Propositions pour une rénovation de la voie technologique
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Description

Ce rapport fait d'abord un historique de la création de la voie technologique, présente les différentes filières proposées et fait des propositions de rénovation de cette filière au niveau de la classe de seconde et au niveau du cycle première - terminale articulées autour de plusieurs pistes de réflexion : élargir le champ des baccalauréats scientifiques et freiner le développement des formations tertiaires, préserver le palier d'orientation de fin de seconde, mettre en place un nombre limité de baccalauréats technologiques (préparant à toutes les formations supérieures) et renforcer le caractère spécifique de la pédagogie.

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Publié par
Publié le 01 avril 1999
Nombre de lectures 5
Licence : En savoir +
Paternité, pas d'utilisation commerciale, partage des conditions initiales à l'identique
Langue Français

Extrait

1èrepartie
I
LA PLACE DE LA VOIE TECHNOLOGIQUE AU LYCEE
UNE HISTOIRE COMPLEXE FORTEMENT MARQUEE PAR L’IDEOLOGIE
En France le concept de voie technologique, concept original que l’o
ne retrouve pas, du moins au niveau de l’appellation, chez nos partena
recouvre des formations plus ou moins identifiées selon que l’on se place
niveau de l’enseignement secondaire ou au niveau de l’enseignement supé
Dans l’enseignement secondaire la voie technologique recouvre t
clairement les classes préparant aux différents baccalauréats technolog
(regroupant souvent plusieurs spécialités).
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Baccalauréat Sciences et Technologies Industrielles(STI) Sciences et Technologies de Laboratoi(rSeTL) Sciences et Technologies Tertiaires(STT) Hôtellerie(ancien BT) Sciences Médico-Sociales(SMS) e)ituq :po n btpoi(oe qunicaméo criM(F10 b) Techniques de la Musique et de la Dan(TsMeD)-(F11, F11’) Arts Appliqués(AA)-(F12) Sciences et Technologie Agricoles(STA) Sciences et Technologie des Prod(uSitTsPA) Agricoles
A ces formations, il convient dajoutBer levests de Technicien (BT) au
nombre de 36 à la rentrée 97 :
Agencement, Ameublement – menuiserie en sièges, Ameublement
Tapisserie, Collaborateur d’architecte, Construction de moules et modè
Dessinateur en arts appliqués – céramique, Dessinateur en arts appliq
cristallerie, Dessinateur en arts appliqués – dessin de construct
d’ameublement et métal d’art, Dessinateur en arts appliqués – tapisse
lisse, Dessinateur en arts appliqués – volumes architecturaux, Dessin
maquettiste – arts graphiques, Dessinateur maquettiste – dessin a
Dessinateur maquettiste – travaux scientifiques, Dessinateur maquetti
cartographie, Electroplastie et traitements des surfaces, Emballag
conditionnement, Encadrement de chantier génie civil, Ennoblissem
textile, Études et économie de la construction, Facture instrumentale – or
Facture instrumentale – Piano, Facture instrumentale – assistant luth
Facture instrumentale – assistant archetier, Finitions et aménagem
Industrie et commerce du bois – exploitation – débit – négoce, Indust
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graphiques, Machiniste constructeur du spectacle, Métiers de la musi
Métiers de la pierre, Miroiterie, Papetier, Podo-orthésiste, Production
utilisation des cuirs et peaux, Technologies d’entretien des articles tex
Topographe, Tourisme – voyages et transport de voyageurs, Tourism
information touristique, Tourismôet e–s shes, Vêtement (création et mesure).
Même si ces Brevets Tdeec hniciens sont très professionnalisés, ils
correspondent souvent à des BrevTeetsc hdniec iensS upérieursd u même
domaine et peuvent donc être considérés comme des diplô
 technologiqu e” sde niveau IV.
On pourrait encore forcer le trait en signalant les DiplMôémtiesrsdes
d’Arts (DMA), au nombre de huit, qui sont eux-mêmes la voie d’accès
Brevets deMsé tiersd Art (BMA), diplômes de niveau III.
Dans lenseignement supérieur les form taeticohniqogs ue «solen »
sont pas identifiées dans des textes réglementaires mais lorsque l’on int
les  «spécialist e» ssur ce quest la voie technologique supérieure, tout le mon
cite:
 les Sections Techniciens Supérieurs (STS) préparant au Brevet Technicien Supérieur (BTS),
 les Instituts Universitaires de Technologie (IUT) préparant au Diplôme Universitaire de Technologie (DUT),
au-delà les avis divergent pour savoir si doivent figurer dans c :ette définitio
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 Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles (CPGE) tell certaines que, Technologie et Sciences Idneg élnieur (TSI), Physique -
Technologie eStc iences deI nlgénieur (PTSI), ATS (réservée au
titulaire d’un BTS ou DUT),
 certains Diplômes d’Etudes Universitaires Générales (DEUG) tel que le DEUG Sciences spécialités Sciences pour l’Ingénieur voi
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pour certains le DEUG Sciences et Techniques des Activités
Physiques et Sportives (STAPS),
l’ensemble des formations conduisant au titre d’ingénieur,  des formations de gestion et de commerce (éco l’ensemble essentiellement privées),
etc.
Cette première approche montre le caractère complexe et pl
exactement ambigu de ce que l’on appelle dans notre pays la
technologique, d’autant plus, nous le verrons plus loin, que la continuité e
toutes ces formations est pour le moins réduite et qu’à l’évidence ce
précède prend souvent l’allure d’un inventaire à la Prévert. Une premi
réflexion permet de dire que cette complexité ambiguë trouve sa source
deux caractéristiques du système éducat:if français
 d’une part la difficulté à concevoir la technologie comme un discipline à part entière,
existe, à tous les niveaux, entre part la hiérarchie qui  d’autre formations qualifiées  dgeé n«éral e»s et des forimoants estampillées
« professionnel l»e.s On peut pourtant montrer quil est très difficile,
voire tout à fait impossible de faire la distinction surtout au nive
de l’enseignement supérieur. Les études juridiques et médicales
elles générales ou professio n? neAl lemsoins quelles ne soient
technologiqu ?es
Il ne faut pas compter sur le Littré pour définir ce qui est difficileme
définissable, à savoir des formations technologiques qui ne seraien
« académiqu»esni professionnelles. Le Littré cnous auotrofnretrusdat ns
lidée que si une filière technologique existe cest celle quipAr«ts etéxua erap   
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Métier s» cest à dire en fait tout le domai nsec ideensc e«s de lart e»f.a cLta
définition la plus correcte conduirait à isoler le champ des sciences
lingénieur et des arts appliqués, faisant ainsi un simple reto u; r qauuix source
peut en effet clairement définir le concte edc tp? er» tiai terogiehnol «
Pour ce qui concerne ce rapport les choses sont simplifiées dans
mesure où l’étude portera sur l’enseignement technologique au lycée q
défaut dêtre scientifiquement pré cbiséén,é fic« i»e dune définition
réglementaire. Sans oublier que ces formations réglementairement décrit
une histoire et que seule cette histoire peut éclairer sur ce qui pou
permettre au niveau de l’enseignement secondaire de faire la différence e
voie technologique et la voie professionnelle, qui ont en réalité la m
origine.
« .. La loi de décembre 1880 et le décret de juillet 188u1x créent d
types détablissem :ents
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 écoles manuelles d’apprentissage publiques ou libres les donneront lieu, à l’initiative du ministère du Commerce (et placé
sous sa seule tutelle en 1900), aux Ecoles Nationales Professionn
(ENP), futurs lycées techniqduEetsa t,
 écoles publiques d’enseignement primaire complémenta les comprenant des cours ou des classes d’enseignement professio
créées à l’initiative du ministère de l’Instruction Publique qu
deviendront des écoles primaires supérieures professionnelles, e
mêmes futures écoles pratiques du commerce et de l’indust
placées en 1892 sous la seule tutelle du ministère du Commerc
gérées par les départements et les communes.
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Demblée, deux voies étaient  t:r acleése sécoles nationales
professionnelles avaient pour mission de créer une élite professionnelle
qualifiée et de futurs ingénieurs des écoles d’arts et métiers, tandis q
écoles primaires supérieures étaient chargées de former les futurs ouvri
employés.
Dun point de vue politique, deux conceptions s a:f fcroelnltee ndtu
ministère de l’Instruction Publique qui voulait associer culture et techniqu
celle du ministère du Commerce qui exigeait q fuaeç olnone»«le plus
précocement possible les futurs ouvriers sous le contrôle des p»(r1)ofessionnel
Une histoire commune et chaotique qui préservera toujours un
hiérarchie entre une voie professionnelle courte destinée à la formation
ouvriers et une ou deux voies professionnelles longues destinées à la for
des cadres techniques moyens (techniciens) et supérieur sU(innegénieurs).
hiérarchie qui conduira inexorablement au rapprochement des voies
longues et de l’enseignement général et à l’isolement de la v.oIile courte
ne sert à rien de se lamenter sur les aléas de l’histoire de l’enseign
technique et professionnel français mais il faut essayer de clarifier da
mesure du possible un paysage aujourd’hui bien complexe et
nécessairement bien adapté aux besoins de notre société.
Si l’on en revient aux définitions, faisons l’hypothèse que l’on pe
identifier simplement, au moins au niveau de l’enseignement secondair
formations qui permettent directement l’exercice d’une profession et
constituent de fait la voie professionnelle .: Il sagit
niveau V, des deux diplômes du Certificat d’Aptitude au Professionnel (CAP) et du Brevet d’Etudes Professionnelles (BEP),
CF249902/06/996/64 (arcn etedu eneF  Similitraste etesirf .açna -peoc Dn  eroEu1)itsirhC LUAR ena fLa- T ontimaorefssP orleeloinntial IniConte - 
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