Quels savoirs enseigner dans les lycées : rapport final du Comité d organisation
29 pages
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Description

Ce rapport fait le point sur les réponses du questionnaire envoyé au personnel et aux élèves des établissements secondaires (initiative de Claude Allègre). Par conséquent, il reprend des thèmes tels que :
- La place du lycée dans l'institution scolaire
- Les programmes scolaires
- L'organisation
- Les élèves (effectifs, insertion professionnelle)
- Les enseignants (formation)

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Publié par
Publié le 01 mai 1998
Nombre de lectures 8
Licence : En savoir +
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Langue Français

Extrait

QUELS
SAVOIRS ENSEIGNER
DANS LES LYCEES ?
RAPPORT FINAL DU COMITE D'ORGANISATION
Lyon,le11 mai 1998
Introduction :La All–gre, Ministre de l'Éducation Claudeconsultation initi—e par nationale, de la Recherche et delala question « Quels savoirs enseigner dansTechnologie sur les lyc—es ? » a permis de mobiliser une grande partie de l'institution scolaire dans une r—flexion collective sur les finalit—sde celle-ci. Incontestablement, en d—pit ou cause de la bri–vet— des d—lais, en d—pit o comit—d'organisation, du m—thodologiquesucause des choix laissant une grande libert— d'initiative aux acad—mies pour traiter des questionnaires d—lib—r—menotuverts, «lamachine s'est mise en marche ». Et l,c'est bienlapremi–releçon :pour peuque nous pouvons tirer de cette op—ration que les personnels de l'Education nationale soient sollicit—s,pour peu que les —l–vessoient interrog—s, ils sont capables, les unset de s'engagerles autres, leur qui et de saisir l'occasion est donn—e pour exprimer leurs points de vue. Rappelons quelques chiffres :1812 109 questionnaires d'—l–ves (dont 10% environ ont —t— remplis collectivement) ont —t— d—pouill—s, 78%des—l–vesdeslyc—espublicsontr—ponduaqu enseignants, tousestionnaire, 52% des lyc—es confondus, se sont exprim—s, individuellement oucollectivement, sur l'enseignement de leur discipline ; pr–s de 100% des —tablissements ont apport— unecontribution sp—cifique, même si celle-ci n'a pas toujours impliqu— tous lespersonnels. Certes, nous aurions souhait— une plus grande participation des parents, en particuliertraverslequestionnaire destin— aux —tablissements,certesnotred—marchen'apastoujours—t—comprisepartous...maisiln'en reste pas moins vrai qu'il s'est pass— quelque chose d'original, d'in—dit même, dans l'institution scolaire française.
Nous avons nous-mêmes parl— parfois,  propos delaconsultation, d'exp—rience d'un « fonctionnement d—mocratique nouveau ».Lachose, —videmment, n'est passisimple.Ilne suffit pas de faire parler, defaire—crire, defaired—battre même, pour qu'—mergent des consensus sens—s et qu'une parole collective s'exhausse au-dessus delaconfrontation des opinions individuelles.Il mati–re politique,est clair, en effet, qu'enlad—finition du «bien commun » n'est pas r—ductible la vue de chacun,somme des points de toujours contextualis—s, toujours pris dansla histoires entrelac—es, oùl'on ne renoncecomplexit— des jamais facilement lasatisfaction de ses int—rêts  courterme... Mais nous ne croyons pas, pour autant, qu'une quelconque cl—ricature soit habilit—e ici statuer en surplomb au nom d'une v—rit— r—v—l—Neo. us croyons, au contraire, que c'est dansletravail lent et patient, la rencontre r—guli–re et organis—e des personnes, l'efforct ommun pour penser ensemble «le
La documentation Française : Quels savoirs enseigner dans les lyc—es : rapport final
bien commun », quesedrh'tuue—ahict—.ommevuortsone'urdoisp'eel
C'estdirequ'entrelesint—rêtsdechaquefamille,dechaque—l–ve,dechaquediscipline, de chaque —tablissement, de chaque enseignant, d'une part, et ce qui peut constituer l'horizon de r—f—rence du lyc—e dleaR—publique, d'autre part,il  lafois, continuit— etrupture. touty a, Et mouvement quec'est ce double construire nous avons effectu— pourle :pr—sent rapport continuit—, carnous avons eucoeur lesde reprendre principaux r—sultats delaconsultation et de dire les points de vue exprim—s dans toutes les acad—mies de France m—tropolitaine et d'Outre-mer. Rupture, car nous formulons,  partir de l, uncertain nombre de principes. « Principes » et non propositions, suggestions ou projets. Car, pour nous, un « principe » repr—sente pr—cis—ment plus qu'un constat assorti dseuggestions. Un principe, au sens de ce mot dont Montesquieu et les Lumi–res ont propos—l'usage, inspire et organise une configuration nouvelle qui d—passe une situation donn—e. Unprincipe peut nous rendre intelligents parce qu'il rendle l'action de la perspectivepr—sent intelligible travers transformatrice qui est projet—e.Etl'on peutse repr—senter ce qu'est, dans ce principe sens, un sil'on se souvient quelam—taphoreest emprunt—e icila parlechimie où l'on bien d'un « principe actif ».
Lespremiersprincipesquenousavions—labor—sont—t—discutl—asrgementlorsdes ateliers du colloque de Lyon et de Saint-Fons des 28 et 29 avril ; ils ont —t— l'objet d'analyses et de remarques critiques delapart des interlocuteurs habituels de l'Éducation : nationale syndicats d'enseignants, f—d—rations de parents d'—l–vesa, ssociations de sp—cialistes, mouvements p—dagogiques et d'—ducation populaire, associations repr—sentatives des lyc—ens. Nous les avons donc r—examin—s  la lumi–re de l'ensemble de ces mat—riaux. pIlesuvent maintenant faire l'objet d'une concertation avec l'ensemble des forces sociales et politiques de la Nation ; ils nourriront ainsiun surv—ritable d—bat d—mocratique ce qule entierpays tout attend de son lyc—e.C'estlaseule ambition du comit— d'organisation.
1) La place et la fonction du lyc—edans l'institution scolaire
L 'ensemble de la consultation a fait apparaître des attentes consid—rables  l'—gard du lyc—e, tant chez les enseignants, les —l–ves que chez les parents.Mais ces attentes sont loin d'êtrehomog–nesetleurh——trog—n—it—mêmesugg–reql'uinestitutiondoitêtreclairement red—finie dans ses missions. La notion de « projet d'—tablissement » paraît maintenant entr—e dans les faits, comme en t—moignent tr–s largement les r—ponses aquuestionnaire aupr–s des —tablissements ; mais des inqui—tudes demeurent, chez certains enseignants et une partie des —l–ves,surla'rticulationdecelui-ciavecunprojet toujours avec pas apparaîtnational qui transparence. La peur d'un d—mant–lement duservice public est pr—sente  traversplusieurs indices(le l'attachement  la valeur nationale durefus de « programmes-maisons », baccalaur—at, le soucide parl'—galit— des chances dansl'acc–s aux —tudes sup—rieures). Et, ailleurs,les—l–vesdeslyc—esprofessionnelsexprimenttrf–osrtementleurd—sird'être reconnus comme des lyc—ens part enti–re.
La consultation t—moigne ainsideavolluqseno—ta—ffiort'uelm—irlydut—niusnade—cn projetcommundeformation.Quelprojet ?Quesortedulyc—euncitoyeninform—eltucide sur les enjeux de notre histoireetde nos soci—t—s, exigeant dans sarecherche la v—rit— et de solidaire dans son rapportavec font apparaître les synth–ses acad—miquesles autres. Toutes ce « devoir d'exemplarit— »dont parle lerapport de Bordeaux qui et  tout impose
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