Quelle contribution de l agriculture française à la réduction des émissions de gaz à effet de serre ? Potentiel d atténuation et coût de dix actions techniques. Synthèse du rapport d étude.
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Quelle contribution de l'agriculture française à la réduction des émissions de gaz à effet de serre ? Potentiel d'atténuation et coût de dix actions techniques. Synthèse du rapport d'étude.

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Description

Ce document constitue une synthèse des principales étapes et des résultats de l'étude sur l'atténuation des émissions de gaz à effet de serre du secteur agricole métropolitain. La finalité de l'étude est d'établir un état objectif et le plus exhaustif possible des connaissances sur les actions qui pourraient être potentiellement déployées afin de limiter les émissions de GES en agriculture, puis de sélectionner une dizaine d'actions pour lesquelles une instruction du rapport coût/efficacité sera réalisée de manière détaillée.
Ce document de synthèse résume le contexte, l'organisation de l'étude et la méthodologie employée pour sélectionner les dix actions à instruire. Il présente les fiches résumées des dix actions instruites par les experts ainsi qu'une analyse comparée.
Pellerin (S), Barniere (L), Savini (I), Pardon (L). Paris. http://temis.documentation.developpement-durable.gouv.fr/document.xsp?id=Temis-0079023

Sujets

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 2013
Nombre de lectures 13
Licence : En savoir +
Paternité, pas d'utilisation commerciale, partage des conditions initiales à l'identique
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Extrait

QUELLE CONTRIBUTION DE L’AGRICULTURE FRANÇAISE
À LA RÉDUCTION DES ÉMISSIONS DE GAZ À EFFET DE SERRE ?
POTENTIEL D’ATTÉNUATION ET COÛT DE DIX ACTIONS TECHNIQUES
Synthèse du rapport de l’étude réalisée par l’INRA
pour le compte de l’ADEME, du MAAF et du MEDDE - Juillet 2013
Membre fondateur de















Responsables scientifiques :
Sylvain Pellerin - INRA, département Environnement et Agronomie (EA), unité Transfert sol-plante et cycle des éléments minéraux
dans les écosystèmes cultivés (TECM)
Laure Bamière - INRA, département Sciences Sociales, Agriculture & Alimentation, Espace & Environnement (SAE2), unité Economie
publique

Rédaction :
Isabelle Savini et Lénaïc Pardon - INRA, DEPE

Directeur de la publication :
1Philippe Chemineau - INRA, Directeur de la Délégation à l'Expertise scientifique, à la Prospective et aux Etudes (DEPE)

Contacts :
Sylvain Pellerin, co-responsable scientifique de l'étude : Sylvain.Pellerin@bordeaux.inra.fr
Laure Bamière, co-responsable scientifique de l’étude : Laure.Bamiere@grignon.inra.fr
Bertrand Schmitt, Directeur de la DEPE : Bertrand.Schmitt@paris.inra.fr



Le présent document constitue la synthèse du rapport de l’étude sollicitée conjointement par :
- l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME), convention n° 11-60-C0021 et marché n°1214C0563
- le Ministère de l'Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt (MAAF), convention n° DGPAAT 20-11-081
- le Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l'Energie (MEDDE)
Producteur de données : Service de la Statistique et de la Prospective du Ministère en charge de l’agriculture, convention de mise à
disposition et d’utilisation des données individuelles Rica France 2010 n° 2012/04, Enquête pratiques culturales 2006 (Grandes cultures,
Prairies et Viticulture) et Enquêtes bâtiments d’élevage 2008 (Bovins, Porcins, Volailles).


Le contenu du rapport et des documents de synthèse n’engage que la responsabilité de leurs auteurs.
Le rapport d’étude, source de cette synthèse, a été élaboré par les experts scientifiques sans condition d’approbation préalable par les
commanditaires ou l’INRA. La synthèse a été validée par les auteurs du rapport.
Ces documents sont disponibles sur le site institutionnel de l'INRA (www.inra.fr).



Pour citer ce document :
Pellerin S., Bamière L., Angers D., Béline F., Benoît M., Butault J.P., Chenu C., Colnenne-David C., De Cara S., Delame N., Doreau M., Dupraz P.,
Faverdin P., Garcia-Launay F., Hassouna M., Hénault C., Jeuffroy M.H., Klumpp K., Metay A., Moran D., Recous S., Samson E., Savini I.,
Pardon L., 2013. Quelle contribution de l’agriculture française à la réduction des émissions de gaz à effet de serre ? Potentiel d'atténuation et coût
de dix actions techniques. Synthèse du rapport d'étude, INRA (France), 92 p.

Conception graphique de la couverture : Patricia Perrot (MICOM)

1 jusqu'au 31 mai 2013
Délégation à l'Expertise scientifique,
à la Prospective et aux Etudes (DEPE)






Quelle contribution de l’agriculture française
à la réduction des émissions de gaz à effet de serre ?
Potentiel d'atténuation et coût de dix actions techniques


Synthèse du rapport d’étude




Sylvain Pellerin, Laure Bamière,
Denis Angers, Fabrice Béline, Marc Benoît, Jean-Pierre Butault,
Claire Chenu, Caroline Colnenne-David, Stéphane de Cara,
Nathalie Delame, Michel Doreau, Pierre Dupraz,
Philippe Faverdin, Florence Garcia-Launay, Mélynda Hassouna,
Catherine Hénault, Marie-Hélène Jeuffroy, Katja Klumpp,
Aurélie Metay, Dominic Moran, Sylvie Recous, Elisabeth Samson,
Isabelle Savini, Lénaïc Pardon





Juillet 2013
1
Sommaire




Avant-propos

Partie I – Contexte et méthode………………………………………………………………………………………. 5
1. Les émissions de gaz à effet de serre du secteur agricole et leur prise en compte dans les protocoles "climat" 6
2. L'étude confiée à l'INRA : dispositif, périmètre, méthode 10
3. Les leviers d'atténuation des émissions agricoles de GES et la sélection des actions à instruire 13
4. L'évaluation de l'efficience des actions d'atténuation 19

Partie II – Analyse des dix actions techniques…………………………………………………………………...... 25
 Réduire le recours aux engrais minéraux de synthèse, en les utilisant mieux et en valorisant plus les ressources
26 organiques, pour réduire les émissions de N O 2
32  Accroître la part de légumineuses en grande culture et dans les prairies temporaires, pour réduire les émissions de N2O
37  Développer les techniques culturales sans labour pour stocker du carbone dans le sol
 Introduire davantage de cultures intermédiaires, de cultures intercalaires et de bandes enherbées dans les systèmes
42 de culture pour stocker du carbone dans le sol et limiter les émissions de N2O
48  Développer l'agroforesterie et les haies pour favoriser le stockage de carbone dans le sol et la biomasse végétale
54  Optimiser la gestion des prairies pour favoriser le stockage de carbone
 Substituer des glucides par des lipides insaturés et utiliser un additif dans les rations des ruminants pour réduire
59 la production de CH4 entérique
 Réduire les apports protéiques dans les rations animales pour limiter les teneurs en azote des effluents et les émissions
64 de N O 2
 Développer la méthanisation et installer des torchères, pour réduire les émissions de CH4 liées au stockage des effluents
69 d'élevage
 Réduire, sur l’exploitation, la consommation d’énergie fossile des bâtiments et équipements agricoles pour limiter
75 les émissions directes de CO 2

Partie III – Analyse comparée et conclusion……………………………………………………………………….. 81
5. Analyse comparée des dix actions proposées 82
6. Synthèse et conclusion 91


2
Avant-propos
Maintenant reconnue comme un des enjeux majeurs de l’évolution du climat de notre planète pour les cinquante années à venir, la
2maîtrise des émissions nettes de gaz à effet de serre (GES, essentiellement CO , N O et CH ) représente un objectif majeur. La 2 2 4
limitation des émissions en provenance du secteur agricole est difficile, mais elle deviendra de plus en plus indispensable au fur et à
mesure que les autres secteurs économiques également émetteurs de GES parviendront progressivement à réduire les leurs. A
l'inverse, l'agriculture pourrait significativement contribuer au stockage de carbone dans les sols et la biomasse.
Si les objectifs mondiaux de réduction sont atteints en 2050 sans que les émissions d’origine agricole diminuent, la part de ces
3dernières dans le total des émissions passera de 24% à plus de 75% des émissions totales, alors que l’agriculture ne représente
que quelques points du PIB mondial. Rappelons que le contexte mondial de l’augmentation de la population et du changement des
régimes alimentaires devra, dans le même temps, conduire à une augmentation d’environ 70% des disponibilités alimentaires (FAO
2009). Il faudra donc réduire les émissions et, en même temps, continuer à augmenter sensiblement la production agricole.
A l’instar de plusieurs autres pays de l’OCDE, la France s’est engagée dans une politique ambitieuse de réduction de ses émis-
sions : par rapport à 1990, année de référence, l’Europe s’est engagée à réduire ses émissions de 20% en 2020, tandis que la
France vise, elle, une ré

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