Référentiel territorial urbain - Portrait d aire urbaine de Chartres
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Description

Qu'il s'agisse de préparer des documents de planification locale (schémas de cohérence territoriale) ou d'élaborer des contrats territoriaux (de ville, d'agglomération, de pays), la connaissance des territoires et de leur fonctionnement est un préalable incontournable. C'est pourquoi l'Insee Centre et la Direction Régionale de l'Équipement du Centre ont pris l'initiative de réaliser une série de dossiers socio-économiques sur les principales aires urbaines de la région Centre présentant un état des lieux d'une aire urbaine et bénéficiant des apports du RP de 1999. Les élus et les techniciens des collectivités locales ou de l'Etat y trouveront l'information quantitative et les analyses statistiques dont ils ont besoin pour conduire leurs travaux.

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Informations

Publié par
Nombre de lectures 60
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Directrice de la publication
Marie Claude Dutériez, Directrice régionale de l’Insee Centre
Comité de rédaction
-Direction régionale de l’Insee Centre
-Chartres métropole
-Direction régionale de l’Equipement du Centre
-Direction départementale de l’Equipement d’Eure et Loir
-Conseil Régional du Centre
-Caisse des dépôts et consignations
Rédaction, conception et traitement des données
-Direction régionale de l’Insee Centre
-Chartres métropole
-Direction régionale de l’Equipement du Centre
-Direction départementale de l’Equipement d’Eure et Loir
-Centre d’études techniques de l’Equipement Normandie Centre
Composition et photo de couverture
-Chartres métropole
Imprimeur
Rollin Imprimeur BP27 41913 BLOISAVANT-PROPOS
Que ce soit en vue de préparer des documents de planification locale (schémas de cohérence territo-
riale) ou d’élaborer des contrats territoriaux (de ville, d’agglomération, de pays), la connaissance des
territoires et de leur fonctionnement est un préalable incontournable.
C’est pourquoi l’INSEE Centre et la Direction régionale de l’Equipement ont pris l’initiative de réaliser
une série de dossiers socio-économiques sur les principales aires urbaines de la région Centre. Chaque
dossier présente un état des lieux actualisé d’une aire urbaine et bénéficie notamment des apports du
recensement de 1999.
Les élus et les techniciens des collectivités locales ou de l’Etat y trouveront l’information quantitative et
les analyses statistiques dont ils ont besoin pour conduire leurs travaux.
Ces dossiers intègrent aussi largement que possible les thèmes relatifs à l’aménagement du territoire : la
morphologie du territoire étudié, les infrastructures et les déplacements de personnes, la démographie,
les ménages et leur logement, les aspects sociaux et économiques. Dans la présentation, la visualisation
spatiale a été privilégiée grâce à de nombreuses illustrations.
L’approche comparative a été recherchée, en identifiant à chaque fois les spécificités de l’aire urbaine
étudiée par rapport à une aire urbaine de référence. Cette comparaison se décline en trois échelons
géographiques intermédiaires, la ville-centre, la banlieue et la couronne périurbaine.
Le Conseil régional du Centre et la Caisse des dépôts et consignations apportent leur concours à la dé-
marche.
Ce dossier est le fruit d’une collaboration entre l’INSEE Centre, la direction régionale de l’Equipement,
la direction départementale de l’Equipement d’Eure-et-Loir, le centre d’études techniques de l’Equipe-
ment Normandie Centre, Chartres métropole. La composition du document a été assurée par Chartres
métropole.
Portrait de l'aire urbaine de ChartresÉdition 2005 Page 1SYNTHESE
Chartres, sa cathédrale visible de loin, la Beauce tout des personnes. Le trafic automobile est important
autour ; images indissociables pour le pèlerin aussi bien sur les nationnales 10, 23 et 154 que
comme pour le voyageur. Autrefois rattachée au sur l’autoroute A11. Chartres est également bien
Duché d’Orléans, Chartres et sa région se sont desservie par le chemin de fer. On rejoint la gare
« rapprochées » de la grande voisine, Paris et son Montparnasse en une heure.
agglomération. Aujourd’hui, il faut moins d’une
heure, surtout s’il n’y a pas d’embouteillages, pour Des habitants plutôt privilégiés
se rendre dans la capitale par l’autoroute ou par
le train et une heure trente pour rejoindre, par la La situation sociale des habitants de l’aire urbaine
nationale, Orléans. de Chartres apparaît globalement comme privilé-
giée, si on la compare à l’ensemble de référence,
composé des aires du Bassin Parisien de taille Fort développement de l’emploi
comparable. Le revenu mensuel fiscal moyen est
Les liens avec l’agriculture se sont distendus ; l’aire dans l’aire de Chartres de 1 380 euros en 2001,
urbaine de Chartres compte, à présent, à peine un de 1 350 euros à Compiègne et seulement de
millier d’emplois dans l’industrie agro-alimentaire 1 140 euros à Dreux.
et mille deux cents dans l’agriculture proprement
dite. Désormais, les activités financières et plus gé- La situation mérite cependant d’être fortement
néralement les activités tertiaires ou de nouvelles nuancée. Ainsi, plus de 11 000 habitants de l’aire
activités industrielles ont remplacé une partie des urbaine vivent-ils en dessous du seuil des bas re-
[2]activités agricoles ou industrielles anciennes. venus .

A tel point que le nombre des emplois a augmenté Ces personnes habitent le plus souvent les quar-
de plus de 8 % durant la décennie 90, soit à un tiers défavorisés de Beaulieu (Chartres), Mainvilliers
rythme quatre fois supérieur à celui constaté pour ou Lucé. Ces mêmes quartiers où est implanté 85 %
les aires urbaines de référence. du parc social et qui ont été construits dans les an-
nées soixante.
Plus précisément, et à l’echelle de l’aire urbaine,
2 300 personnes travaillent désormais dans le Ralentissement démographique
secteur des activités financières (assurances, ban-
ques, … ) soit 4,2 % de l’emploi total (2,8 % pour La démographie constitue l’une des clés permet-
l’ensemble de référence). Et pour sa part, le seul sec- tant de comprendre les dynamiques en cours. Si
teur de la pharmacie et de la parfumerie emploie l’on s’en tient aux années récentes, on est tout
1 500 personnes. Enfin, la sous-traitance automo- d’abord frappé par l’important accroissement de
bile propose un grand nombre d’emplois. la population de l’aire urbaine. 35 000 personnes
supplémentaires, pour une population d’environ
En accompagnement de ces évolutions économi- 130 000 habitants en 1999, sont venues dans l’aire
ques majeures, les frontières entre les catégories en trente ans. Cette croissance de la population est
sociales se sont mises à bouger lentement. En 1999, toutefois en train de faiblir. Si, jusqu’en 1975, le taux
un peu plus d’un salarié sur quatre est ouvrier tan- annuel moyen de croissance était particulièrement
dis que pour l’ensemble de référence, la proportion fort (+ 2,5 %), il n’est plus aujourd’hui que de 0,4 %.
est proche d’un sur trois. Les personnes qualifiées Désormais, le seul élément vraiment moteur est le
sont, en revanche, un peu plus nombreuses dans solde naturel, les soldes migratoires étant devenus
[1]l’aire urbaine de Chartres. Le taux d’encadrement négatifs à Chartres et dans les communes les plus
de l’aire urbaine, proche de 37 % en 1999, est un peuplées de la banlieue.
point et demi supérieur au taux relevé pour l’en-
semble de référence. Facteur d’explication, les mouvements migratoires
des jeunes âgés de 18 à 25 ans sont devenus défi-
Les évolutions économiques et sociales constatées citaires. Entre 1990 et 1999, pour cette classe d’age,
ces trente dernières années ne sont pas sans rap- 4 800 jeunes quittaient l’aire urbaine pour poursui-
port avec la qualité des infrastructures qui favori- vre des études ou trouver un premier emploi tandis
sent l’implantation des entreprises et la circulation que 3 300 s’y installaient.

Portrait de l'aire urbaine de ChartresPage 2 Édition 2005
ÉCONOMIE SOCIAL LOGEMENT DÉMOGRAPHIE INFRASTRUCTURES - DÉPLACEMENTS MORPHOLOGIE LES TERRITOIRESLES TERRITOIRES MORPHOLOGIE INFRASTRUCTURES - DÉPLACEMENTS DÉMOGRAPHIE LOGEMENT SOCIAL ÉCONOMIE
SYNTHESE
Le parc locatif au cœur de l’aire urbaine
L’une des particularités de l’aire est l’importance du
parc locatif de la banlieue, concentré à Mainvilliers
et Lucé. Dans ces deux communes, près d’un loge-
ment sur deux est loué. A Chartres, cette proportion
est encore plus importante puisque près de deux
logements sur trois sont loués. Sur l’ensemble de
l’aire urbaine, 16 % des ménages sont logés dans le
parc locatif privé et 25 % dans le parc locatif social.
Ces proportions sont respectivement de18 % et de
23 % dans l’ensemble de référence.
Cependant, le territoire retrouve son attractivit&

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