Rapport de fin de séjour Université York, Toronto, Canada
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Rapport de fin de séjour Université York, Toronto, Canada

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Bastien Dufau, INSA Lyon
2006-2007, Université York, Toronto
Bastien DUFAU
INSA de Lyon
2006-2007
Rapport de fin de séjour
Université York, Toronto, Canada
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Bastien Dufau, INSA Lyon
2006-2007, Université York, Toronto
Table des matières
1 - VIE PRATIQUE ................................................................................................................3
1.1 – Logement .................................................................................................................3
1.2 – Argent .......................................................................................................................3
1.3 – Santé ........................................................................................................................4
1.4 – Télécommunications ................................................................................................4
1.5 – Vie universitaire .......................................................................................................4
2 - VIE QUOTIDIENNE .........................................................................................................5
2.1 - Climat ........................................................................................................................5
2.2 – Les Canadiens .........................................................................................................5
2.3 - Rythme de vie / Horaires d’ouvertures .....................................................................5
2.4 - Nourriture ..................................................................................................................5
2.5 - Transports .................................................................................................................6
2.6 - Sorties........................................................................................................................6
2.7 - Voyages ....................................................................................................................7
3 – LES FRATERNITES.........................................................................................................7
4 – BILAN ..............................................................................................................................8
Conclusion Personnelle.....................................................................................................8
Remerciements .................................................................................................................8
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1 - VIE PRATIQUE
1.1 – Logement
Je parlerais plus largement du logement dans la partie où je décris les fraternités car j'ai habité
pendant 10 mois dans une de ces maisons. Pour résumé, ce fut une très bonne expérience mais
ce type de logement ne correspond pas à tout le monde.
En dehors de cela, il existe une multitude de moyens de se loger mais le moyen le moins cher et le
plus agréable est de vivre en collocation. Avec le recul et en comparant avec les autres personnes
que je connaissais à Toronto, c'est certainement le choix que je ferais. Les points importants à
garder en tête au moment de se loger sont les suivants :
la localisation : il faut trouver un bon équilibre entre le centre ville et l'université. Dans mon
cas, j'ai pris le parti de me placer très proche d'une station de métro pour me rendre à
l'université et proche du centre ville pour pouvoir m'y rendre à pied.
les collocataires : se trouver dans une collocation avec des canadiens semblait très
enrichissant pour les gens que j'ai connu et cela nous a permis de réellement se plonger
dans la vie torontoise. Il faut profiter du fait que tout le monde au Canada fait des
collocation pour ne pas se retrouver uniquement avec d'autres étudiants d'échange.
le loyer : bien vérifier si le loyer comprend l'internet et autres charges. Globalement pour
Toronto, il faut compter au moins 500 dollars par mois pour se loger.
Il existe un site internet de petites annonces très utilisé qui permet de trouver son bonheur :
http://toronto.craigslist.ca/roo/
(ce site recense également pleins de bons plans dans à peu près
tous les domaines imaginables!)
1.2 – Argent
J’ai choisi d’ouvrir un compte à la BNP Paribas et d’utiliser ma carte VISA française au Canada. La
BNP fait partie de l’accord Global Alliance (GA) tout comme plus de 200 autres banques dans le
monde dont la Scotia Bank au Canada. Le réseau GA permet de retirer sans frais avec une carte
VISA d’une des banques dans les distributeurs des banques partenaires. Le plafond est équivalent
à 550€ par semaine glissante, et je retirais donc des espèces avec ma carte française, et je payais
tout en cash. L’avantage de ce système est que pour des voyages dans d’autres pays, ce système
reste valable avec la banque locale, par exemple la Bank of America aux USA … donc plus de
devises à changer au moment de partir…
Etant donné que dès l’arrivée j'ai du payer mes deux mois de loyer et la sécurité sociale locale
(paragraphe suivant, HUIP), j’avais emporté 1000$ en travellers chèques.C’est le moyen le plus
sûr de transporter de l’argent, puisqu’on est assuré perte et vol et les chèques sont remplacés en
moins de 24h. Je recommande même d'en emporter plus si possible car dans les premiers temps,
on atteint très vite le plafond de sa carte bleue.
En parallèle de cela j'ai également ouvert un compte à la ScotiaBank. Le principal but de
l'ouverture de ce compte était de pouvoir recevoir un salaire par versement. La Banque BMO
propose en général des tarifs intéressants pour les étudiants. L'ouverture et la fermeture de
compte se font chacun en moins de 30 minutes.
En dehors des cours, j'ai pris l'option de travailler sur le campus. J'ai eut la chance de trouver un
travail dans un bureau en tant que webmaster du site internet du département de Francais de
l'université. Ce job était rémunéré 10 dollars de l'heure et je travaillais 10 heures par semaine. Ceci
me permettait de faire 400 dollars par mois.
J'ai également donné des cours particuliers, à une élève du lycée francais de Toronto, ce qui me
permettait de gagner 100 dollars par mois pour 1 heure de cours par semaine.
A ces 500 dollars, se rajoutait la bourse rhone alpes et les sous donnés par mes parents. Le
premier versement de la bourse permet de rembourser les frais engagés au début de l'année mais
ne rentre pas vraiment dans le budget mensuel. Pour un mois sans voyage, il faut environ compter
500 dollars pour vivre en plus du loyer pour la nourriture, le transport et les sorties.
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1.3 – Santé
Il faut savoir que les frais de sécurité sociale en France sont quasiment obligatoires pour être
inscrit dans l’établissement scolaire français. On est donc couvert à hauteur du pourcentage du
prix conventionné en France défini par la sécurité sociale.
La sécurité sociale étudiante locale (HUIP ou RAMU) est aussi obligatoire. Elle rembourse 100%
des frais réels (elle avance même les dépenses, puisqu’il faut simplement montrer sa carte
d’assuré au médecin, et on ne débourse pas un centime). Seulement, elle ne couvre pas les soins
dentaires, les soins ophtalmologiques et les médicaments. De plus elle n’est valable qu’en Ontario,
et au Québec dans le cas d’un séjour de moins d’une semaine il me semble.
Pour faire simple, les deux assurances qui sont proposées par les Universités Française et
Canadienne sont obligatoires et couvrent globalement bien les frais engendrés.
1.4 – Télécommunications
Le système de téléphone portables au Canada est fondamentalement différent de celui que l'on
connait en France. Le téléphone local étant gratuit, c'est la personne qui recoit des appels sur son
téléphone portable qui paye le coût de la communication. Les forfaits s'entendent donc en minutes
de communications aussi bien émises que recues. J'ai fait le choix de prendre un téléphone sur
place et même si cela s'est avéré très pratique ce n'était pas indispensable. En effet, les canadiens
utilisent beaucoup internet et communiquent facilement sans téléphone portable.
En plus de cela, j’ai beaucoup utilisé la téléphonie par Internet avec Skype pour appeler en
Europe, et j’ai crédité mon compte Skype d’environ 10 euros dans l’année pour appeler sur des
fixes ou portables en France.
1.5 – Vie universitaire
La préparation de l’année scolaire, depuis le début des dossiers jusqu’au choix des cours, a été
assez facile. Le bureau international de l’université est particulièrement efficace, rapide et toujours
disponible. Cette année correspondait à ma dernière année d’INSA, et je devais donc effectuer un
semestre en France ainsi qu'un projet de fin d'étude de 4 mois. J'ai choisi de séparer mon année
en 2 semestres canadiens (Fall et Winter) étalant ainsi ma période d'étude de septembre à mars.
J'ai suivi 4 cours par semestre et j'ai réussi à n'avoir que 3 jours de cours par semaine.
Chaque cours correspond à trois heures de « lecture » à l’université et environ 5 heures de travail
à la maison. L’évaluation se fait par une combinaison d' «
assignments
» : devoirs à la maison de 2
ou 3 semaines, un «
mid-term
» : examen de milieu de semestre, un «
final
» : examen de fin de
semestre. Le niveau des examens et des projets est assez comparable à ce qui peut être
demandé en France, voire même un peu plus facile.
Pour finir, beaucoup de professeurs demandent d’acheter de nombreux manuels de cours, très
chers. Il est souvent possible de trouver de bonnes affaires soit par petites annonces soit par
commande sur internet. Attention toutefois, il est fortement conseillé d'avoir la même édition d'un
livre que le professeur car ce dernier fait souvent référence à des numéros de page.
Concernant le projet de fin d'étude, j'ai du faire beaucoup de démarches moi-même étant donné
que le concept de stage n'est pas très répandu au Canada. J'ai reussi à proposer mes services à
un laboratoire d'informatique avec qui j'ai pu réaliser mon projet de fin d'étude. Il était très difficile
pour eux de m'encadrer car je ne représentais pas au premier abord une ressource qu'ils
connaissaient. J'ai donc du faire mes preuves et ainsi être force de proposition en permanence. Il
est très difficile de trouver un stage ou ne serais-ce qu'un projet dans un laboratoire car ils ne sont
pas habitués à ce fonctionnement. Le plus simple est de passer par des professeurs qui peuvent
connaître des projets dans leur propre laboratoire.
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2 - VIE QUOTIDIENNE
2.1 - Climat
Le temps est très changeant au Canada. Les variations de températures sont très rapides, et il
vaut mieux toujours avoir un pull à portée de main. L’été est très chaud et orageux, alors que
l’hiver est froid et sec. Il faut bien s’équiper : un manteau chaud, un bonnet, des gants mais on
apprend surtout que les jours de grand froid, on optimise les trajets au maximum, et on passe
moins de temps dehors. L’hiver n’est pas pour autant désagréable : le ciel est bleu et le soleil brille
tous les jours, cela donne même envie d’aller dehors. Il faut savoir que le climat est plus doux à
Toronto qu'ailleurs en Ontario grâce à la proximité du lac Ontario et au fait que Toronto est un point
relativement au sud du Canada.
Contrairement aux à-prioris, il est presque plus difficile de vivre au Canada en été. En effet, alors
que tout est prévu pour le froid, il semble que rien n'est prévu pour le chaud. La climatisation
excessive des batiments est la cause de nombreux rhumes au début de l'été. Il est ainsi
nécessaire de garder un pull pour les moments passés en intérieur alors qu'il fait 30° dehors.
2.2 – Les Canadiens
Les Canadiens sont assez chaleureux au premier abord. Que ce soit dans les administrations, à
l’université, dans les magasins, ou les gens que l’on rencontre, tout le monde demande comment
on va, et est assez curieux de savoir pourquoi on a choisi leur pays, si on est content, etc. Mais
après cette étape il ne faut pas hésiter à prendre les devants pour que les rencontres durent. En
effet, les canadiens se lancent rarement d'eux-même dans de grandes discussions et sont en
général assez pudiques. Les différentes personnes que j'ai eut l'occasion de rencontré, mes
collocataires, les collocataires d'autres francais que je connaissais ont tous été très agréables.
Pour toutes les démarches administratives, je m’estime vraiment chanceuse d’avoir passé l’année
au Canada, car à mon avis les étrangers sont vraiment mieux accueillis que chez nous.
2.3 - Rythme de vie / Horaires d’ouvertures
Le rythme de vie à Toronto est très américain, donc il n’est pas rare d’aller au supermarché après
20h. Les cours à l’université commencent à 8h30 et terminent à 22h sans pause déjeuner officielle,
la bibliothèque est ouverte en continu jusqu’à deux heures du matin tous les jours de la semaine,
et il n’est pas rare de voir des étudiants y passer leur dimanche.
Cela est déstabilisant au début mais s'avère un confort qu'il est difficile de perdre de retour en
France. Cette vie 24h/24 est particulièrement vraie pour Toronto et les autres grandes villes de
l'amérique du Nord mais il n'est pas de même pour tous le Canada.
2.4 - Nourriture
Les français doivent être assez unanimes à ce sujet : le mode alimentaire est très américain. Les
supermarchés sont assez bien approvisionnés en produits frais, fruits et légumes, un peu moins
bien pour les viandes, poissons et fromages, mais il y a toujours des boutiques spécialisées, pas si
chères qu’on le pense. Il est donc faisable de se cuisiner ses propres repas avec à peu près tous
les ingrédients que l'on souhaite.
La principale différence avec la France se situe au moment de manger à l’extérieur… Tout d’abord
à l’université, il y a une cafétéria officielle, mais ce n’est en fait qu’un «
foodcourt
» où l’on retrouve
quelques chaînes de fast-food locales. Les étudiants canadiens mangent souvent à l'extérieur et
cuisinent très peu eux-même, ces
foodcourts
sont donc leur lieu de prédilection pour se nourrir et
ils sont tout de suite impressionnés lorsqu'on cuisine le moindre plat un peu élaboré.
En dehors du campus, on trouve tous types de cuisine puisque le Canada n’a pas d’identité
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gastronomique propre… Vous trouverez donc des pizzas, des hamburgers, des restaurants
asiatiques, indiens, africains, italiens… La cuisine indienne est particulièrement bonne et on
découvre une multitude de spécialités asiatiques que l'on ne retrouve pas en France. Ainsi la
cuisine japonaise est beaucoup moins chère, on peut aussi découvrir le barbecue coréen, la
cuisine thailandais ou encore de la cuisine mexicaine.
Ce que je retiens de cette expérience gastronomique est qu'il ne faut pas chercher à manger
francais au Canada mais qu'il faut au contraire profiter de la grande diversité de cuisines qui sont
offertes pour découvrir des cuisines étrangères authentiques.
2.5 - Transports
A l’échelle de la ville, les transports en communs sont le métro, le
streetcar
, sorte de tramway et le
bus. Pour une ville comme Toronto, il n'existe que 2 lignes de métro. Les
streetcars
desservent le
centre ville et certains axes fonctionnent 24h/24. L'abonnement mensuel est assez cher comparé à
l'étendue du service et représente 90$ par mois. Les taxis ne sont pas aussi chers qu’en France,
et on en trouve très facilement dans toute la ville. Pour information, une course équivalente à
environ 20 minutes à pieds coûte à peu près 8$.
A plus grande échelle, le moyen de transport de prédilection est le bus. En effet, le train que nous
sommes habitués à utiliser en France est très cher et le bus représente une alternative souvent
plus rapide et bien plus économique. La société Greyhound (
http://www.greyhound.ca/
) est
implantée partout en Amérique du Nord, et tous les trajets sont faisables en bus. L’aller-retour
Montréal/Toronto avec le tarif étudiant est d’environ 90$, et sur les grands trajets il est possible
d’avoir des prix réduits en prenant les tickets à l’avance (aller simple Toronto->Vancouver pour
145$... et 60 heures de bus).
Pour les grands trajets en temps réduit, l’avion est aussi envisageable. Les vols Canada/USA sont
en général à un tarif un peu plus élevés (aller-retour Toronto<->Chicago 350$). Il existe un site
(
http://www.kayak.com/
) qui est assez performant pour trouver les vols les moins chers, mais
attention aux pris affichés en US$ ! De plus pour certaines compagnies américaines (type United
Airlines), vous aurez besoin d’une carte de crédit d’Amérique du Nord.
Dans l’ensemble le pays est tellement vaste, qu’il ne faut pas hésiter à faire des kilomètres !
2.6 - Sorties
Toronto est une grande ville et foisonne donc d'opportunités de sorties.
Qu'il s'agisse des soirées dans des pubs ou des concerts, on est servi. Je recommande le
Madison Pub qui est un immense pub avec 2 terrasses et 5 salles, et que tout Toronto connait. J'ai
eut la chance d'habiter très près de ce bar et j'ai donc pu bien en profiter. Pour les amateurs de
musique, il y a le REX qui est un bar jazz très sympa avec vraiment de la très bonne musique. En
plus typique, la Grossman Tavern propose du blues et le Silver Dollar de la country et des soirées
bluegrass
le mercredi soir. Un tout petit bar que j'ai découvert par hasard, le TRANZAC, propose
de la musique live tous les soirs, de la bonne bière artisanale et de la place pour discuter. En ce
qui concerne la boisson, il est nécessaire d'avoir plus de 19 ans et les serveurs contrôlent
systématiquement la carte d'identité.
Il faut également profiter d'être en Amérique du Nord pour aller voir des matchs de sport US. En
effet Toronto à une dans chaque sport majeur : les Maple Leafs (hockey en NHL), les Raptors
(équipe de basket en NBA), les Blue Jays (baseball en MLB) et les Argonauts (football canadien
equivalent au football américain) et enfin les Rocks (lacrosse). Un place de basket au Air Canada
Center coute au minimum 30$ et une place de Hockey 70$.
Pour ce qui est des soirées chez les gens, les canadiens lorsqu'ils invitent attendent des gens
qu'ils amènent leur boisson, rien de surprenant pour le moment. Là où cela devient original est que
chaque personne ne se boit que ce qu'il a amené et il est très mal vu de prendre dans le stock des
autres personnes : pas de partage des boissons.
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2.7 - Voyages
C’est l’envie de voyager qui m’a fait choisir le Canada et j’ai profité de toutes les occasions
possibles pour découvrir des morceaux de ce grand pays. Il est très facile de prendre le bus, ou un
co-voiturage et de trouver une auberge de jeunesse. Vous pouvez aussi utiliser Hospitality Club
(
http://www.hospitalityclub.org/
) pour trouver des hébergements gratuits et des gens sympas qui
vous font découvrir leur environnement. Ce site m'a permis de rencontrer des personnes dans
chaque ville que j'ai visitée et chaque rencontre amenait son lot de discussions et de partage.
Les voyages ont sûrement été la partie que j’attendais le plus de cette année, et j’aurais voulu en
faire encore plus. Cela demande de l’argent, c’est sûr, mais c’est aussi à ça que sert la bourse
EXPLO’RA…à explorer un peu ce nouvel environnement !
Il faut profiter au maximum de chaque période de temps libre pour voyager. Lors de week end
prolongés à proximité de Toronto, et lors de périodes de vacances un peu plus loin. J'ai ainsi pu
aller en week end aux chutes du Niagara, à Montreal, faire du chien de traineau à Mont Laurier,
faire du canoë dans le parc Algonquin. Aux vacances de Noël j'ai fait un voyage de 2 semaines à
Boston, Washington, Philadelphie et New York. J'ai aussi eut la possibilité de faire un grand
voyage de 3 semaines jusqu'à Vancouver et San Francisco notamment. Pour finir l'année je suis
parti 4 jours à Chicago.
J'ai fait le choix de visiter principalement les grandes villes pour deux raisons : d'abord parce que
ces grandes villes américaines me fascinent mais aussi car elles sont facilement accessibles par
bus, train ou avion et que beaucoup de personnes sont prêtes à héberger. Mais il est aussi
possiblde de louer une voiture et de voyager dans les parcs naturels.
Tous les voyages que j’ai faits sont racontés sur
http://zebast.blogspot.com/
avec de
nombreuses photos sur flickr :
http://www.flickr.com/photos/zebast/collections/
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3 – LES FRATERNITES
Les fraternités que j'ai eu l'occasion de rencontrer (dont celle de la maison dans laquelle je vivais)
sont des fraternités sociales. C'est-à-dire qu'elles consistent simplement en un moyen de
développer des amitiés, pas d'affiliation à une filière spécifique, pas de valeurs différentes entre
ellees.Pour
commencer,
voila
un
lien
donnant
des
détails
sur
les
fraternités
:
http://en.wikipedia.org/wiki/Fraternity.
Mais alors comment se fait le choix de l'une ou de
l'autre ? Tout simplement par connaissances. En effet, la vaste majorité des soirées organisées par
les fraternités sont ouvertes à tous donc elles représentent une des opportunités de choisir quelle
ambiance plait le plus.
Le principal intérêt d'une fraternité pour ses membres est de permettre de construire un nouveau
cercle de connaissances, en arrivant à l'université après avoir quitté (plus ou moins) la famille. En
plus de cela, s'ajoute très souvent la maison de la fraternité qui devient un lieu convivial, proche du
campus, où on peut venir entre les cours jouer au billard ou regarder la télé. Le fait d'habiter dans
la maison est très avantageux, spécialement pour les membres de la fraternité bénéficiant de
réductions spéciales pour les "
brothers
", à distinguer des simples co-locataires (comme moi)
appelés "
boarders
". Il faut aussi savoir que les fraternités ne sont pas mixtes, il existe sur le même
principe des sororités pour les filles.
J'ai trouvé cette fraternité par hasard. Je souhaitais habiter en ville, proche des arrêts de métro St.
George ou Spadina. Et j ai donc parcouru le quartier à la recherche de panneaux "For Rent" et
après avoir visité cette fraternité et une autre, j’ai choisi celle-là, uniquement sur les critères de la
maison, ne connaissant pas encore les gens et je suis bien tombé. Contrairement à ce que l'on
pourrait croîre, n'y a pas d'entretien/filtrage avant d'être admis mais il y a en effet un système
d'"initiation" pour devenir membre, mais pas de test pour y habiter ; certainement que si mon
caractère ne leur avait pas plu, cela aurait été autrement, comme dans tout autre lieu de vie en
commun je présume.
En ce qui concerne les avantages financier ou non par rapport aux autres co-locations, pour les
non-membres de la fraternité comme moi, il n'y a pas de gros avantage financier, mon loyer étant
de 550$
all inclusive
(le tarif dépend de la taille et de la situation de la chambre). En revanche, il y
a une certaine différence de confort : billard, écran géant, grande cuisine et grande chambre donc
facilite d’accueillir des visiteurs ou des gens pour rester en fin de soirée. Par contre, revers de la
médaille d’avoir une grande maison, festive mais gérée uniquement par des garçons : la propreté
laissait beaucoup à désirer.
Dans mon cas, la chambre était meublée, mais cela n’est pas garanti. Je m'explique : les
locataires sont logiquement propriétaires de leurs meubles. Mais comme les gens quittent les lieux
à divers moments, et après être restés de quelques mois à plusieurs années, ils ne déménagent
pas tout, et les locataires restants se repartissent les meubles à leur bon gré. J’ai ainsi récupéré
les meubles de la personne occupant ma chambre, mais elle aurait aussi bien pu être vide.
Les simples locataires jouissent des mêmes privilèges dans la maison que les
brothers
à quelques
exceptions près : salles secrètes pour les réunions de fraternité, 1 weekend par semestre où on
doit être en dehors de la maison pour la fin de la période d'initiation des nouveaux membres (avec
réduction de loyer correspondant à 2 jours en auberge de jeunesse).
Cette expérience a été très enrichissante entre autre car elle m'a permis de rencontrer beaucoup
de Canadiens et donc de parler beaucoup anglais, sérieusement et en soirée (et ce n'est pas la
même langue!).
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4 – BILAN
Conclusion Personnelle
Cette année d'échange est une expérience réussie. En passant ces 11 mois au Canada, j'ai en
effet l'impression de m'être enrichi culturellement, linguistiquement bien sur, et personnellement.
La découverte d'une autre culture, voire de plusieurs nouvelles cultures tant le Canada est peuplé
de personnes d'origines variées, est le premier intérêt de ce voyage. Le fait d'effectuer un séjour
de longue durée permet un immersion totale dans le mode de vie local, ce qui diffère
fondamentalement de l'expérience que l'on peut connaître en voyageant plus classiquement.
Le but originel du voyage était évidement l'anglais. Les progrès réalisés en anglais sont un atout
considérable pour mon entrée sur le marché du travail. Même si on ne perd pas définitivement son
accent francais, il est très agréable de se rendre compte que les gens n'ont plus de problèmes à
comprendre ce qu'on dit et que l'on peut s'engager dans des discussions plus poussées.
En parallèle, le fait de partir seul m’a permis de faire de nouvelles connaissances et de se lancer
dans des projets l'esprit plus libre. J'ai ainsi pu organiser mon temps et mes voyages à ma guise et
ainsi profiter au maximum de mon expérience. Cette distance prise avec mes amis m'a également
permis de mieux estimer l'importance de chaque amitié.
Remerciements
Cette année a été bien évidemment facilitée par l’obtention de la bourse Rhône-Alpes. Je tiens à
remercier la région des efforts faits pour donner la chance de partir à autant d’élèves. Les bourses
ne sont pas automatiques dans toutes les régions, et encore moins dans les autres pays, et
beaucoup d’étudiants travaillent soir et week-ends pour financer leur année.
Une seule remarque, que l’on entend assez souvent, il est dommage que le montant de la bourse
ne dépende pas du niveau de vie du pays d’accueil. Il serait également souhaitable que bourse
soit versée plus tôt afin de mieux compenser les dépenses engagées au début de l'année.
Je voudrais enfin remercier le programme ORA et l’équipe de M. Marjollet qui est une aide
précieuse ! Non seulement ils ont réponse à beaucoup de nos questions, mais ils organisent aussi
des réunions de préparation avec les étudiants partis les années précédentes, et le « starter » de
l’aventure canadienne avec les rencontres de Toronto, une excellente méthode pour apprivoiser la
culture locale et rencontrer d’autres compagnons de route !
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