Surveillance du saturnisme infantile en France : bilan des activités de dépistage, résultats des données disponibles en mars 1997
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Description

Premier bilan du dépistage du saturnisme infantile en France deux ans après la mise en place du système national suivi de recommandations pour une amélioration et une harmonisation des méthodes de dépistage dans chaque région.

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Publié par
Publié le 01 novembre 1997
Nombre de lectures 8
Licence : En savoir +
Paternité, pas d'utilisation commerciale, partage des conditions initiales à l'identique
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Sommaire

Avant-propos
1 Introduction:prsentation du systme
1.1Unepathologieeevtrcoured
1.2 Laplombmie :marqueur biologiqueessentielde l'intoxication par leplomb
1.3Lesobjectifsdusystme
1.4tmenectonnnioF
1.5Circulationettraitementdel'information
1.6 Rglesde fonctionnement et contrôlede qualit
1.7Objectif du rapport

2
2.1
2.2

3

3.1

3.2

3.3

3.35

3.4

4

4.1
4.2
4.3

5

Etat d'avancement : programmation d'un premier bilan
Mise en placedessystmesinter-rgionaux
Premierbilan national

Rsultats

Caractristiquesdudpistage
de
du
Caractristiquesdesenfantsprlevs

Plombmies observesaudpistage

par par

du
de

Priseen charge etsuividesenfantsintoxiqus

Discussion

Une surveillancecentre sur les activitsde dpistage
Lefonctionnementdusystmedesurveillance
Lesstratgiesde dpistage

Conclusions

ANNEXES

La documentation Française : Surveilsiemutnrnaiti fnanu sace d eleFrn cean

9

10
11

1 2

1 2

14

15
16

17
18
19
20
21
23

24
27
2 9

30

3 3

Avant-propos

Syntaxesiliadenstucerapport :

Letravaild'enquêtemenesurlasurveillancedusaturnismeinfantilerassembledesacteurs
de champs decomptences varisetncessitela dfinitiond'uhe syntaxecommune tousdans
le but d'amliorerla la qualitcoopration etdutravail.

Il faut notamment trouverunvocabulaire partagpour qualifierlesenfants suivantle
stade d'investigationou deprise en charge. Ainsi,ondistinguerasuccessivement :
. Les » :enfants « slectionnsIls'agitdesenfants slectionnspourparticiperau
dpistage.ilssontâgsde 6mois6ans.Au critrede l'âge,s'ajoutent d'autres critres
constituantdesfacteursderisquespermettant de ciblerledpistage.Cesontdescritres
environnementaux (habitat),descritresmpcoemtnroetuax(Pica),descritrescliniques
(anmie).

. Lessujets«inclusde proximit » :IIs'agit d'enfantsnerespectant pasle critred'âge,
voired'adultesvivant dans l'entouraged'unenfantdjprlev.

. Lesenfants"prlevs"sontceuxqui bnficienteffectivementdutestde dpistage.Ces
enfantspourrontensuiteêtreprlevsnouveau pourlesuivimdical.

. Uneclassification des plombmie a t niveau deenfants suivant leur
adopte en France par lacommissiondevicoxitoenclagi(cf.tableau 1 dans
lasuitedu texte).Elle estadaptedela classificationdesCDC.Cetteclassification
permet de guiderlaprise fonction de l'enfant en environnementaleen charge sanitaire et
des seuilsd'intervention.

. Lestudespidmiologiquesmenes chezl'enfantmontrentqueles enfantsnon
expossdessources spcifiquesde plombprsententdesplombmies infrieures
100mg/l.Apartir deceniveau,lesenfants sont considrscommeexpossdes
sourcesspcifiques.Des tudesmontrentaussiquedeseffets,nondtectables
cliniquement, notammentsurlesystmenerveux central(altrationdu QI),interviennent
pourdesplombmiestraduisant defaibles expositions.Cependant, mêmesionconsidre
que leprossecsud'intoxication dbuteaux faiblesdoseseten particulierdsquela
plombmieatteint100mg/l,justifiantlesuiviet l'interventionsur les sourcesdeplomb, il
estadmis que terme led'enfant intoxiqunes'appliqueque lorsqu'une prise en charge
thrapeutiqueest ncessaire.

La documentation Française : Surveilce dan eletianceanFrn nrutas ufni emsi

1.1 Unepathologie redcouverte

L'intoxicationparle plomb,risque connudepuislongtemps, enparticulieren mdecinedu
travail, avuun regaind'actualitcesvingtderniresannes,suiteladcouvertedecette
pathologiechez parce quel'enfant etles niveaux d'exposition dangereuxreconnus commepour
lasant sontde plus en plus bas.
Lasource d'expositionest,leplus souvent,lieauxhabitationset,plust,mencsirpau
plombprsent danslesoletles poussires.Lespeintures anciennesau plomb(utilisesdans
l'habitataumoinsjusqu'en1948) quisedgradent,constituentlasourceprincipale de
contaminationdespoussires.Lesenfants les plus concernsparceproblme habitentdes
logementsanciensdont ladgradationestun facteur aggravant.L'eaudeboisson peut galement
dans certainesconditions entraînerdesniveaux d'expositiondangereux.

1.2 La plombmie :marqueurbiologiqueessentieldel'intoxicationpar leplomb
Lessignes cliniquesde l'intoxication parle plombsonttrspeuspcifiques(irritabilit,
apathie, troubles du sommeil...)desniveauxqui,nammoins, peuvent entraînerchezlejeune
enfantdes (cf.atteintes irrversiblestableau 1ciaprs).Il fautdonc recourirdesmarqueurs
biologiquespourvaluerl'expositiondesenfantset la gravitd'uneventuelleintoxication.
Laplombmieestlemeilleur indicateurdel'exposition rcenteau plomb.Al'tatd'quilibre,
c'estaussiunbon tmoin deladoseinternedu mtal.Surla basedesrecommandationsdesCDC,
la Commission deToxicovigilanceatabliuneniotacifissalcdes niveauxd'intoxicationenfonction
delaplombmie.Pourchaqueclasse,elle adfinilemodede prise en charge etdesuivide
l'enfant(cf.tableau 1). Depuisquelques annes,laprogressiondes effets lesconnaissances sur
du plomb, conduit rvoir anotamment neuro-comportementaux,labaisseleseuildevant
dclencherla priseenchargeet lesuividesenfants.On l'intoxication dbuteconsidre quechez
l'enfantpouruneplombmiesuprieure100mg/l.Lesenfantsnonexposs dessources
spcifiquesdeplomb ayant toujours une plombmie infrieure.Leseuilde450mg/lsigne une
intoxicationsvrencessitantlerecours unementtraitchlateur.Quelque soitleniveaude
l'intoxication,laprioritd'interventionconsiste l'expositionrduire,voire liminer totalement,de
l'enfantaux sourcesde contamination par leplomb.
Laplombmieest marqueur biologique de l'intoxication par commedonc utilise
leplombdanslecadredudpistageetdusuividel'intoxicationparleplombchez
l'enfant.

Depuis 1993, le ministre charg de lasanta engag avecsespartenaires
ministriels (Logement, Environnement, Industrie) un programme d'actions concert. Parmi
cellesci, figuraient :
-L'extensiondesactivitsde dpistageavec une vingtaine de dansle financement
dpartementsde programmes dpistage de exprimentauxquiavaient pourobjectif de
testerdiffrentes mthodologies de dpistage et de prise en chargedesrisques
d'intoxicationparleplomb,quellequ'ensoitl'origine:peintures,eaud'alimentation,
environnement industriel.
-la mise en placeauniveau national d'unsystmede traitementdes donnes recueillies
traversle dpistage.Untelsystmefonctionnait dj enrgionparisienne.Partantde
l'expriencedela rgionparisienne,laDirection Gnraledela misSant aenplace,en
collaborationavecleCentreAnti-PoisonsdeParisunsystmedesurveillance de porte
nationale. Cesystmea tinstitupararrêtdu 19janvier1995etsonfonctionnement
dfini parcirculairedu 9 mai1995(Annexe1).

La documentation Française : Surveilencra Fene litnafni emsinru sate duanc

1.3Lesobjectifsdusystme

Ilssontaunombre de trois :
. recenser lescas d'intoxicationpar le plomb dpistssurl'ensemble du
territoire national, dcrireleurscaractristiques et identifier les populations
risque.
. valuer les stratgies de dpistagesmisesen oeuvre.Lesinformationsrecueillies
parlesystmedoivent permettre desuivre,dansletemps,lespratiquesdedpistage et
d'amliorer misesles stratgiesen oeuvre (ciblagedu oudes facteursde risque,
identificationdespopulationssensibles...).
. d e suivre la prise en charge (mdico-environnementale)desenfants
intoxiqus aprs primo dpistage.

La documentation Française : SurveilarF ecne smfainilntene acn euds taruin

1.4ntitnoenemoFcn

IIestorganisendeuxchelons :
- ungionn"rhelocla"dfiniselon8inter-rgions(Annexe2) et pilotpar unCentreAnti-
PoisonsetlaDRASSadnopser.etncorLesirnatearpesdusystmergionalsontles
prescripteurs, leouleslaboratoires pratiquantles analysesetles DDASSetDRASS.
- unchelonnational, où Gnralede lala DirectionSantimpulse et financelesystme.
Elleen a confilamaîtrise d'ouvrageauCentreAnti-PoisonsdeParis, Pilotedusystme,
quiexercelescomptencestoxicologiquesetinformatiques. L'exploitation
pidmiologiquedusystmeestassureparleRseauNationaldeSantPublique.

1.5criCulation deet traitementl'information
Pour (plombmie,chaque demande d'examenPPZ,plomburie provoque), le
prescripteur remplit une fiche standardise (annexe 3).Lelaboratoire remplit la partie
"rsultat" de la fiche, la renvoie au prescripteur et en communique une copie au Centre
Anti-Poisonspilote rgional. Celui-cisaisit lesdonnessur nun support informatique. U
fichier anonymeest cod chaque enfant. par l'attributiond'un identifiantensuite gnr
Lesystmenational de reçu un avis favorable de la surveillance du saturnisme infantile a
Commission Nationale de l'Informatique etdesLiberts.
Lesdonnesissuesdufichier anonymesontrgulirementransmisespar disquetteauCAP
pilote deParis.Al'chelonnational,comme l'chelonlocal,une exploitationdesrsultatsest
raliseet rgulirementdiffuseauxapnetreriasdusystme.

1.6Rglesde fonctionnementetcontrôlede qualit
Uncomit scientifique atconstituauniveaunational pour dfinirlesrglesd'unbon
fonctionnement et pourgarantir la qualitdusystme.Chaquesystmergionalmet en placeun
comit depilotage.
Lecontrôledequalits'effectuedeuxniveaux :
. Lesanalysesbiologiques
Tousleslaboratoires participantausystmedoiventsesoumettredesprogrammes de
contrôledequali

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