Vivre avec nos animaux familiers : en forme et en bonne compagnie
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Description

Si la présence des animaux à nos côtés a longtemps été liée à leur côté utilitaire (chasse, garde, alimentation …) il est intéressant de constater que certains d’entre eux (principalement les chats et les chiens) ont largement gagné notre sympathie (au fait … qui a séduit qui !?). Au point de faire partie aujourd’hui de notre vie quotidienne, sans autre « utilité » que le plaisir de la compagnie. A condition de respecter les besoins physiologiques et ethologiques de l’animal, ce plaisir partagé contribue tant à notre qualité de vie qu’à la leur.Les animaux qualifiés « de compagnie » appartiennent pour l’essentiel à 5 espèces : chats, chiens, oiseaux de volière, poissons d’aquarium et petits rongeurs.
Selon diverses enquêtes réalisées auprès de possesseurs d’animaux de compagnie, ceux-ci affirment préférer :
- le chien pour sa fidélité – ils le voient affectueux, vigilant, fiable, protecteur, ami, copain, compagnon, toujours en mouvement et dépendant
- le chat pour sa tendresse – ils le considèrent comme doux, fidèle, affectueux (mais aussi indocile, têtu) indépendant, propre et hygiénique
- l’oiseau pour sa gaieté – ils aiment son chant, ses couleurs, sa facilité
- le rongeur pour sa cocasserie – on le trouve gentil, amusant, farceur, rigolo … à condition qu’il ne réserve pas ses cabrioles aux heures nocturnes !
- les poissons pour leur beauté – on apprécie surtout leurs formes, leurs couleurs, leur étrangeté, leurs mouvements gracieux et apaisants

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Publié le 20 juillet 2011
Nombre de lectures 299
Langue Français

Extrait

Etho News 112 (juillet 2006)
Vivre avec nos animaux familiers :
en forme et en bonne compagnie
Si la présence des animaux à nos côtés a longtemps été liée à leur côté utilitaire (chasse,
garde, alimentation … ) il est intéressant de constater que certains d’entre eux (principalement
les chats et les chiens) ont largement gagné notre sympathie (au fait … qui a séduit qui !?). Au
point de faire partie aujourd’hui de notre vie quotidienne, sans autre « utilité » que le plaisir
de la compagnie.
A condition de respecter les besoins physiologiques et ethologiques de l’animal, ce plaisir
partagé contribue tant à notre qualité de vie qu’à la leur.
Les animaux qui ont nos faveurs
Les animaux qualifiés « de compagnie » appartiennent pour l’essentiel à 5 espèces : chats,
chiens, oiseaux de volière, poissons d’aquarium et petits rongeurs.
Selon diverses enquêtes réalisées auprès de possesseurs d’animaux de compagnie, ceux-ci
affirment préférer :
-
le chien pour sa fidélité
– ils le voient affectueux, vigilant, fiable, protecteur, ami,
copain, compagnon, toujours en mouvement et dépendant
-
le chat pour sa tendresse
– ils le considèrent comme doux, fidèle, affectueux (mais
aussi indocile, têtu) indépendant, propre et hygiénique
-
l’oiseau pour sa gaieté
– ils aiment son chant, ses couleurs, sa facilité
-
le rongeur pour sa cocasserie
– on le trouve gentil, amusant, farceur, rigolo … à
condition qu’il ne réserve pas ses cabrioles aux heures nocturnes !
-
les poissons pour leur beauté
– on apprécie surtout leurs formes, leurs couleurs, leur
étrangeté, leurs mouvements gracieux et apaisants
Le lien qui s’établit avec l’animal étant essentiellement affectif, tous les critères, même les
plus subjectifs, peuvent présider au choix d’un animal : espèce, race, avec ou sans pedigree,
bâtard, toucher du pelage ou de la fourrure, couleurs de la robe ou des plumes, beauté et
parfois même … laideur.
Il y a malheureusement aussi des acquisitions « coup de coe ur » ou qui répondent à
des phénomènes de mode. Choix souvent irraisonnées, qui s’avèrent vite une charge difficile à
assumer pour le propriétaire irréfléchi et une souffrance inacceptable pour l’animal, « rêvé »
plutôt que choisi en connaissance de cause. Que de « Nemo » jetés en eaux troubles, de
« Rex » abandonnés au bord d’une autoroute le premier jour des vacances, de toutous nanisés
et teints en couleur bonbon acidulé … !
D’autres espèces sont aussi parfois présentes : reptiles, araignées géantes, animaux de ferme
nains, oiseaux exotiques … Ce sont les NAC ou « Nouveaux Animaux de Compagnie ».
Outre une stricte législation qui définit les espèces autorisées et les conditions de leur
détention, cette possession est généralement difficile à gérer et nettement incompatible avec
l’environnement humain. Qui plus est, les spécificités de régime alimentaire, de milieu
ambiant ou de soins que requièrent ces animaux incitent à réserver une telle possession aux
véritables connaisseurs, spécialisés et éclairés !
Les chiffres d’une récente enquête sur les animaux de compagnie en
Belgique
Une étude récente (réalisée en 2004 par TNS Sofres pour Masterfoods s.a. auprès de 5030
foyers représentatifs des ménages en Belgique), montre que 59,2% des foyers belges
possèdent au moins un animal familier. Chiens (1,6 million) et chats (2,3 millions) restent
sans conteste les compagnons préférés des Belges puisque 29,6% des ménages possèdent au
moins un chat et 27,8% au moins un chien. Il y a aussi davantage de ménages à plusieurs
chats (40,6%) qu’à plusieurs chiens (22,1%).
Chiens de petites tailles et chats ont la cote
Si les Retrievers (Labradors et Goldens) connaissent toujours un large succès, les chiens de
petites tailles (Jack Russell, Bichons et Yorkshire Terriers) gagnent assurément en notoriété.
Un chien sur cinq est qualifié de « bâtard » par son propriétaire et n’appartient donc à aucune
race précise. Quant à l’acquisition d’un chat, elle est peu liée au choix d’une race ou à un acte
d’achat délibéré (10% seulement). Il s’agit plutôt du chat que l’on reçoit ou que l’on adopte
après l’avoir découvert.
En famille et hors ville surtout
Contrairement à l’image que l’on se fait souvent de la personne âgée et/ou isolée vivant avec
son animal, les foyers les plus prédisposés à posséder un animal de compagnie sont ceux
composés de trois personnes ou plus, dont le chef de famille est âgé de 35 à 54 ans, vivant en
maison individuelle et souvent en dehors des villes. Les animaux y sont parfaitement intégrés
dans la famille. La moitié d’entre eux (54% des chiens et 50% des chats) vivent dans des
familles comptant un enfant ou plus.
Les motivations invoquées par les maîtres
Parmi les raisons citées et jugées importantes et très importantes, l’amour des animaux arrive
largement en tête des motivations, suivi par le plaisir de prendre soin et le besoin de
compagnie.
Chiens Chats
Pour l’amour des animaux
79%
71%
Pour le plaisir de plaisir de prendre soin d’un animal 65%
54%
Pour la compagnie
62%
49%
J’en suis fier
41%
28%
Pour mon bien-être
35%
26%
J’en ai toujours eu
35%
32%
Pour les enfants
29%
28%
Certains évoquent aussi le fait de rester actif et de se maintenir en forme grâce à leur chien ou
l’occasion d’oublier les petits soucis quotidiens en présence de leur chat. 74% des personnes
interrogées disent avoir eu un chat et/ou un chien durant leur enfance.
Quant aux personnes qui ne possèdent pas d’animaux, elles citent comme premières raisons
les complications que cela entraînerait dans leur vie quotidienne (notamment en raison de
l’absence pendant la journée) ou les problèmes créés lors des départs en vacances ou en week-
end.
Un impact réel sur le bien-être et la santé
Les effets positifs de la présence des animaux de compagnie sur notre bien-être physique et
mental ne sont plus à prouver. Au-delà de la simple observation, ces effets ont aussi été
démontrés par des études scientifiques. L’animal apaise et rassure. Il augmente l’estime de soi
et valorise celui qui en prend soin. Il est le confident joyeux comme discret des moments de
joie ou de peine. Il motive, responsabilise et fait bouger. Il rompt l’
isolement et encourage les
contacts sociaux. Plus encore, il apaise les angoisses, diminue le stress, régule la pression
artérielle, ravive la mémoire … A tel point que le monde médical s’intéresse de plus en plus
aux effets de cette présence. Des animaux, spécialement sélectionnés, participent aujourd’hui
à des projets de vie dans des institutions telles que hôpitaux, maisons de soins et de repos,
enseignement spécial …
Cela concerne également notre vie quotidienne. En effet, ces effets sur la santé doivent être
pris au sens large tant il est vrai que la notion de santé ne se limite pas à l’absence de troubles
mais s’entend en termes de bien-être physique, mental et socio-affectif. Bref, de « qualité de
vie ». Or, grâce aux progrès de la médecine et au souci que nous avons de « rester en forme »,
nous vivons mieux et plus longtemps.
Quel rôle l’animal joue-t-il ou peut-il jouer dans cette évolution ?
Animal de compagnie et activités physiques
Nous manquons d’activités physiques et avons une fâcheuse tendance à la sédentarité. Etudes
et articles de presse ne cessent de nous le rappeler en nous invitant à bouger davantage.
Pourquoi ne pas le faire avec son chien si l’on a la chance d’en posséder un ? Une étude de
l’Université du Missouri (Columbia, USA) a présenté fin 2005 des résultats qui ne
manqueront pas d’intéresser tous ceux et celles qui se préoccupent de leur santé. Chiffres à
l’appui, cette étude a montré combien le chien contribuait à un mode de vie plus sain.
Comment ? Par la promenade tout simplement. Un chien, on le sait, doit être sorti
quotidiennement. Et 20 min. de ce petit exercice, chaque jour, s’avère bien plus efficace que
nombre de régimes destinés à perdre du poids !
Sans compter l’apport affectif de cette sortie. Tout bénéfice donc pour le chien comme pour
son maître. D’ailleurs, pourquoi se limiter à la promenade ? Vacances et week-ends sont aussi
l’occasion de multiples activités de plein air à partager.
Les centres canins et écoles pour chiens proposent eux aussi des activités « maîtres-chiens »
qui, à côté des contacts et jeux entre chiens (indispensables à leur bon équilibre), sont aussi
l’occasion de contacts bien sympathiques entre propriétaires. Ballades et autres grandes
promenades se terminent bien souvent par le verre de l’amitié, voire un joyeux barbecue ou
un amical spaghetti …
Les chats ont eux aussi
besoin d’activité : postes d’observation, recherche de nourriture,
poursuite de proies … toutes choses qui peuvent se vivre à l’intérieur si l’on se donne la
peine, avec un peu d’imagination, de recréer cet univers avec des accessoires tout faits ou
bricolés et de « jouer le jeu » avec son animal favori.
Animal de compagnie et lien social
L’animal de compagnie, et particulièrement le chien, peut aussi s’avérer être un excellent
médiateur, un créateur de lien social. Parler de l’animal est un sujet inépuisable. Sortir avec
son chien est l’occasion de rencontrer d’autres possesseurs en compagnie de leur animal.
Une enquête réalisée par la ville de Gand en 2001 a montré que 89% des propriétaires de
chiens affirmaient se retrouver près des équipements canins mis en place par la ville (toilettes
pour chiens et zones de liberté) pour « tailler une bavette ». 86% y voyaient l’occasion de
sortir eux-mêmes et 67% l’occasion de parler aux autres. Ne dit-on pas aussi que sortir son
chien et en rencontrer d’autres … favorise la rencontre avec l’âme soe ur ?
D’autres entités, comme Namur, ont mis en place des « médiateurs canins ». Ces agents
communaux de la propreté publique ont pour mission essentielle de rencontrer les
propriétaires de chiens et de les sensibiliser aux aspects liés à l’éducation du chien. Pour ce
faire, ils ont, sur base volontaire, reçu une formation spécifique. Très vite, les propriétaires de
chiens viennent à leur rencontre, engagent la conversation, demandent informations et
conseils.
Plaisir et responsabilités
Que l’on soit jeune ou plus âgé, actif ou pensionné, citadin ou campagnard, … vivre avec un
animal de compagnie offre, on le voit, bien des avantages et des satisfactions mais entraîne
aussi des contraintes.
L’animal doit avant tout être respecté en tant qu’animal, avec ses caractéristiques propres. Il
n’est pas normal ni souhaitable, pour son bien-être comme pour son équilibre, de le traiter
comme un humain. L’animal sort généralement très perturbé de ce genre d’expérience.
Prévoir des solutions alternatives pour les vacances (confier son chien à une pension canine,
demander à un voisin de venir nourrir le chat et lui rendre la pareille pour ses plantes lorsqu’il
partira à son tour, trouver un dog-sitter et le devenir occasionnellement soi-même … ) fait
aussi partie des responsabilités du bon maître quand il ne peut emmener son animal avec lui.
En fin de compte, ces « obligations » que nous avons à l’égard de nos animaux de compagnie
peuvent devenir des occupations agréables, ludiques et valorisantes, pour soi ou à partager en
famille : s’occuper de son animal, le sortir, le soigner, le nourrir, l’éduquer, jouer avec lui, le
cajoler …
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