La revue de l art ancien et moderne
428 pages
Français

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Langue Français
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Extrait

3\!T^^^^ïT5iriF >.'.;-:V.;:;''.. Il' vVi.,:;!:ji;:;;iii,vi'; :!vviv'>i';ii^ 'Kiiiiii/Hl!;: -:,r.:A\-i\^'rM\:^mm,mm.^^/i: .: j';«'w7'M^ ' Il i-!^' "IHl:! 5:/|;^,^:^^^ '•'*, I ^.^ I innat»/ (M/^-iO-^r^ iINDING LIST DEC 1 51921, LA LARTDEREVUE ModerneetAncien 1921.Janvier-Mai XXXIX.Tome LA L'ARTDEREVUE MODERNEETANCIEN l'InstitutdeMembreCOMTE.JULES :Fondateur DEZARROISANDRÉ :Directeur aa5t I PARIS 28Mont-Thabor,durue28, \ 'Il .J \ \( 1 N t.39 / NOTRE TRIBUNE (X)NSIDÉRATIONSQUELQUES SUR L'ORGANISATION DE NOS MUSEES NATIONAUX A PROPOS DE L'ÉCOLE DU LOUVRE l'Ecole du Louvre la définit ainsi :E règlement de « Elle a pour objet l'enseignement de l'ar- chéologie et de l'histoire de l'art appliqué aux lesœuvres et aux monuments qui composent collections des Musées nationaux. « spécial est de former un per-Son but capable d'être employé dans les muséessonnel dans les missions savantes.français ou « Elle s'attache, en outre, à répandre dans l'histoire de l'art et sur les collectionsle public des notions générales sur nationales». une corrélation directe avec lesA ce titre, elle a naturellement service créé depuis quelques mois etconférences-promenades, nouveau public français et étranger quiqui fonctionne à la grande satisfaction du départements du Louvre et des Muséesse presse en foule dans les divers nationaux. I-A HHVUK DE I. AliT6 L'heure n'est plus, en clTet, où quelques passants désœuvrés et indif- spectacle de uns collections v(!naieiit chercherierents au simplement dans asile conl'ortable, jours nunos nmsées un les de iiluic de trop grand froid. clientèle s'est consid(';rahlement accrue; d il n est pas rare devoir,Notre 2.'>dimanche, une allluence ([non jicut, sans exa^i'iation, ('valnir à onle .'{O.OUO personnes. Kn semaine, certes, ce nombre est moindre, parce iinc la majeure partie du public est pris par ses occupations quotidiiniu's; mais il est encore très considérable. VA ce qui est peut-être plus curieux à cons- tater que l'auffmentation du nombre des visiteurs, c'est la qualité du L'indifl'érence d'antan a lait place une avidité à unpublic. à d'apprendre, d'être renseigné (ju'on ne sauiail sans injustice nu-connaître, et ([nibesoin prouve clairement l'éducation public se fait de joui' en jour. N'est-que du pas aussi l'explication du succès de nos conl'érences-proiuenades quice ont lieu tous les jours de la semaine, sauf le dimanche y Conférences en français créées dans tous les départements archéologiques et modernes; en anglais (où le public se presse en foule) en italien (nous les avons ; inaugurées au cours du mois de décembre); conférences en espagnol que I!l21;nous nous proposons d'instituer dans les premiers mois de car nous compa-voulons que nos musées soient accueillants non seulement à nos triotes, mais aussi aux étrangers nos amis, à ceux qui ne sont pas sufli- samment familiarisés avec notre langue pour suivre fructueusement nos conférences en français, et qu'ils créent ainsi, entre la France et l'élite de intellectuel dont nous attendonsses visiteurs étrangers, un rapprochement les meilleurs et les plus salutaires effets. aux anciens élèves de l'Kcole du Louvre;Ces conférences sont confiées c'est là, on le comprend, un débouché intéressant ofl'ert à leur activitéet pratique études de cette école.et une sanction des pour objet, en dehors de l'enseignement deAinsi, l'École du Louvre a l'archéologie, celui de l'histoire de l'art appliqué aux oeuvres et aux monu- qui nos collections nationales. Tel est le but du coursments composent que nous avons créé au début de cette année scolaire. Déjà, en 1902-190.':!, l'un des plus brillants professeurs de cette école, M. Saloraon Reinach, avait été chargé de faire un cours facultatif d'histoire générale de l'art, qui eut un grand retentissement et un succès non moins
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