Propositions pour la constitution d un laboratoire de référence dans le domaine de l eau et des milieux aquatiques
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La France doit mettre en oeuvre d'ici fin 2006 les programmes de surveillance prévus par la directive cadre sur l'eau, lesquels impliquent la constitution d'un laboratoire visant à assister les autorités publiques et les laboratoires d'analyse dans la réalisation et le suivi des analyses dans les différents compartiments de l'eau et des milieux aquatiques. Le rapport présente la mission du laboratoire et les différents établissements existants (BRGM, CEMAGREF, IFREMER, INIRIS) sur lesquels le rapport juge utile de s'appuyer.

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Publié le 01 juillet 2006
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Langue Français

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N° IGE/05/070
20 Juillet 2006
Propositions pour la constitution d'un laboratoire de référence dans le domaine de l'eau et des milieux aquatiques
François DURAND inspecteur général de la santé publique vétérinaire
par Claude GAUMAND ingénieur général du génie rural, des eaux et des forêts
Jean-Louis VERREL ingénieur général du génie rural, des eaux et des forêts
membres de linspection générale de lenvironnement
Sommaire
Résuméetconclusions..........................................................................................1
1 ................................................... 3Les missions dun laboratoire de référence
2 5Etat des lieux des prestations analytiques......................................................
2.1 Les différentes prestations analytiques ...................................................................... 5 2.1.1 La surveillance des milieux ................................................................................ 5 2.1.1.1 Les réseaux permanents ................................................................................. 5 2.1.1.2 Les mesures temporaires ou ponctuelles ........................................................ 7 2.1.2 La surveillance des rejets polluants........................................................................... 7 2.1.3 La police de l'eau et de la pêche................................................................................ 9
2.2 Les différents opérateurs ............................................................................................ 9 2.2.1 Les établissements publics ayant un rôle dexperts techniques ......................... 9 2.2.1.1 Le BRGM..................................................................................................... 10 2.2.1.2 Le CEMAGREF........................................................................................... 11 2.2.1.3LeCSP..........................................................................................................122.2.1.4 L'IFREMER ................................................................................................. 12 2.2.1.5 L'INERIS...................................................................................................... 13 2.2.1.6 Les autres organismes .................................................................................. 14 2.2.2 Les DIREN....................................................................................................... 15 2.2.3 Les laboratoires d'analyses ............................................................................... 16
2.3 Les instruments de la reconnaissance....................................................................... 16 2.3.1 Lagrément ....................................................................................................... 17 2.3.2Lacertification.................................................................................................172.3.3 Laccréditation ................................................................................................. 17 2.3.4 Les guides de bonnes pratiques ........................................................................ 18 2.3.5 Quelques évolutions en cours dans le domaine de leau .................................. 19 2.3.5.1 La révision de la procédure dagrément ....................................................... 19 2.3.5.2 Laccréditation ............................................................................................. 20
2.4 Les démarches entreprises dans d'autres domaines.................................................. 21 2.4.1 Le système de surveillance de la qualité de lair .............................................. 21 2.4.2 La santé publique vétérinaire ........................................................................... 22 2.4.3 Le contrôle sanitaire des eaux .......................................................................... 23
3Quelle organisation mettre en place? ........................................................... 25
3.1 Un laboratoire unique ............................................................................................... 25
3.2 Distinguer physico-chimie et hydrobiologie ? ......................................................... 25
3.3 Un réseau de laboratoires ......................................................................................... 26 3.3.1 Les membres du groupement ........................................................................... 26 3.3.2 Les organisations envisageables....................................................................... 27
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Les modalités de mise en uvre .................................................................. 29
Le pilotage et la gouvernance ...................................................................... 30
Considérations sur les moyens financiers à mobiliser ................................. 31
Les actions prioritaires................................................................................. 32
Annexe 1 Lettre de mission ................................................................................ 34
Annexe 2 Liste des personnes rencontrées ......................................................... 36
Annexe 3 Glossaire des sigles utilisés ................................................................ 37
Annexe 4 Actions conduites par les laboratoires publics entrant dans le champ de compétences d'un laboratoire ......................................................................... 38
Annexe 5 Éléments pour le contrat de partenariat.............................................. 39
Exempledeconventioncadredepartenariat........................................................................39
Exemple de contrat de consortium ....................................................................................... 50
Résumé et conclusions
La commande La France doit mettre en uvre d'ici fin 2006 les programmes de surveillance prévus par la directive cadre sur l'eau, lesquels impliquent la réalisation d'analyses dans les différents compartiments de l'eau et des milieux aquatiques. Afin d'assister les autorités publiques et les laboratoires d'analyses, pour la définition et la mise en uvre de ces programmes, la constitution d'un laboratoire de référence apparaît nécessaire. Par lettre du 29 décembre 2005, le directeur de l'eau a demandé au chef du service de l'inspection générale de l'environnement de mener une mission afin d'élaborer des propositions pour la constitution d'un laboratoire de référence.
L'organisation de la mission MM. François Durand, Claude Gaumand et Jean-Louis Verrel, membres de l'inspection générale de l'environnement ont été désignés pour conduire cette mission. Pour son travail, la mission a rencontré les différents acteurs concernés par la problématique des analyses dans le domaine de l'eau et des milieux aquatiques, notamment les laboratoires experts des établissements publics qui exercent déjà des missions entrant dans le champ de compétence du laboratoire de référence. Un questionnaire a été adressé aux agences de l'eau en tant que prescripteurs importants d'analyses afin d'appréhender leurs activités en la matière, les difficultés rencontrées et leurs attentes vis à vis d'un laboratoire de référence. L'état des lieux La rencontre des différents acteurs a permis de dresser un état des lieux des prestations analytiques dont les principales caractéristiques sont les suivantes :
La variété des dispositifs de surveillance dont les objectifs et les opérateurs sont différents : connaissance des milieux, évaluation des rejets polluants à des fins réglementaires ou financières, caractérisation des pollutions accidentelles. Ces dispositifs sont en cours de mutation profonde pour se conformer à la directive cadre : mise en place des contrôles de surveillance et des contrôles opérationnels, suivi renforcé des substances dangereuses, place grandissante de l'hydrobiologie dans l'évaluation de l'état des masses d'eau,Ces évolutions doivent s'accompagner d'un renforcement de la qualité des productions analytiques tant pour les observations de routine que pour l'identification de substances à de très faibles concentrations.
 
L'existence de laboratoires au sein d'établissements publics (BRGM,CEMAGREF, IFREMER, INERIS) dont l'activité est désormais tournée vers la recherche et l'expertise, avec une situation particulière pour lIFREMER qui continue à réaliser en propre une grande partie des analyses correspondant aux réseaux quil pilote. Tous ces établissements ont des activités entrant dans le champ de compétences d'un laboratoire de référence et sont sur le point de présenter une offre de service à la direction de l'eau pour maintenir et développer une expertise de haut niveau, notamment dans le domaine des substances prioritaires.
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La révision de la procédure d'agrément des laboratoires, engagée par la Direction de l'eau, avec pour objectif de simplifier l'instruction des demandes en s'appuyant sur l'accréditation, tout en renforçant l'appui aux laboratoires et le contrôle de la qualité des prestations.
La nécessité pour la France d'être présente à la fois dans les commissions de normalisation (françaises, européennes ou internationales) et dans les groupes d'expertises européens où sélaborent les modalités dapplication technique des directives et des guides méthodologiques.
Tous les acteurs rencontrés :donneurs d'ordres, experts ou prestataires, soulignent lintérêt dune harmonisation des méthodes et de la mise en place dune structure dédiée à cette harmonisation et à la diffusion des bonnes pratiques. Les propositions Compte tenu de l'existence de plusieurs organismes experts, à même de couvrir le champ dintervention dun laboratoire de référence, la mission considère qu'il convient de sappuyer préférentiellement sur ces organismes, travaillant au sein dun consortium, pour constituer ce laboratoire plutôt que de créer "ex nihilo" une nouvelle structure autonome. Le montage à opérer entre les organismes doit reposer sur deux préoccupations majeures : dune part associer les principaux laboratoires à la mise en uvre dun plan daction coordonné dont les orientations auront été fixées par le commanditaire, dautre part veiller à lefficacité de laction en identifiant, au sein du consortium, une tête de réseau, responsable devant le commanditaire du bon fonctionnement du consortium. Parmi les différentes formes de mise en place du consortium : GIP, GIS, contrat de partenariat, la mission considère que le contrat de partenariat est le mieux à même de répondre aux objectifs visés. Pour la mise en place de ce consortium, la Direction de l'eau pourrait solliciter lINERIS, établissement le plus investi dans les activités de soutien technique aux politiques publiques, en lui demandant de faire, en tant que coordonnateur, une proposition concertée avec les autres laboratoires pour constituer le laboratoire de référence. Afin de bien encadrer laction du laboratoire de référence, un comité de pilotage rassemblant les donneurs dordre et un conseil dorientation rassemblant les partenaires impliqués dans les procédures analytiques seraient à constituer. Au plan des moyens, la constitution du laboratoire de référence à partir dorganismes existants doit permettre doptimiser les infrastructures et équipements existants. Un renforcement des moyens en personnel et en fonctionnement paraît toutefois nécessaire, notamment pour assurer lanimation du groupement, une présence plus active dans les groupes de travail et un soutien rapproché des donneurs dordre.
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