Tableaux de léconomie bas-normande. Agriculture-Pêche
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En 2006, la Basse-Normandie consacre 77 % de son territoire à l'agriculture, contre 81 % en 1990. Cette forte proportion, qui demeure inégalée en France, est sensiblement égale pour les trois départements composant la région. La surface agricole utilisée, 1 370 milliers d’hectares, a perdu près de 10 hectares par jour depuis 1990. Les terres arables gagnent chaque année du terrain. Dédiées essentiellement aux céréales et aux cultures fourragères, elles occupent 53 % du territoire agricole. Seul le département de la Manche compte plus de prairies que de terres cultivées.

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Langue Français

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AGRICULTURE - PÊCHE
En 2006, la Basse-Normandie consacre 77 % de son territoire à l'agriculture, contre 81 % en
1990. Cette forte proportion, qui demeure inégalée en France, est sensiblement égale pour les
trois départements composant la région. La surface agricole utilisée, 1 370 milliers d’hectares,
a perdu près de 10 hectares par jour depuis 1990. Les terres arables gagnent chaque année du
terrain. Dédiées essentiellement aux céréales et aux cultures fourragères, elles occupent 53 % du
territoire agricole. Seul le département de la Manche compte plus de prairies que de terres
cultivées.
Exploitations : moins nombreuses mais plus vastes
Fin 2005, la Basse-Normandie comptait 27 000 exploitations agricoles. Depuis 2000, année
du dernier recensement agricole, la région a perdu près de 1 800 fermes chaque année. Les
petites et moyennes structures s’effacent au profit des plus grandes. Exploitations
professionnelles et exploitations dites « de complément » coexistent toujours dans le paysage
agricole, et cette dualité caractérise la Basse-Normandie. Cependant, le poids économique de
l’agriculture régionale repose essentiellement sur les premières, qui valorisent 92 % des terres.
La surface moyenne des exploitations professionnelles augmente au fil des ans. De ce fait, les
exploitations individuelles laissent peu à peu la place aux formes sociétaires (GAEC et EARL)
même si elles dominent toujours.
L’élevage avant tout
Bien que sa suprématie s’estompe, la production laitière demeure la toile de fond de
l’agriculture bas-normande. Une exploitation professionnelle sur deux est un éleveur laitier. La
primauté de l’activité laitière ne se discute pas à l’ouest de la région mais sa prédominance
s’affaiblit graduellement à l’est , du Pays d’Auge vers les plaines. Si les exploitants professionnels
essaient de développer une activité céréalière ou oléoprotéagineuse, les non
optent essentiellement pour l’élevage de bovins et d’ovins à destination bouchère. Au total
cependant, l’élevage domine dans huit exploitations sur dix.
2006 : un revenu en croissance
En 2006, et pour la seconde année consécutive, le revenu des agriculteurs bas-normands s’est
fortement redressé. Il reste inférieur de 46% au niveau national, et ne place la Basse-Normandie
equ’au 20 rang des régions françaises. En 2006, les prix bien orientés ont compensé très
largement le recul de la plupart des productions; d'où des recettes en progression significative (à
l’exception notable cependant de la production laitière). La hausse des aides est venue amplifier
cette embellie conjoncturelle. Mais la flambée des prix du pétrole , elle, a grevé les coûts de
production. Au final, le revenu par actif est le meilleur depuis huit ans.
Pêches maritimes : des coquillages avant le poisson
Les ventes des pêches maritimes ont atteint près de 96 millions d’euros en 2006, soit 12 % de la
valeur des transactions métropolitaines. La Basse-Normandie se distingue surtout par sa
production de coquillages, qui devance légèrement celle de poissons. Plus de la moitié des
tonnages de coquilles St-Jacques, moules et coques vendus en France provient de la région.
Tableaux de l’économie bas-normande -2008 17915 AGRICULTURE - PÊCHE
Quelques définitions
Étangs en rapport : enclos à poissons utilisés pour la Surfaces toujours en herbe : surfaces enherbées,
pisciculture, la pêche non labourées depuis au moins six ans.
Terres arables : terres labourées sur lesquelles se
Jachères : terres non mises en culture ou portant des succèdent les cultures.
cultures non destinées à être récoltées. Les jachères
Territoire agricole non cultivé : comprend les landes
portant des cultures industrielles sont exclues car fi-
non productives, friches, terres incultes, landes nongurant dans les cultures correspondantes.
pacagées, exploitations abandonnées, cultures per-
manentes abandonnées, chemins d’exploitation
Peupleraies en plein : plantations régulières de plus non stabilisés.
de 10 m de largeur et de superficie égale ou supé-
Territoire non agricole : comprend toutes les eauxrieure à 0,05 ha. Elles peuvent être associées à des
intérieures (étangs en rapport exclus), les terres stéri-productions agricoles. Sont englobés les boque-
les, carrières, rochers, parcs, jardins d’agrément,teaux et cordons ; les peupliers d’alignement sont
sols des propriétés bâties (y c. fermes), routes, etc.exclus.
Utilisation du sol : représente l’occupation princi-
Superficie Agricole Utilisée (SAU) : notion norma- pale des surfaces totales. Ces valeurs sont cadrées
lisée dans la statistique agricole européenne qui sur les données de l’Institut géographique national ;
comprend, non seulement les terres arables et les les cultures secondaires n’apparaissent pas.
cultures permanentes, mais aussi les prairies, les pâ-
turages permanents et les jachères.
Pour en savoir plus ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ...
Utilisation du sol, DRDAF de Basse-Normandie - Agreste, 2008
Superficies cultivées, DRDAF de - Agreste, 2008
Graphagri France - Edition 2008, Ministère de l'agriculture et de la pêche - Agreste, 2008
Lee (Alexandre) et Slak (Marie-Françoise), "Les paysages français changent entre 1992 et 2002 :
artificialisation et fermeture des paysages aux dépens du mitage ou de la déprise des zones agricoles" in
Agreste cahiers n° 3, Ministère de l'agriculture et de la pêche, novembre 2007
Fiches thématiques "L'agriculture, nouveaux défis - Édition 2007" Insee Références, Insee, janvier 2007
180 2008 -Tableaux de l’économie bas-normandeRépartition du territoire 15.1
Utilisation du sol en 2006 Unité : hectare
Basse- France
Calvados Manche Orne
Normandie (métropole)
Surface totale (IGN) 560 454 599 156 614 361 1 773 971 54 908 687
Surface agricole utilisée 444 300 467 960 457 650 1 369 910 29 501 852
Exploitations agricoles 390 900 445 800 407 400 1 244 100 27 599 387
Autres 53 400 22 160 50 250 125 810 1 902 465
Territoire agricole non cultivé 3 000 9 100 17 400 29 500 2 544 341
Surface boisée 48 650 39 150 103 500 191 300 15 322 517
Peupleraies en plein 1 800 1 430 2 300 5 530 234 573
Territoire non agricole (sauf étangs en rap-
200 200 500 900 153 497
port)
Etangs en rapport 62 504 81 316 33 011 176 831 7 151 907
Source : Agreste - statistique agricole annuelle
Superficies cultivées des exploitations agricoles en 2006 Unité : hectare
Basse- France
Calvados Manche Orne
Normandie (métropole)
Surface agricole utilisée 390 900 445 800 407 400 1 244 100 27 599 387
Terres arables(y compris prairies) 214 315 213 305 227 960 655 580 18 338 644
Céréales (y compris semences) 103 250 54 000 112 350 269 600 9 048 072
Oléagineux (y compris semences) 18 150 3 750 20 400 42 300 2 117 542
Légumes secs et protéagineux (y compris
9 700 655 5 550 15 905 339 377
semences)
Cultures florales 42 53 15 110 7 916
Autres terres arables 12 843 6 452 13 285 32 580 1 268 343
Jachères 70 330 148 395 76 360 295 085 5 557 394
Cultures permanentes 1 985 1 095 1 140 4 220 1 114 967
Cultures fruitières 1 705 975 1 070 3 750 201 021
Vignes 00 0 0 888 482
Autres cultures permanentes 280 120 70 470 25 464
Surface toujours en herbe 174 600 231 400 178 300 584 300 8 145 776
Source : Agreste - statistique agricole annuelle
Tableaux de l’économie bas-normande -2008 18115 AGRICULTURE - PÊCHE
Quelques définitions
Actifs agricoles permanents : ce sont les actifs fami- Exploitation agricole :est définie, au sens de la sta-
liaux et les salariés permanents. Les actifs familiaux tistique agricole, comme une unité économique ré-
comprennent les chefs d’exploitation et les membres pondant simultanément aux quatre conditions
de leur famille ayant une activité agricole, quelle suivantes :
que soit sa durée : conjoints actifs, co-exploitants
- elle produit des produits agricoles ;dans les exploitations en société et aides familiaux
- elle atteint ou dépasse une certaine dimension(enfants, collatéraux, parents, etc.). La famille active
(superficie, nombre d’animaux, production, etc.) ;agricole des co-exploitants est comptée parmi les
aides familiaux, la quasi-totalité de ses membres - elle est soumise à une gestion courante person-
étant apparentée au chef d’exploitation. nalisée et indépendante ;
- elle est localisée en un lieu géographique précis.
Chef d’exp

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