluation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49
III.4 Des dispositifs d’accompagnement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
Chapitre 5 : les actions concertées incitatives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51
I. Les difficultés inhérentes aux actions concertées incitatives . . . . . . . . . . . . . . . . . 52
II. Les grands objectifs des actions concertées incitatives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53
II.1 Une articulation créatrice entre demande sociale et offre scientifique . . . . 53
II.2 La vocation interdisciplinaire des actions incitatives collectives . . . . . . . . . 54
II.3 Une recomposition des collectifs de travail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
II.4 La contribution à l’insertion de la recherche française
dans la recherche internationale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
III. Questions de méthode . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
III.1 Les procédures d’instruction et d’évaluation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
III.2 L’administration des instances de pilotage des programmes . . . . . . . . . . . 58
III.3 L’affectation des moyens . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
IV. Le choix des thèmes des actions concertées incitatives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60
IV.1 Principes généraux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60
IV.2 Pour des actions “blanches” . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61
IV.3 Pour une initiative commune avec le Conseil national de la science . . . . . 62
Annexe : liste des membres du Conseil national
du développement des sciences humaines et sociales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 3
2Parallèlement au Conseil national de la science, le Conseil national
du développement des sciences humaines et sociales a été créé par arrêté du
22 octobre 1998. Ce conseil a pour mission de formuler des avis sur toutes
les questions concernant la politique des sciences humaines et sociales, soit
à la demande du ministre chargé de la r e c h e rche, soit de sa pr o p re initiative.
Il se compose de vingt-huit personnalités choisies en fonction de leurs
compétences dans le domaine des sciences humaines et sociales.
Il s’agit donc d’un organisme de type original, purement consultatif, dont
l’autorité intellectuelle est suspendue à celle de ses membres et qui jouit
d’une totale liberté d’expression aussi bien vis-à-vis du gouvernement que des
grands organismes de recherche. Il remet au ministre chargé de la recherche
un document annuel de synthèse et de propositions.
Au cours de cette première année de fonctionnement, il a été amené à se
prononcer sur les questions suivantes :
• la politique des Maisons des sciences de l’Homme
• le rôle des bibliothèques en matière de r e c h e rche en sciences
de l’Homme et de la société
• l’internationalisation de la recherche
• l’évaluation de la recherche
• les actions concertées incitatives
Sur chacune de ces questions le conseil a émis diverses analyses et
recommandations, dont on trouvera la synthèse dans ce premier rapport
d ’ a c t i v i t é .
Alain Supiot
Président du Conseil national du développement
des sciences humaines et sociales
3Chapitre 1
LES MAISONS
DES SCIENCES
DE L’HOMME
Les Maisons des sciences de l’Homme constituent, dans le paysage
de la r e c h e rche française, un dispositif original et indispensable,
dont le développement doit à terme servir les grands objectifs de
politique scientifique en ce domaine. Encore faut-il commencer
par pr e n d re la mesure de la s p é c i f i c i t é de ces institutions. En
second lieu, par une sorte de d i a g n o s t i c rapide, ses avantages et ses
risques seront évalués, au r e g a rd desquels se justifient quelques
p ropositions d’orientation pour une politique à venir.
Celles-ci se concentrent autour des trois enjeux que constituent
les conditions matérielles et institutionnelles d’une logique de
réseau ; la rédaction, concertée entre tous les partenaires
concernés, d’une charte des Maisons des sciences de l’Homme ;
et le déploiement de moyens opérationnels en matière de locaux,
d’accès à la documentation, de personnel administratif et de
distribution des allocations de recherche.
5CHAPITRE 1 : les maisons des sciences de l’homme
I. LA SPÉCIFICITÉ DES MAISONS DES SCIENCES
DE L’HOMME
Les Maisons des sciences de l’H

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents