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Étude réalisée par l'ADAR en octobre 2004
SOMMAIRE
Introduction : Une étude, pourquoi et comment 2
DIAGNOSTIC 3
1 Recensement des potentiels de valorisation 4
1.1 L’approche paysagère 4
1.2 L’inventaire socioculturel 7
1.3 Le patrimoine naturel 9
1.4 Les composants récréo-touristiques 12
2 Synthèse des atouts et des contraintes de la zone d’étude 15
2.1 Les caractéristiques techniques 15
2.2 Le potentiel global de valorisation 16
3 Synthèse de l’enquête réalisée auprès des usagers de la zone 17
PLAN DE VALORISATION 18
1 Zonage thématique des berges de l’Indre 18
1.1 Les potentiels de valorisation 19
1.2 Le zonage thématique 21
2 Plan global de valorisation 21
3 Fiche de propositions d’aménagements et d’activités 21
3.1Ph ase 1 : Plan de circulation 22
3.2Ph ase 2 : Découverte patrimoniale 24
3.3Ph ase 3 : L’espace détente 26
Tableau récapitulatif et planification des activités prioritaires 27
Conclusion : Un site agréable à préserver et à découvrir 28
Bibliographie 29
1 Étude réalisée par l'ADAR en octobre 2004
Une étude, pourquoi et comment
Les berges de l’Indre à la Châtre s’étendent sur plus de 2km . La
première partie de la rivière se situe dans le quartier du p’tit mu r,
l’autre, la plus étirée correspond à une zone rurale composée
essentiellement de potagers et de prairies humides. Actuellement, c et
espace est un lieu de promenade et de détente fréquent é
essentiellement par les habitants de la Châtre.
Une partie des aménagements réalisés dans la zone souffre d ...

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Étude réalisée par l'ADAR en octobre 2004SOMMAIREIntroduction : Une étude, pourquoi et commentDIAGNOSTIC1Recensement des potentiels de valorisation1.1 L’approche paysagère1.2 L’inventaire socioculturel1.3 Le patrimoine naturel1.4 Les composants récréo-touristiques2Synthèse des atouts et des contraintes de la zone détude2.1 Les caractéristiques techniques2.2 Le potentiel global de valorisation3Synthèse de lenquête réalisée auprès des usagers de la zonePLAN DE VALORISATION1Zonage thématique des berges de lIndre1.1 Les potentiels de valorisation1.2 Le zonage thématique2Plan global de valorisation3Fiche de propositions daménagements et dactivités3.1 Phase 1 : Plan de circulation 3.2 Phase 2 : Découverte patrimoniale3.3 Phase 3 : L’espace détenteTableau récapitulatif et planification des activités prioritairesConclusion : Un site agréable à préserver et à découvrirBibliographie23447921515161711881911212122242627282921
Étude réalisée par l'ADAR en octobre 2004Une étude, pourquoi et commentLes berges de l’Indre à la Châtre s’étendent sur plus de 2km. La première partie de la rivière se situe dans le quartier du p’tit mur, l’autre, la plus étirée correspond à une zone rurale composée essentiellement de potagers et de prairies humides. Actuellement, cet espace est un lieu de promenade et de détente fréquenté essentiellement par les habitants de la Châtre. Une partie des aménagements réalisés dans la zone souffre de détérioration (ex : parcours de santé). De plus, la mise en valeur actuelle est très succincte. C’est suite à ce constat que la commune a décidé d’améliorer l’animation de la zone.Dans ce contexte, l’étude menée par l’ADAR a pour but d’évaluer les potentiels patrimoniaux de la zone afin de proposer des pistes de valorisation pour le secteur des berges de l’Indre. Pour ce faire, un outil précis a été utilisé, il s’agit du plan d’interprétation* du patrimoine. Cette méthode permet de placer le développement d’un lieu dans une dynamique de valorisation alliant détente et pédagogie, et s’inscrivant directement dans son environnement.Les étapes de ce travail sont reprises dans ce dossier, elles comprennent :-un inventaire du patrimoine paysager, socio-culturel, naturel et récréotouristique ainsi qu’une synthèse des atouts et des contraintes de la zone ;-une synthèse des enquêtes réalisées auprès des usagers de la zone.Ce diagnostic complet a permi ensuite de proposer :-un zonage thématique des berges.-un plan global de valorisation de la zone ;-des propositions dactivités et daménagements ;-un calendrier de réalisation.* L’interprétation est un processus qui vise à communiquer au public la signification et la valeur du patrimoine naturel, culturel et historique en impliquant directement l’individu dans des contextes afin de le sensibiliser à la place qu’il occupe dans l’espace et dans le temps.LégendeLa Communauté de Communes et la ville de la Châtre possèdent une partie de la zone naturelle :Terrain de la Communauté de CommunesTerrain de la ville de la Châtre2ainsi qu’un sentier qui permet de rejoindre ces terrains depuis le quartier du p’tit mur.
123Étude réalisée par l'ADAR en octobre 2004LE DIAGNOSTICRecensement des potentiels de valorisation1.1 L’approche paysagère1.2 L’inventaire socioculturel1.3 Le patrimoine naturel1.4 Les composants récréo-touristiquesSynthèse des atouts et des contraintes de la zone d’étude2.1 Les caractéristiques techniques2.2 Le potentiel global de valorisationSynthèse du questionnaire réalisé auprès des usagers L’objectif de ce diagnostic a été de réaliser un bilan complet de la zone d’étude. Ceci afin de posséder tous les éléments nécessaires pour proposer des pistes d’animation sur les berges de l’Indre. Ainsi, la première étape a permis de recenser tous les éléments du patrimoine et de définir ceux qui ont un réel intérêt dans le cadre d’un processus de valorisation. Les éléments jugés les plus intéressants seront notés dans le présent rapport dans cete typologie. Dans un second temps, la zone a été réévaluée selon ses caractéristiques techniques et son potentiel global de valorisation, ceci afin de définir sa capacité de développement.Enfin, un questionnaire a été réalisée auprès des usagers rencontrés durant l’étude, ceci afin de connaître leur point de vue sur la zone et sur d’éventuels nouveaux aménagements.3
Étude réalisée par l'ADAR en octobre 20041Recensement des potentiels de valorisation1.1L’approche paysagèreTrois zones caractéristiquesLe secteur des berges de l’Indre peut se diviser en trois zones qui ont été créées par les différents niveaux d’intervention de l’Homme sur le lit majeur de la rivière. Ces trois zones se caractérisent par des paysages très différents, voici leurs caractéristiques.Zone urbaineSitué en périphérie de la ville, le quartier du p’tit mur jouit d’une véritable ambiance de village. Constitué de ruelles et de petites maisons, ce quartier populaire rompt avec le centre historique de la Châtre et ses maisons bourgeoises.Zone de transitionTransition entre la ville et la campagne, la pierre et le goudron laissent progressivement place à la verdure. Se retrouvant souvent derrière les façades des maisons, le visiteur découvre de jolis potagers et de petites pelouses dans lesquelles pâturent souvent quelques moutons et poules. Zone de prairies humidesSituées à quelques centaines de mètres du centre de la Châtre, ces prairies paraissent bien calmes et laissent oublier la proximité de la ville. Le paysage verdoyant est fermé par un maillage de haie bien conservé. 4
Étude réalisée par l'ADAR en octobre 2004De la ville à la campagneAfin de mieux découvrir les différentes ambiances, rien ne vaut une petite balade. Aussi suivons les petites rues qui nous mènent au sentier aménagé afin de rejoindre les prairies humides (cf. carte). Durant cette escapade, nous nous attarderons sur quelques points de vues (cf. carte ).2« Nous démarrons à l’ancien abattoir aujourd’hui reconverti en centre 1de formation (FOREPABE). FOREPABLe premier point de vue est très ouvert (cf. carte n°1). Nous découvrons alors l’ancien château des Chauvigny bâti sur son promontoire veillant sur la ville de la Châtre qui s’étale sur cette butte. La végétation très présente dissimule les murs des maisons pour ne laisser apparaître que leur toit. Le calme ambiant nous invite à pénétrer dans cette ville rurale.345BuraudLe pont des cabignats nous permet de découvrir une vue étroite de part et d’autre nous apercevons de vieilles bâtisses, danciennes tanneries surplombant la rivière (cf. carte n°2).  Le quartier du petit « mur » est composé de rue étroite sans trottoir, aux maisons souvent fleuries. Ce cadre crée une certaine proximité avec les habitants locaux que l’on aperçoit bien souvent. L’ambiance qui s’en dégage est des plus agréable. Ici, il fait bon flâner et s’arrêter lorsque l’Indre fait son apparition. Le pont aux laies sera notre troisième point de vue(cf. carte n°3), les potagers qui s’étendent de l’autre côté de la rive nous rappellent que nous sommes à la périphérie de la ville, l’eau qui coule laisse transparaître quelques poissons.5
Étude réalisée par l'ADAR en octobre 200421FOREPAB345BuraudC’est une passerelle de bois qui marque la frontière entre les rues et les sentiers. Ces derniers sont bordés par la rivière et les jardins privatifs à droite et de petites prairies à gauche. Nous nous éloignons progressivement de la ville.A cinq minutes du quartier du p’tit mur se trouve le grand potager de l’association « Espersévérence » (cf. carte n°4). Les alignements d’arbustes et d’arbres fruitiers côtoient les rangs de salades, de poireaux… Toute une organisation qui contraste avec la petite friche qui se situe sur l’autre .evirAprès ce grand jardin, nous découvrons une vaste prairie où des chevaux broutent (cf. carte n°5). Dans ce lieu verdoyant, le calme règne. Rivière, oiseaux et feuillage composent ici une ambiance des plus sonore. Un sentier longe la prairie à l’ombre des arbres qui bordent la rivière. La fin des berges de l’Indre sur la commune de la Châtre est marquée par la jolie bâtisse du moulin Buraud. »6
Étude réalisée par l'ADAR en octobre 20041.2L’inventaire socio culturelQuartier d’HistoireLa zone ne présente pas de sites ayant un intérêt spécifique, cependant le quartier du p’tit mur recèle d’une multitude de petits témoignages relatant l’activité locale du début du XXème. Ainsi, des vieilles bâtisses aux noms des rues, il est facile d’observer que le quartier a été le théâtre de vie d’agriculteurs, de tanneurs, de meuniers, de vignerons, de bouchers et même de résistants.Agriculture et transformationQue ce soit à travers les jardins encore très nombreux ou les portails de granges, l’agriculture marque beaucoup le patrimoine bâtit. Nous trouvons notamment une bele grange au toit courbé (cf. photo).Plus que l’unique activité agricole, le quartier avait développé toute une activité qui valorisait à la fois la matière première produite par l’agriculture, et l’eau et le courant de l’Indre :-La zone compte plusieurs anciens moulins. Aux XIXème siècle, on comptait une dizaine de moulins le long de l’Indre. Le moulin de la doré est actuellement restauré pour l’association Esperséverance.- L’ancien abatoir profitait de la rivière pour évacuer une partie de ses déchets. Aujourd’hui, cette jolie bâtisse abrite un centre de formation à la restauration du patrimoine berrichon. -La Châtre fut la ville qui compta le plus de tanneries dans l’Indre. Par ailleurs, deux monuments historiques se situent sur le quartier du petit «M.U.R » : La fontaine Sainte Radegonde (voir photo ci-contre), est également nommée Fontaine de la Grand Font. Elle est un monument gothique datant des années 1850. Elle a été l’objet d’un culte où l’on faisait brûler des chandelles pour l’heureuse délivrance des femmes en couches. Très vénérée, les malades venaient chercher son eau.Le pont aux laies récemment restauré est en parfait état. Situé sur l’ancienne voie romaine, ce monument gallo romain compte deux arches.7
Étude réalisée par l'ADAR en octobre 2004La résistance : M.U.RLa résistance a débuté en septembre 1942 à la Châtre. En 1943, trois mouvements clandestins : combat, libération et franc tireur se réuniront pour former le Mouvement Uni de Résistances. Ses premières activités seront de réceptionner les parachutages de matériels et de soldats, essentiellement des anglais. Le 1er juin, 11 officiers, 11 sous officiers et 273 soldats constituent l’armée résistante des cantons de la Châtre, d’Eguzon et de Châteaumeillant. Les jardinsLes terrains de l’abattoir, entre les deux bras de l’Indre, très fertiles, étaient divisés en potagers, « les bons pierres ». En amont, on trouve les Envergeons et les Echambons, en aval les Arches.Aujourd’hui ce patrimoine perdure puisque les potagers sont bien entretenus dans leur ensemble. Si pour les habitants, ils font partie du quotidien, ils donnent un véritable cachet qui saura séduire le visiteur urbain qui est de plus en plus amateur de jardinage.L’association Espersévérence cultive un très beau potager ainsi qu’un verger. Ceci ne laisse pas indifférent le visiteur occasionnel.Ce que nous disent les panneaux…En circulant dans les rues et ruelles du quartier du p’tit mur, il est possible d’apprendre une multitude d’informations en lisant les nombreux panneaux et écriteaux, notamment ceux posés sur les vielles bâtisses. Ci certains n’ont rien d’atypiques d’autres ne sont pas très courant.8
Étude réalisée par l'ADAR en octobre 20041.3 Le patrimoine naturelEau et biodiversité Le secteur des berges de l’Indre sur la commune de la Châtre est « une zone humide » qui joue le rôle d’éponge lors des fortes pluies. Cette caractéristique lui confère une biodiversité des plus riches. Avant de découvrir les différents milieux de cette zone, revenons sur la notion de zone humide à travers trois définitions.Qu’est ce qu’une zone humide ?Une zone humide est une région où l’eau est le principal facteur qui contrôle le milieu naturel et la vie animale et végétale associées. Elle apparaît là où la nappe phréatique arrive près de la surface ou affleure ou encore, là où des eaux peu profondes recouvrent les terres. Au sens juridique, la loi sur l'eau (Loi no 92-3 du 3 janvier 1992 sur l'eau) définit les zones humides comme «les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d'eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l'année».La convention de Ramsar (2 février 1971) a adopté une optique plus large pour déterminer quelles zones humides peuvent être placées sous son égide. Les zones humides sont «des étendues de marais, de fagnes, de tourbières ou d’eaux naturelles ou artificielles, permanentes ou temporaires, où l’eau est stagnante ou courante, douce, saumâtre ou salée, y compris des étendues d’eau marine dont la profondeur à marée basse n’excède pas six mètres».Une diversité dans les milieux naturelsL’eau est un facteur de biodiversité très intéressant. Sur la zone d’étude, les variations du niveau de l’Indre créent une variété de milieux qui accentue la richesse faunistique et floristique. Découvrons les différents milieux qui composent le lit majeur de l’IndreLa rivière et sa ripisylve présentent des qualités intéressantes : -une ripisylve préservée et très diversifiée propice à la reproduction des poissons tels que le brochet, la truite... -des berges parfois érodées permettent un habitat idéal pour des oiseaux tel que le martin-pécheur.-la multiplication des bras de rivières présentant des débits plus ou moins importants permet d’héberger une plus grande variété d’espèces.9
Étude réalisée par l'ADAR en octobre 2004 Les mares temporaires que l’on repère  Les eaux stagnantes qui senlisent facilement même lorsquelles sont asséchées, avec le temps à cause dune absence et ceci grâce à une végétation spécifique (iris de courant. Situées dans les bras morts deau notamment). Elles sont le symbole de la de la rivière et à lombre des arbres, zone humide.ces zones ne présentent pas un grand intérêt écologique. Cependant elles peuvent être victimes d’eutrophisation. Ce phénomène naturel peu connu du grand public résulte de l’accumulation de matière organique dans un milieu aquatique stagnant. La décomposition de cette matière nécessite de l’oxygène et entraîne l’asphyxie du milieu. La prairie humide permet bien souvent de réguler le niveau du cours d’eau lors des fortes pluies. Elle joue le rôle d’éponge. Elle se compose à la fois d’une flore traditionnelle des prairies naturelles locales, mais également de plantes hygrophiles. Elle est actuellement entretenue par des chevaux.Moulin DoréMoulin Buraud Les haies constituent à la fois habitat et garde-manger pour bien des oiseaux et des insectes. Elles constituent l’un des éléments essentiels du bocage et marquent fortement le paysage.01
Étude réalisée par l'ADAR en octobre 2004Quelques espèces et familles typiques des milieux humides Les demoiselles : là où beaucoup voient une libellule, ces petits insectes des milieux aquatiques appartiennent à la famille des demoiselles. Elles abondent sur le site. On aperçoit également quelques libellules. Grenouilles et crapauds se partagent cette zone humide. On peut les apercevoir dans les zones gorgées d’eau, près des mares ou dans les bras de la rivière les plus calmes.  Les plantes hygrophiles sont très présentes sur la zone. Ici, de gauche à droite, se trouve la saponaire officinale, la salicaire commune …  L’aulne est l’arbre typique des bords de rivière. On retrouve également plusieurs espèces de saules, du frêne, du sureau, du chêne pédonculé…11
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